2025 a été la plus belle année de l'histoire du PSG, avec six trophées dont quelques uns inédits. Retour sur cette année magique avec ses 10 moments les plus forts.
10. Arrivée de Kvaratskhelia, 17 janvier 2025
Dès décembre 2024, le PSG se relève et commence à trouver une très bonne carburation grâce au trio Barcola/Dembélé/Doué, installé de gauche à droite de l'attaque. Mais la ligne offensive parisienne change encore de dimension après la signature de Khvicha Kvaratskhelia, pisté par Luis Enrique et Luis Campos depuis l'été... 2023. Les premières semaines du Géorgien sont assez moyennes, baladé à tous les postes de devant, mais Kvara se révèle être un joueur des grands soirs.
Titulaire indiscutable, il signe une campagne de Ligue des Champions remarquable, brillant ou décisif quand ce n'est pas les deux, à tous les tours. Son dribble face à Disasi est déjà dans la légende, sa chevauchée en finale qui aboutira au 4-0 également. La régularité n'est pas son point fort mais qu'importe, quand les soirs d'Europe arrivent, Kvara se nappe de lumière et brille très souvent.
9. PSG/Real Madrid (4-0), 9 juillet 2025
Les deux étaient forcément amenés à se croiser, hors prud'hommes, et les très attendues retrouvailles entre le PSG et Kylian Mbappé ont finalement lieu en demi-finale de de la Coupe du Monde des clubs, sur le terrain neutre de New York. Sa nouvelle équipe étale ses faiblesses, un collectif médiocre qu'il représente très bien, et Paris déroule, éparpillant ce Real lamentable en une mi-temps à peine.
D'un côté, une équipe superbe, collective par essence et magnifiée par des individualités qui sont dédiées corps et âme au bien commun, de l'autre un amas ridicule de joueurs qui ne pensent qu'à eux et à leur image. Quand le PSG marque un but collectivement incroyable par Fabian Ruiz, les Harlem Globe Trotters version Merengues répondent par cette scène tragi-comique entre Mbappé et Vinicius :
8. Départ de Donnarumma, 2 septembre 2025
Dès les premières semaines du mercato, le dossier de la prolongation de contrat de Gianluigi Donnarumma sentait mauvais, entre incompatibilité sportive et écart financier important. Successeur annoncé, Lucas Chevalier débarque début août, Donnarumma est littéralement mis à la porte et transféré à City quelques semaines après, devenant au passage le premier transfert entre le PSG version Qatar et le City version Emirats Arabes Unis en 15 ans.
Le premier champion d'Europe à partir est donc l'un des plus importants et les plus symboliques, adoré du public qui plus est. Gigio avait su devenir un grand gardien de Champions League, cela n'a pas suffi aux yeux de Luis Enrique et Luis Campos. Aucun joueur n'est intouchable à Paris, le signe d'un changement d'ère radical.
7. PSG/Arsenal (2-1), 7 mai 2025
Demi-finale retour de Ligue des Champions marquée par les doutes autour de la présence de Dembélé, sorti blessé à l'aller, et le désormais mythique retour de Thomas Partey, fameux lanceur de touches, le match se joue dans une ambiance folle mais Paris signe probablement son match à domicile le moins bon de la campagne, sauvé par un immense Donnarumma en début de match puis jamais totalement libéré malgré un avantage au score construit peu à peu, avec un but et une célébration iconiques de Ruiz.
En fin de partie, tout le monde a en revanche compris que Paris filait en finale et savoure ensemble cette qualification tant attendue. Un moment d'immense communion, qui trouvera sa suite quelques semaines plus tard, au lendemain de la finale lorsque l'équipe vient fêter son trophée avec les supporters.
6. PSG/Flamengo (1-1, 4-1 t.a.b.), 17 décembre 2025
Pour la première fois de son histoire, le PSG joue la Coupe Intercontinentale, désormais à Doha plutôt que Tokyo comme dans le passé. Au Qatar, l'adversaire est brésilien, terriblement expérimenté et Luis Enrique avait bien prévenu que ce serait compliqué jusqu'au bout. Ce le fut, bien plus encore qu'imaginé.
Kvara a bien ouvert le score avant la pause mais Marquinhos a concédé un penalty très évitable qui a permis à Jorginho de relancer son équipe dès l'heure de jeu. C'est un champion d'Europe improbable, le gardien russe Matvey Safonov, qui écrit finalement la légende en stoppant quatre tirs au but consécutifs, dont les deux derniers avec la main cassée ! Paris réalise un sextuplé historique.
5. PSG/Tottenham (2-2, 4-3 t.a.b), 13 août 2025
La saison 2024/2025 est à peine finie que 2025/2026 commence et le PSG joue la Supercoupe d'Europe à Udine avec six jours d'entraînement dans les jambes, une aberrration calendaire. Tottenham est bien plus en forme et exploite les erreurs d'une équipe parisienne qui tire rapidement la langue. Les Londoniens défendent bien, attaquent à peine, mais mènent 2-0 sur deux coups de pieds arrêtés. Arrive alors le Lucho time.
Bon nombre de fois, l'entraîneur parisien a renversé les matches par son coaching et il y parvient une fois encore. Exit les Doué, Zaïre-Emery, Kvaratskhelia et autres Barcola qui rataient leur match, le PSG arrache le nul grâce aux entrées de Ruiz, Mbaye, Lee et Ramos, les deux derniers marquant en fin de partie. Lors des tirs au but, Chevalier se rattrape un peu et Paris s'offre un nouveau titre européen.
4. PSG/Manchester City (4-2), 22 janvier 2025
Avant la gloire éternelle, il y a eu la survie et ce match de la peur entre deux équipes, mal parties dans cette Champions League nouvelle formule. Bien que dominé dans l'ensemble, City se retrouve avec deux buts d'avance dès le début de la seconde période sur deux coups de chance.
C'est à cet instant que la saison du PSG a basculé, lorsque Bradley Barcola a pris le ballon côté gauche et s'est envolé vers le but adverse avant de servir Dembélé en retrait. En une grosse demi-heure, les coups de boutoir parisiens vont faire exploser les Citizens qui encaissent quatre buts. Paris a une âme bien vivante, une foi inébranlable et désormais son avenir européen entre ses mains.
3. Ballon d'Or d'Ousmane Dembélé, 22 septembre 2025
Il paraît qu'un OM/PSG s'est joué ce soir-là, mais c'est probablement le Classique le plus oublié des 40 dernières années. Car le coeur et la tête du PSG sont au théâtre du Châtelet, en plein Paris. Il est l'heure de couronner le roi Dembélé, et toute son équipe avec au passage. Auteur d'une saison éblouissante au sein d'un collectif qui l'est tout autant, Ous' est élu de façon aussi large que logique.
Pour la première fois, le Ballon d'Or récompense vraiment un joueur du PSG, pas un Milanais parti l'été d'avant ni un Argentin qui n'a rien fait sous les couleurs rouge et bleu pour le mériter. Dembélé est le seul Ballon d'Or qui compte pour le PSG.
2. Liverpool/PSG (0-1, 1-4 t.a.b.), 11 mars 2025
Chaque 11 mars, le PSG écrit un peu de sa légende et celui de 2025 ne déroge clairement pas à la règle. Dans l'enfer d'Anfield, Paris tangue, est parfois sur un fil, bousculé de bout en bout, mais ne coule jamais. Vite devant au score, toujours prompt à menacer le but d'Alisson, le PSG réussit un combat de titans.
Dans la prolongation, Paris a même l'avantage et met les Reds sur le reculoir. Les premiers de la première phase, futurs très champions d'Angleterre avec une marge délirante, sont sur un fil, déjà vainqueurs miraculeux au Parc une semaine plus tôt (1-0). C'est Donnarumma, très critiqué après l'aller, qui boucle son match légendaire par une séance de tirs au but qui l'est tout autant. S'en suit une déclaration prophétique de Luis Enrique : « Ce n’est que le début. »
1. PSG/Inter Milan (5-0), 31 mai 2025
S'il ne devait y avoir qu'un seul moment à retenir de 2025, ce serait forcément celui-ci. C'est à Munich que le PSG a écrit la plus belle page de son histoire, réussi son meilleur match et changé son destin pour toujours. Pendant que son adversaire implosait dans les semaines avant la rencontre, perdant son titre de champion d'Italie puis son entraîneur, Paris se préparait tranquillement. Et la démonstration qui a suivi a été totale.
Le PSG a joué son meilleur football, le plus beau et le plus harmonieux qui soit, au meilleur des moments, dans le match de clubs le plus diffusé et le plus suivi de la planète. Tous les joueurs ont été excellents et le score est aussi mémorable que le contenu, divin. La fête qui suivra sera à la hauteur et le 31 mai est désormais férié dans le coeur des supporters parisiens.
