Le PSG répond à la mairie de Paris et « avance sereinement » sur son futur stade

Le PSG ne veut plus être locataire du Parc des Princes et aimerait racheter le stade qui appartient à la ville de Paris. Problème, la mairie refuse de vendre ce bien public et les discussions entre les parties sont dans une impasse depuis plusieurs mois maintenant. Lassé par ce sujet qui traîne en longueur et qui empêche de son point de vue la progression du club, Nasser Al-Khelaïfi avait haussé le ton en février dernier en annonçant sa volonté de « bouger » du Parc des Princes et de construire un nouveau stade ailleurs.

Si la mairie de Paris y voyait un coup de bluff, le PSG avance depuis des mois sur ce projet de nouveau stade avec l'aide de son actionnaire minoritaire Arctos et le soutien de la région Île-de-France présidée par Valérie Pécresse, grande opposante politique d'Anne Hidalgo, la maire de Paris. Le mois dernier, la région a ainsi acté la réservation d'un terrain de 50 ha pour le projet de futur stade du PSG. Si le terrain n'a pas encore été trouvé, la ville de Paris veut faire capoter ce projet et compte saisir la justice.

« La panique soudaine de la mairie confirme le sérieux de ce projet »

Une information révélée par Le Parisien ces dernières heures et à laquelle le PSG vient de réagir, toujours via le quotidien régional : « La panique soudaine de la mairie confirme le sérieux de ce projet, a fait savoir le club. La ville de Paris ne peut pas prétendre publiquement être ouverte au dialogue et torpiller toutes les alternatives sur lesquelles le club travaille. Cela révèle l’hypocrisie flagrante dont la mairie fait preuve depuis le début des négociations ».

Le PSG en a profité pour confirmer que « le Club avance sereinement sur son projet de nouveau stade et se réjouit de compter sur le soutien de la région ». Dans un récent point sur le dossier du nouveau stade du PSG, L'Equipe assurait que les deux options principales explorées par le club restaient à date un site à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) et un autre sur l'hippodrome de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Mais la première option semble plus avancée que la seconde, qui pose notamment des problématiques de gestion des flux du public.