Premier but en Turquie pour un Skriniar qui revit

Parmi les nombreux joueurs prêtés par le PSG cette saison, il est le plus lointain, se ressourçant sur les bords du Bosphore, mais il est probablement aussi celui qui réussit les meilleures performances. Arrivé pour stabiliser la défense du Fenerbahçe de José Mourinho, Milan Skriniar a totalement réussi dans cette entreprise puisqu'il est rapidement devenu un titulaire indiscutable et particulièrement important pour son équipe. La défense du Fener est même désormais la meilleure du championnat.

Mais ce vendredi soir, c'est dans un autre domaine que le Slovaque de 30 ans a apporté son écueil, à savoir devant les buts adverses. A la suite d'un coup de pied arrêté et d'un joli cafouillage dans la surface, il a su être présent sur un troisième ballon pour envoyer un bon coup de casque au fond des filets. Son premier but en club depuis un an et demi et un autre coup de casque à San Siro, face au Milan AC (1-2). Comme à Milan, il s'agissait de l'ouverture du score et, si Bodrum a rapidement égalisé, c'est bien le Fener qui s'est imposé à la fin (4-2) et revient à six points du Galatasaray.

Milan Skriniar kafas1yla kordinatlar1 girmi_ pic.twitter.com/Oiv8WflOsv

— Fenerli Zlatan | Talisca fedaisi (@Zlatanegov1c) March 28, 2025

Ce but du libéro de la défense à trois des Stambouliotes n'est qu'un nouvel épisode positif de l'aventure de Skriniar sous les couleurs du Fenerbahçe. Le joueur convainc totalement les dirigeants et le prêt de six mois est un franc succès. Sans surprise, la presse turque évoque évidemment la volonté du club de José Mourinho de garder le joueur à l'issue de son prêt mais il va falloir s'entendre sur les conditions financières.

Car non seulement le PSG n'a pas pour habitude de brader ses joueurs, Porto s'en rendant bien compte l'été dernier au moment de rapatrier Danilo, et il va donc falloir proposer une vraie indemnité de transfert, mais Skriniar bénéficie aussi d'un excellent salaire à Paris hérité de son statut de joueur arrivé libre. Pour l'heure, Fener en bénéficie à moindre coût, ne payant que son salaire, et le Slovaque de 30 ans justifie totalement cet investissement. Mais pour l'avoir dans la durée, il va falloir payer.