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PSG/Nice (1-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 2 novembre 2025 à 1:59 par Philippe Goguet
Il a fallu attendre la 95e minute du match pour voir le PSG marquer le but de la victoire face à Nice par Gonçalo Ramos, de façon aussi logique que méritée. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Il a fallu attendre la 95e minute du match pour voir le PSG marquer le but de la victoire face à Nice par Gonçalo Ramos, de façon aussi logique que méritée. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Chevalier : Nouveau match tranquille pour le gardien parisien, même s'il faut lui reconnaître d'avoir très bien fait le peu qu'il a eu à faire. En début de partie, il sort bien loin de son but puis a repoussé sans souci les peu dangereuses frappes cadrées niçoises, toutes bien trop sur lui pour être dangereuses mais aussi la preuve de son bon placement. Avec ses pieds, il a été au point.

Hakimi : De retour dans le onze de départ, le Marocain a surtout évolué sur le côté droit ce samedi, allant peu dans l'axe contrairement à ce qu'il peut faire d'habitude. Il a en revanche eu son volume de courses habituel mais cela n'a pas vraiment été payant, le double latéral adverse fonctionnant bien défensivement. Son duel avec Abdi a été l'une des grandes oppositions de la partie et le Tunisien n'a rien lâché au Marocain, les deux hommes se dominant à tour de rôle. En fin de partie, Hakimi a mieux terminé, délivrant un centre parfait pour Ramos qui ne l'a pas exploité.

Zabarnyi : Encore une fois titulaire, l'Ukrainien s'est retrouvé à jouer très haut durant une large partie du match, mais moins sur le côté que quelques jours plus tôt à Lorient, ce qui lui a mieux convenu. Il a largement contribué à la récupération de balle très haute des Parisiens, se retrouvant régulièrement à la tombée des ballons dégagés. Il a encore perdu quelques duels aériens durs à expliquer mais il a dans l'ensemble largement fait le boulot et ses relances vers le côté droit sont régulièrement intéressantes pour lancer des actions.

Pacho : Sa première période a été d'une très grande tranquillité puisqu'il n'avait personne face à lui et récupérait des ballons balancés au hasard. L'entrée de Diop à la pause a changé son match et les deux hommes se sont livrés un duel féroce pendant une petite demi-heure, le un-contre-un s'étendant sur tout le terrain vu le marquage individuel enclenché par Pacho. Le Marocain a eu l'avantage au début puis a été littéralement dévoré par l'intensité et la technique défensive de l'Equatorien, époustouflant dans ce rôle. Avec le ballon, en revanche, ce fut souvent très latéral et avec quelques contrôles superflus.

Nuno Mendes : Très libre sur son côté gauche pour monter vu l'absence d'ambition offensive adverse, le Portugais n'en a qu'à moitié profité. Il a régulièrement attaqué la profondeur mais le manque de soutien et l'énorme densité de joueurs niçois en défense l'a pas mal gêné, ainsi que le très bon Antoine Mendy dans les duels. Au final, de la bonne volonté mais aussi un très gros déchet à l'approche de la surface adverse, ce qui a abouti à bien peu d'actions dangereuses.

Neves : Relayeur droit théorique mais un peu partout sur le terrain comme toujours, le Portugais n'a pas tardé à retrouver son influence si caractéristique. Actif et bien en jambes, il a récupéré des ballons, pressé fort, agressé même parfois le porteur de balle, s'est proposé ensuite pour relancer ou construire et l'impression de voir le vrai Neves, un mois et demi après sa dernière titularisation, était bien présente. Il a même failli marquer, d'une frappe de loin légèrement déviée. Il lui a seulement manqué un peu de jeu sans ballon, mais le rendu est dans l'ensemble satisfaisant.

Ruiz l'a remplacé pour la fin de match et ses 20 minutes ont montré à quel point il a manqué au PSG. Idéal pour récupérer très haut et orienter avec justesse immédiatement, ses projections côté gauche ou vers la surface ont été un calvaire pour Nice. 

Vitinha : La sentinelle parisienne est très vite rentrée dans le match et la physionomie de la rencontre l'a forcé à beaucoup toucher le ballon pour trouver des failles, ce qu'il a logiquement eu du mal à faire. Son jeu long a fait du bien mais les décalages ont été plutôt rares dans l'ensemble malgré une précision technique irréprochable. Moins en vue en seconde période avec un PSG qui joue plus vite, il a logiquement moins pesé mais a failli ouvrir le score d'une frappe superbe. Un match normal de Vitinha reste un bon match pour les autres.

Zaïre-Emery : Positionné en relayeur gauche après pratiquement deux mois à droite, le jeune milieu a légèrement semblé manquer de repères en première période mais il s'est vite déplacé un peu partout sur le terrain comme le veut le jeu parisien. Pas vraiment en mesure d'apporter à la récupération, il a aussi été un peu effacé dans la construction du jeu en première période avant de monter en régime à tous les niveaux après la pause. Plus intense pour récupérer, plus fort dans les duels et plus tourné vers l'avant, mais pas plus décisif à l'approche de la surface. Un bon match malgré tout.

Dembélé l'a remplacé et il a semblé un peu moins fragile qu'à Lorient. S'il a raté sa Madjer dans la surface sur un bon centre, il a dans l'ensemble apporté une belle touche technique et une vision du jeu qui manquait au PSG dans les petits espaces. Concernant les dribbles, il faudra en revanche attendre encore un peu.

Kvaratskhelia : Encore une fois positionné à droite au coup d'envoi du match, il a vite décroché pour tenter de pouvoir mieux lancer ses actions mais, à l'exception d'un rush superbe, il n'a pas vraiment réussi et commençait à se frustrer avant de passer côté gauche. Dans le fond, cela n'a pas été beaucoup mieux et l'inversion a repris en seconde période. Kvara n'a jamais renoncé à attaquer, défiant sans cesse ses vis-à-vis, mais il n'est pas souvent passé non plus. C'est finalement d'une déviation improbable sur un corner qu'il a été décisif. Il l'avait déjà été en première période, en sauvant sur sa ligne la plus grosse occasion adverse.

Barcola : A gauche au coup d'envoi mais loin de rester sur le côté puisque régulièrement dans l'axe, il a au final été bien dur à trouver pour ses partenaires qui n'ont pratiquement jamais su combiner avec lui. C'est tout seul que Barcola s'est, à de rares occasions, mis en évidence mais il a surtout marqué par son manque de réalisme devant le but puis son manque de punch dans les duels ou les courses, comme fatigué. 

Lee Kang-in l'a remplacé et il a apporté une jolie touche de technique et de dynamisme à son entrée en jeu. Quelques touches de balle de trop, mais un apport dur à nier avec quelques bons centres, dont le corner de la victoire.

Mayulu : De nouveau dans ce rôle de fausse pointe très libre, le jeune Parisien a su faire parler sa superbe technique en mouvement pour bien utiliser et faire vivre le ballon mais il a aussi montré de vraies limites à l'approche du but, tant dans ses choix face à une grosse densité de joueurs adverses qu'au moment de frapper au but. Il s'est beaucoup déplacé, a souvent très bien défendu haut sur le terrain, mais le dernier geste n'était pas au rendez-vous.

Ramos l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et, après son traditionnel premier contrôle raté, il a apporté une présence dans la surface nécessaire. Une première tête puis une reprise où il doit faire mieux, une seconde tête qui fait briller Diouf puis une dernière qui délivre tout un stade. Un joli cadeau pour une centième, même s'il y avait probablement de quoi finir avant. Mais lui seul a su trouver la faille.


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