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Ramos, Mendes, Doué, Paris FC, le match, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant PSG/Toulouse

Publié le jeudi 21 novembre 2024 à 15:20 par Jean Chemarin
Luis Enrique était présent au Campus PSG en ce jour d'inauguration du centre d'entraînement du club et à la veille de PSG/Toulouse. L'entraîneur espagnol a donné des nouvelles de Nuno Mendes et Gonçalo Ramos, a évoqué le projet de Paris FC ainsi que le début de saison de Désiré Doué et bien sûr le match de ce vendredi. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
Luis Enrique était présent au Campus PSG en ce jour d'inauguration du centre d'entraînement du club et à la veille de PSG/Toulouse. L'entraîneur espagnol a donné des nouvelles de Nuno Mendes et Gonçalo Ramos, a évoqué le projet de Paris FC ainsi que le début de saison de Désiré Doué et bien sûr le match de ce vendredi. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.

Que représente le Campus PSG pour vous et en quoi il s'inscrit dans la lignée de vos objectifs à la tête de cette équipe ?

« Bonjour. Il représente tout ce qu'un entraîneur peut désirer. Au niveau des installations et des possibilités, il est pratiquement parfait. Tout est fait pour que l'équipe puisse s'améliorer et préparer les saisons de façon optimale. En ce sens, je crois qu'il y a peu de centres d'entraînement à la fois aussi neuf et si fonctionnel. Pour moi, c'est un plaisir. »

Vous nous aviez dit que Gonçalo Ramos reviendrait le 25, mais sans nous dire le mois. Lundi prochain, on sera le 25. Gonçalo Ramos sera-t-il opérationnel et capable d'être titulaire avec le PSG à cette date ?

« Pour Gonçalo Ramos, il ne manque plus qu'à affiner la machine »

« Il est dans la phase finale de son processus de récupération. Quand sera-t-il disponible ? Je ne sais pas, je le verrai à l'entraînement. Il est déjà très bien, il s'entraîne avec le groupe au même rythme que les autres. Il ne manque plus qu'à affiner la machine pour que quand on verra qu'il s'entraîne dans les conditions nécessaires, il puisse participer. Lui, comme Lucas (Hernandez) et Kimpembe sont dans ce processus. »

Avec la Champions League, le retour de la trêve internationale, est-ce qu'on peut s'attendre à un gros turnover face à Toulouse sachant que vous avez une petite marge au classement en Ligue 1 ?

« Cette journée, après la trêve internationale, est toujours spéciale. Il ne faut pas seulement penser au match que nous avons après Toulouse, mais aussi aux minutes qu'ont eu les joueurs en sélection. Avec toutes ces informations, nous prendrons les décisions que nous considérons opportunes pour gagner le match contre Toulouse, qui est notre objectif prioritaire. »

Nuno Mendes est touché à la cheville. Est-ce grave et sera-t-il rétabli contre le Bayern Munich ?

« Non, ce n'est absolument pas grave, mais je ne sais pas s'il sera disponible contre le Bayern. »

Milan Skriniar fait partie des joueurs que vous utilisez assez peu depuis le début de saison. Est-ce que vous considérez qu'il répond à ce que vous attendez aujourd'hui à ce poste de défenseur central ? Vous a-t-il fait part d'une quelconque frustration de très peu jouer par rapport à la saison passée où vous l'utilisiez beaucoup ?

« Si je vois des choses à l'entraînement et dans les matches que j'aime, un joueur peut changer sa situation »

« C'est le processus normal dans une équipe de football professionnel. Quand vous jouez, vous êtes très content. Quand vous jouez moins, vous êtes moins content. Si vous ne jouez rien, vous n'êtes pas du tout content. Rien de nouveau, vous le savez déjà. Pour mon idée footballistique et comment je considère cela, je suis très sincère. Si je vois des choses à l'entraînement et dans les matches que j'aime, un joueur peut changer sa situation. »

Votre équipe compte beaucoup de joueurs internationaux. Comment se déroule une semaine d'entraînement quand ils rejoignent leurs sélections ?

« Cela se passe normalement. Pas de joueurs, pas d'entraînements. Il y a simplement des entraînements individualisés et personnalisés pour chaque joueur (qui reste). Ce sont des semaines très tranquilles. »

Comptez-vous sur le retour de Gonçalo Ramos pour s'imposer à ce poste de numéro neuf où il y a eu beaucoup de turnover depuis le début de la saison ?

« Je compte sur tous les joueurs de l'effectif, jusqu'à preuve du contraire. »

Quand vous retrouvez vos internationaux, est-ce que vous estimez que cela les enrichit d'avoir écouté d'autres méthodes, d'avoir vu d'autres tactiques, ou est-ce qu'il y a une nécessité de les remettre dans votre formule à vous ? Est-ce que cela peut les perturber d'avoir travaillé différemment en sélection ?

« C'est difficile de répondre. Je suis très chanceux parce que j'ai été sélectionneur. Je sais le temps qu'un sélectionneur a pour transmettre une idée, c'est très difficile. Il faut être très bon pour transmettre une idée de jeu en équipe nationale. Qu'est-ce que je veux dire par là ? La seule préoccupation que nous avons en tant qu'entraîneur, c'est de savoir comment se sentent les joueurs : sont-ils fatigués, ont-ils fait beaucoup de voyages, ont-ils beaucoup joué ? Ce que je dis à mes joueurs, c'est qu'on va devoir se reconnecter à ce qu'est l'équipe, le club et penser aux matches importants qui arrivent. C'est ça qui me préoccupe. Un bon footballeur doit s'adapter à différents entraîneurs. Si tu es un bon joueur, tu joues avec les bons et les mauvais entraîneurs. »

Quelles sont vos priorités de travail actuellement ? La défense, l'attaque, la finition, les coups de pieds arrêtés ?

« C'est tout en général. Je crois qu'on peut voir que mon obsession est d'attaquer et d'avoir le ballon, c'est ma philosophie depuis toujours. Mais dans le même temps, mon objectif est de réussir à ce que des joueurs de grande qualité apprennent à défendre et sachent défendre. Le faire en tant qu'équipe et non de manière individuelle, je crois que c'est prioritaire dans un sport comme le football. Et à partir de là, travailler toutes les situations du jeu. Nous devons tout travailler et essayer bien évidemment de tout améliorer. »

Lee Kang-in est un peu un symbole de ce que vous aimez chez un joueur. Il est très polyvalent, il a joué un peu à gauche, à droite et dans l'axe depuis le début de saison. Quand vous avez un joueur aussi polyvalent, est-ce qu'il y a un poste où vous préférez le voir jouer ?

« Nous espérons avoir bientôt deux très bons joueurs à chaque poste »

« Je crois que dans cette équipe, je vous dit depuis le début de saison que ce que j'aime le plus, c'est la polyvalence et la possibilité que beaucoup de joueurs puissent jouer à différentes positions. Ceci est pour moi très bon et c'est difficile pour l'adversaire de savoir où peuvent jouer mes joueurs. À partir de là, le fait qu'ils aient cette capacité indique qu'ils ont plus de chances de jouer à différentes positions et dans le projet de jeu que nous voulons construire ici, nous espérons que dans peu de temps, nous pourrons avoir deux très bons joueurs à chaque poste. Cela bénéficiera à l'équipe, même si certains joueront peut-être un peu moins. Mais c'est la direction que nous prenons. »

Ousmane Dembélé a raté le rassemblement de l'équipe de France. Est-ce qu'il va mieux ?

« Il n'avait en principe rien de grave au-delà du problème à son ischio. C'est normal qu'il y ait ce type de situation au cours de la saison, avec un calendrier aussi chargé. Mais en principe, il sera à disposition pour les matches qui arrivent. »

On voit que le PSG a investi avec ce centre d'entraînement, mais un autre club à Paris va disposer de moyens financiers importants, le Paris FC. En tant que coach du PSG, comment voyez-vous l'arrivée d'un nouveau club d'élite à Paris ?

« Je trouve tous les investissements dans le football fascinants. Si c'est ici à Paris, cela nous fera un voyage en moins et un adversaire plus proche à affronter. Tout ce qui promeut le sport me semble parfait. Je ne poserai aucun problème, j'en suis ravi. »

Les entraîneurs comme vous et Pep Guardiola, qui aiment beaucoup la possession et le ballon, peuvent jouer sans numéro neuf ou avec un faux neuf. Que Gonçalo Ramos ou un très bon numéro neuf peuvent apporter à votre jeu ?

« Gonçalo est un peu le profil de Kolo Muani »

« Gonçalo est un peu le profil de Kolo Muani. Ce sont plus des finisseurs, des joueurs qui te donnent de la continuité, mais dont la préférence est d'arriver dans la surface et de finir les actions. Ce sont des joueurs avec un très bon niveau défensif, surtout Gonçalo. C'est pour cela que nous avons recruté Gonçalo et Kolo Muani la saison passée. »

Vous allez affronter demain Toulouse, qui est entraîné par un Espagnol. Ces dernières années, de nombreux entraîneurs étrangers sont venus en Ligue 1. Pensez-vous que cela fait du bien au football français d'importer des idées de l'étranger ? 

« Ce serait très partisan de ma part de donner mon opinion sur cela. Le marché est libre, chacun peut choisir le type d'entraîneur qu'il veut, la philosophie de jeu qu'il veut. Je crois qu'il y a de très bons entraîneurs français. Il y a des entraîneurs espagnols sensationnels également, mais aussi anglais, italiens, allemands. Je crois que dans cette variété et cette différence de styles, il y a de quoi choisir. »

Désiré Doué avait autant joué au milieu qu'en attaque la saison dernière. Vous, vous l'avez plutôt utilisé sur le flanc offensif et vous ne l'avez pas cité dans vos différentes options au milieu. Est-ce que pour vous, il peut jouer au milieu ?

« Désiré Doué peut jouer au milieu »

« Oui, sans aucun doute. Il n'y a qu'une donnée à retenir chez Désiré Doué : il a 19 ans. Mon Dieu... Il a fait une saison spectaculaire avec Rennes et avec nous, il nous aide depuis le début de saison à plusieurs postes. C'est possible que sa position idéale ne soit pas celle d'un joueur d'attaque, mais plus au milieu, mais j'essaye d'éveiller chez Désiré Doué l'envie de comprendre qu'il peut jouer à différentes positions et ajouter cette polyvalence qu'il avait à Rennes. Car je l'ai vu jouer contre nous en tant que milieu défensif la saison dernière, mais aussi au poste d'ailier voire même en tant que latéral en sélection olympique. C'est très positif pour un garçon de 19 ans d'avoir cette capacité technique, physique et aussi en même temps de savoir jouer tactiquement à différents postes. C'est un investissement très intéressant pour lui, même si c'est vrai que tout le monde aimerait que tout soit plus rapide et qu'il puisse déjà être un joueur très important de l'équipe. Mais le processus est en cours et je le répète, il a 19 ans, il joue au PSG, il a beaucoup de minutes. Bien sûr qu'il aimerait jouer plus, mais c'est un joueur très intéressant et d'avenir, clairement, et déjà de présent. Et bien sûr qu'il peut jouer au milieu, sans aucun doute. »

Hakimi est en lice pour le titre de Joueur africain de l'année. Où le situez-vous dans la hiérarchie mondiale et pouvez-vous nous en dire plus sur son rôle dans le vestiaire ?

« Hakimi a gagné du poids dans le vestiaire »

« Je ne sais pas où le situer et s'il est numéro un, deux ou trois à son poste. Je ne sais pas parce que cette question ne m'intéresse pas vraiment pour être honnête. Ma philosophie d'entraîneur s'adapte parfaitement à ses caractéristiques footballistiques, mais il avait déjà fait de très bonnes saisons avant que nous arrivions au club. Au niveau humain, c'est vrai qu'il a gagné du poids dans le vestiaire parce que c'est un garçon proche des autres et avec de la personnalité. C'est aussi un joueur important pour sa sélection. Je trouve toujours cela bien quand des joueurs deviennent des leaders positifs, c'est merveilleux. Et on devient un leader positif par l'exemple, pas par la parole. Je veux voir les leaders sur le terrain et à l'entraînement. »

Hakimi a beaucoup joué depuis cet été et on sait qu'il aime jouer et qu'il est très fort physiquement. Est-ce difficile à gérer pour vous ? N'y a-t-il pas un risque de le faire trop jouer ?

« Oui, il y a un risque. Mais c'est un joueur international, il joue beaucoup. Nous essayons le plus possible de donner du repos à ce genre de joueurs et qu'ils jouent les minutes que nous considérons les plus opportunes. Hakimi a cette capacité physique spectaculaire et c'est l'un de mes objectifs ici. C'était déjà le cas quand j'étais sélectionneur. En tant qu'entraîneur, je sais toutes les minutes qu'ils jouent en sélection, les compétitions qu'ils disputent. C'est important pour moi d'essayer de contrôler au maximum le temps de jeu de mes joueurs, mais parfois, c'est pratiquement impossible. »

Quel regardez portez-vous sur Toulouse, qui reste sur trois succès consécutifs ? Et à quoi vous attendez-vous demain ?

« C'est un peu la même situation qu'on a déjà connu. A chaque fois qu'on affronte un adversaire, il est dans sa meilleure forme du moment. La dernière fois, Angers n'avait plus perdu depuis quatre matches, là Toulouse reste sur trois victoires. Je connais Toulouse parce que l'an dernier, nous avons déjà affronté le Toulouse de Carles Martínez Novell. Nous savons qu'ils savent à quoi ils jouent, que c'est difficile de leur prendre le ballon, qu'ils pressent bien. La saison passée, ils nous ont battu au Parc des Princes dans un match spécial pour nous dans lequel nous n'avions pas été bons. Ils en avaient profité et je m'attends donc à un match compliqué. L'année passée, c'était le match du titre pour nous. Là, c'est après la trêve. Nous allons essayer d'être à un bon niveau, car sinon c'est sûr qu'ils vont nous poser des problèmes. »


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