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OM/PSG (1-0), les performances individuelles

Publié le mardi 23 septembre 2025 à 3:06 par Philippe Goguet
Pour la première fois depuis près de 15 ans, le PSG s'est incliné en championnat face à l'OM à Marseille (0-1) à l'issue d'un match pauvre dans l'ensemble. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Pour la première fois depuis près de 15 ans, le PSG s'est incliné en championnat face à l'OM à Marseille (0-1) à l'issue d'un match pauvre dans l'ensemble. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Chevalier : Le match n'avait pas commencé depuis cinq minutes que sa sortie aérienne complètement ratée avait déjà placé son équipe en mauvaise posture, un but qui sera fatal. L'ancien Lillois, déjà douteux dans les airs contre l'Atalanta, n'a pas vraiment eu l'occasion de se rattraper, si ce n'est dans les arrêts de jeu sur une frappe puissante d'Aubameyang en angle fermé, et son jeu au pied n'a été d'aucun secours puisqu'il a même failli coûter cher à son équipe, une fois de plus, quand le même Aubameyang l'a contré. A son crédit, une bonne sortie dans les pieds de Greenwood, mais qui ne pèse pas lourd par rapport à l'énorme erreur initiale. 

Hakimi : Touché à la cheville d'entrée mais visiblement sans conséquence particulière, le Marocain avait un rôle encore plus offensif que d'habitude avec Marquinhos pour mieux le couvrir mais il n'en a finalement pas vraiment profité. Dans l'ensemble, il a beaucoup couru mais le manque de soutien autour de lui ou ses imprécisions techniques l'ont souvent empêché de faire plus. Sa seconde période est meilleure que la première toutefois, avec une bonne frappe qui aurait pu permettre à Paris d'égaliser.

Marquinhos : Dans un rôle bien plus excentré côté droit qu'à l'accoutumée, le Brésilien a souvent fait face à son compatriote Paixao et il l'a largement dominé vu que l'ailier était souvent très mal servi. Mais le capitaine parisien est dominé par Aguerd sur le but et il n'a pas apporté grand-chose balle au pied dans l'ensemble. Il a fini dans l'axe et il a été régulièrement en souffrance sur les contres face à la vitesse des attaquants adverses.

Zabarnyi : Son début de match l'a montré légèrement hésitant, notamment face à l'intense pressing marseillais, mais il a vite commencé à faire des interventions défensives qui comptent, même s'il est possiblement un peu loin de Gouiri quand ce dernier attrape la barre. Peu à peu, l'Ukrainien est monté en puissance et il a signé une deuxième période vraiment convaincante, gagnant pratiquement tous ses duels et tenant la baraque rouge et bleue. Sur la fin, il a eu plus de mal face à la flèche Aubameyang qui venait d'entrer mais, derrière Vitinha, Zabarnyi a assez clairement été le meilleur Parisien.

Pacho : Dans un système de jeu légèrement différent, l'Equatorien a eu bien du mal à s'adapter et il a flotté à tous les niveaux en début de partie, peinant autant à relancer qu'à se positionner sur son côté. L'OM a très bien exploité ses difficultés et Pacho s'est retrouvé à contre-temps de façon régulière. En seconde période, il a été beaucoup plus imposant et proche de son niveau habituel, gagnant de nombreux duels avant de sortir, sacrifié tactiquement.

Lee l'a remplacé et il est entré côté droit. Le Sud-Coréen n'a pas brillé par sa frappe de balle, ni par ses dribbles, mais il a au moins permis de fixer un peu côté droit et de servir d'appui aux autres. Pas de quoi s'enthousiasmer pour autant, surtout vu les quelques ballons perdus qui ont donné des contres.

Nuno Mendes : Attendu un cran plus haut, le latéral gauche portugais a finalement mis près d'une demi-heure à se montrer offensivement et le duel de pistons entre lui et Weah a pu avoir lieu sur toute la longueur du terrain. Pas évident de dire qui l'a gagné, ce qui est déjà une défaite en soi pour Mendes vu son statut, mais le gaucher a au moins apporté un peu de punch et de percussion sur son côté, grattant quelques fautes même s'il a parfois abusé du dribble. A noter aussi son excellent centre sur la tête de Ramos, mais l'impression générale est qu'il est capable de beaucoup mieux.

Zaïre-Emery : Les premières minutes ont montré un apport physique intéressant dans les duels alors que l'OM était très agressif, mais aussi du déchet balle au pied. Ce déchet ne l'a pas quitté de la partie et il a rendu une copie très pauvre dans l'ensemble sur ce point. Plus gênant, il a aussi baissé dans l'intensité physique et n'a plus gagné beaucoup de duels au fur et à mesure que le match avançait. A son crédit, quelques actions bien relayées, notamment avec Kvara, mais l'ensemble est bien trop insuffisant vu son statut.

Mayulu l'a remplacé et il a apporté de la justesse technique et des déplacements dangereux pour l'adversaire. Parfois un peu secoués par des locaux galvanisés, il n'a jamais vraiment réussi à se mettre en position de frappe.

Vitinha : Le Portugais n'a clairement pas été ménagé par des Olympiens qui ont multiplié les coups sur lui, avec en point d'orgue l'agression de Højbjerg dans le temps additionnel. Cette agressivité non-maîtrisée s'explique possiblement par la qualité du match de Vitinha, impeccable techniquement de bout en bout, insensible au pressing en toutes circonstances, capable d'orienter le jeu du PSG sans trembler et même en mesure d'aller apporter le danger devant avec plusieurs très bonnes frappes, malheureusement toutes trop sur Rulli. Le troisième du Ballon d'Or a fait honneur à son rang.

Fabian Ruiz : Le gaucher a bien personnifié le début de match raté du PSG, ses errements techniques et ses difficultés à remonter le ballon. Loin d'avoir son influence habituelle, Ruiz a même mis du temps à se montrer et Rulli l'a bien lu quand il s'est engagé dans la surface. L'Espagnol a corrigé une partie de ses erreurs inhabituelles en seconde période mais il n'a jamais réussi non plus à faire des différences flagrantes, tout au plus amener le danger jusqu'autour de la surface.

Kvaratskhelia : Le Géorgien s'était vu confier une zone très large et il s'est finalement possiblement noyé dans celle-ci vu à quel point il a eu du mal à être constant au cours du match. Kvara a alterné les moments où il a été le joueur inarrêtable du côté gauche, poison des défenses par sa conduite de balle, et d'autres où il disparaissait totalement du match, pris dans la défense. Ses frappes ont été aussi irrégulières, passant d'une tentative enroulée de peu à côté à un coup-franc direct totalement raté. Pas un mauvais match dans l'ensemble, mais il n'a pas été aidé par le manque de soutien autour de lui ni par ce placement finalement plus libre qu'habituellement.

Ramos : Dans un rôle assez compliqué de joueur parisien le plus avancé, le Portugais a été intéressant en appui en début de partie avant de complètement couler dans ce rôle et de rendre pratiquement tous les ballons. Dans le pressing, ce fut la même chose avec de bons débuts puis plus grand-chose de probant. Techniquement, il a été trop irrégulier pour peser dans le jeu et sa seule occasion réelle n'est pas cadrée. 

Mbaye l'a remplacé pour les dernières secondes, sans avoir le temps de peser vraiment côté gauche.


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