Les Nantais croient à l'exploit

En déplacement ce soir au Parc des Princes dans le cadre des 8èmes de finale de la Coupe de France, le FC Nantes croit en ses chances malgré un historique peu en leur faveur.

Un coach nantais offensif :

Le club nantais réussit plutôt bien aux Parisiens depuis quelques saisons puisqu'ils restent sur quatre succès d’affilée depuis que Nantes est remonté en L1. Mais pour l’entraîneur nantais Michel Der Zakarian, ce n’est pas une raison de ne pas y croire : « Il faut se dire que la 5ème [rencontre] on va la gagner. Si on n’y croit pas, autant déclarer forfait, on reste chez nous et on perd 3-0 sur tapis vert. Il y a un match à jouer et il nous faut montrer nos qualités »

Et le coach donne les clés de la rencontre à ses troupes : « Il faut aimer courir quand on a le ballon et quand on ne l’a pas. Ils sont plus forts que nous. Ils savent tricher, ils ont toute la panoplie des grandes équipes. Mais il faut les bousculer. Si on est gentils, ils vont nous marcher sur la tête. Par séquences, on avait su hisser notre niveau à l’aller. Si on n’y croit pas, on reste ici… »

Der Zakarian dévoile également ce qu’il attend de ses hommes au niveau tactique : « Nous devrons faire des bonnes courses, des bons appels, être bon dans les transitions et la récupération. Si on enchaîne deux-trois passes on trouvera des décalages »

Des joueurs dans le même état d'esprit :

Du côté des joueurs, le discours est assez similaire, notamment dans la bouche du capitaine Olivier Veigneau : «On n’y va pas pour faire de la figuration. Hormis la lourde défaite (0-5) l’an dernier au Parc, tous les matches ont été disputés et on s’était sentis lésés en décembre. Ça a démontré qu’on était capables de les gêner, de les bousculer, de marquer contre eux. Mais on a vu aussi que, quand on ne défendait pas comme il faut, on morflait. »

Et le discours sur l’arbitrage ressurgit chez l'arrière gauche nantais : « Malheureusement certains joueurs se permettent certaines choses que d'autres ne peuvent pas faire. Il y a des joueurs qui ont un certain vice mais cela fait partie du foot. Il ne faut pas psychoter non plus et se concentrer sur nous-mêmes ainsi que sur la tactique et la technique du match »

Pas peur de Zlatan non plus :

Du côté des défenseurs, c’est le cas de Zlatan qui fait parler. Pour l'arrière droit Issa Cissokho, « il est très imposant, il a plus de kilos que la plupart des autres joueurs. Mais, petit ou grand, je n'aurai pas peur de le fixer dans les yeux. »

Et les deux défenseurs centraux à ses côtés confirment, notamment le grand Papy Djilobodji : « Tous les grands joueurs sont malins, lui, il l’est. C’est sûrement le joueur le plus fort que j’ai eu à affronter depuis que je suis pro mais il ne nous fait pas peur ! » Un discours que l’on retrouve chez son partenaire de l’axe Oswaldo Vizcarrondo : « Je n’ai pas peur de lui. Face à de grands rivaux, j’ai su par le passé sortir victorieux de mes duels. Il n’y a pas de raison d’avoir peur. »

NB : Propos recueillis par l'Équipe, France Bleu et 20 minutes.