Le PSG apporte « tout son soutien » à Chevalier après le « likegate »

Les débuts parisiens de Lucas Chevalier sont décidément compliqués, sur comme en dehors du terrain. Successeur de Gianluigi Donnarumma, Lucas Chevalier peine pour le moment à faire l'unanimité sportivement en raison de plusieurs erreurs ou approximations depuis le début de saison, la plus marquante restant sa sortie complètement ratée à Marseille le 22 septembre dernier.

Pour ne rien arranger, l'ancien gardien du LOSC s'est offert ce week-end une grosse polémique extra-sportive après avoir liké une vidéo d'un dirigeant des Républicains (datant de juin 2024) expliquant qu'il voterait pour le Rassemblement national (RN) plutôt que le Nouveau Front Populaire (NFP) aux législatives s'il devait choisir entre les deux parties.

Un like « accidentel » selon Lucas Chevalier, qui s'est longuement justifié dans la nuit de dimanche à lundi, après OL/PSG (2-3), en partageant trois textes en story Instagram pour expliquer qu'il n'avait pas fait exprès de liker ce contenu et qu'il ne partageait pas les valeurs du parti d'extrême-droite.

Selon L'Equipe, Chevalier a été informé de ce like accidentel par le PSG dimanche au sortir de sa sieste, soit quelques heures avant la victoire à Lyon, et a d'abord décidé, en concertation avec le club, de ne pas réagir tout de suite pour voir comment la polémique allait évoluer.

Chevalier soutenu par le PSG et un ancien formateur

Le déferlement de haine sur les réseaux sociaux, ainsi que la récupération politique de son like, ont ensuite poussé Chevalier à sortir du silence dans la nuit suivante, seul et sans mettre son community manager ou le PSG dans la boucle selon L'Equipe. « Lucas s'est exprimé très clairement et avec sincérité. Il n'y a rien à ajouter. Le club lui apporte tout son soutien », a réagi dans Le Parisien un porte-parole du PSG, désireux, comme Chevalier, de vite tourner la page de cette polémique. 

Le gardien du PSG a aussi reçu le soutien de Karim Boukrouh, son ancien entraîneur à Marck puis au LOSC : « Je le connais depuis qu’il est tout petit, a assuré le formateur au Parisien. Lorsque j’étais à Toulouse, à chaque fois qu’il venait avec Lille, on se voyait et on passait des heures à discuter. C’est quelqu’un d’adorable, de foncièrement gentil, jamais je ne l’ai entendu faire ne serait-ce qu’une allusion de ce type (raciste). Ce n’est vraiment pas le genre du personnage, il n’y a vraiment rien à craindre de ce côté-là. »