A la veille d'un Bayern/PSG qui va compter pour les deux équipes, c'est un Vitinha déterminé et sûr des forces de son équipe qui s'est présenté en conférence de presse. Le milieu portugais n'a pas caché les ambitions du PSG, à savoir gagner à Munich.
Comment repartir de l'avant après une défaite comme celle contre l'Atlético, qui plus est contre une grosse équipe comme le Bayern ?
« C'est la plus grande motivation de jouer un match de Champions League, en plus contre une grande équipe européenne comme le Bayern. On peut pas avoir plus de motivation que celle-là, même si on a perdu contre l'Atlético de la façon dont on a perdu. Jouer la C1 est un rêve d'enfant pour tout le monde et jouer ce type de grand match de Champions League est incroyable donc la motivation est incroyablement haute. »
Ressentez-vous une forme de pression vu les résultats et le parcours ? Cette pression peut-elle être positive et tirer vers le haut le jeu du PSG ?
« On vient ici non pas pour attendre un résultat mais pour gagner »
« Tu as tout dit ! Il faut retirer le positif de cette pression. Bien sûr qu'on sait qu'on doit gagner et il faut gagner. Ce n'est pas décisif parce qu'on sait qu'on n'est pas éliminés si on perd mais on veut gagner tous les matches au PSG et ce n'est pas différent ici. On vient ici non pas pour attendre un résultat mais pour gagner. »
Gonçalo Ramos revient après trois mois de blessure, dans quel état d'esprit est-il ?
« Gonçalo est content, très content. Cela fait deux ou trois mois, je ne suis pas sûr, mais cela fait longtemps. Le terrain manque à tous les joueurs absents un long moment, le fait de jouer, de marquer, c'est normal. Nous, on est là pour l'aider quand il va revenir et voilà. »
Vous êtes arrivés dans le PSG de Messi, Neymar, Mbappé, avec beaucoup de grandes stars. Maintenant, le président a vendu un projet tourné vers l'équipe, autour du coach Luis Enrique. Au quotidien, sentez-vous que le PSG a changé de projet, davantage consacré sur le collectif et le coach ?
« Que ce soit dans le discours du président ou du coach, le type de joueurs qui vient pour l'équipe, même le campus, tu sens dans quel sens le projet va. Moi, j'aime particulièrement ce type de projets et l'équipe, nous tous, est bien connectée à ce type de projet. »
Vous êtes un joueur qui commencez à avoir de l'équipe, en sélection comme en club, comment aider un joueur comme Barcola qui n'a mis qu'un but en Champions League ? Comment le libérer, le débloquer ?
« On ne peut pas demander seulement aux attaquants de marquer »
« Cela va vite, je suis déjà un joueur avec de l'expérience, cela ne fait pas longtemps que j'étais vraiment jeune (rires). Pour Bradley, ce n'est pas une question. Bien sûr qu'il veut marquer à tous les matches, aider l'équipe et qu'on veut tous qu'il marque. Mais ce n'est pas juste Bradley, c'est toute l'équipe. Comme je l'ai déjà dit, on ne peut pas demander seulement aux attaquants de marquer. Dans le dernier match contre Toulouse, ce sont deux milieux et un défenseur central qui ont marqué, c'est ce qui a fait la différence et ça peut encore être le cas demain et dans les matches qui suivent. Si Bradley marque, je suis heureux aussi. »
Kimpembe fait lui aussi son retour dans le groupe, il est au PSG depuis 20 ans et est un peu l'âme du club, qu'est-ce qu'il représente au sein du groupe et dans le vestiaire ?
« Lui, il a de l'expérience (sourire). On est tous vraiment heureux pour lui, cela fait très longtemps qu'il n'est pas là, bien plus que Gonçalo, donc j'imagine la sensation qu'il a maintenant d'être avec le groupe, de voyager, de s'entraîner. On est vraiment tous contents pour lui et je lui ai envoyé un message de soutien : le pire est déjà passé et il faut qu'il prenne du plaisir maintenant. Mais l'équipe, le staff, on est tous très heureux pour lui. »
Quel regard tu portes sur cette équipe du Bayern ? Quels sont ses points forts cette saison ?
« Je suis sûr que si on suit le plan du coach et qu'on donne tout ce qu'on a, on va sortir d'ici avec un résultat très positif »
« On sait qu'on va affronter une très belle équipe, avec des joueurs de classe mondiale. Cela fait pas mal de matches qu'ils n'ont pas encaissé de buts (NDLR : six). On sait bien quelle équipe on a en face. Parmi les points forts, tu peux citer le pressing, je suis sûr qu'ils vont tenter d'en faire demain et, nous, on va essayer de les contrarier. On va bien étudier le plan de jeu, le coach va nous en parler et je suis sûr que si on suit le plan du coach et qu'on donne tout ce qu'on a, on va sortir d'ici avec un résultat très positif. »
Depuis l'arrivée de Luis Enrique, tu as énormément progressé : qu'est-ce qu'il t'a apporté et quelles sont ses consignes sur le terrain ?
« J'ai déjà eu l'opportunité de le dire mais il m'a vraiment beaucoup donné, il m'a amené à un niveau différent. Maintenant, c'est à moi de continuer, de prouver que ce n'était pas juste une année et j'essaye de le faire. Mais ill m'a beaucoup aidé. »
Vous êtes 25e au classement, est-ce que vous estimez que vous faites encore peur aux adversaires, notamment un comme le Bayern ?
« Moi, je suis sûr que oui. Je ne sais pas si tu as demandé au joueur qui était en conférence de presse, Harry Kane je crois (NDLR : oui), mais je suis sûr qu'ils ont beaucoup de respect pour nous et tout le monde sait qu'on est une très bonne équipe, qu'on a de grands joueurs, un grand coach, une bonne dynamique et qu'on peut faire mal dans cette compétition. »
On parle beaucoup de la concurrence chez les gardiens, comment observes-tu la montée en puissance de Matvey Safonov ?
« C'est vrai qu'il a joué et qu'il a été bon et nous, en tant qu'équipe, on est heureux de ça. Si tu as tous les joueurs compétitifs et bien attentifs dans le groupe, actifs, cela fait du bien à l'équipe. Après, qui va jouer entre Arnau (Tenas), Gigio (Donnarumma) ou Safonov, ce n'est pas à moi qu'il faut demander, c'est au monsieur qui arrive après (Luis Enrique). »
Est-ce que tu peux nous confirmer que tu vas bien prolonger avec le PSG, ou au moins que tu es en négociations pour le faire ? Et qu'est-ce que cela représente de te voir offrir un nouveau contrat alors que l'actuel est encore long, jusqu'en 2027 ?
« J'aime la direction que le club prend donc je ne vois pas de raison pour ne pas rester longtemps »
« Ce que je peux dire, c'est que je suis vraiment heureux à Paris. Je me sens bien, ma famille aussi et j'aime ce club. J'aime le type de projets qu'on a dont j'ai parlé, j'aime la direction que le club prend donc je ne vois pas de raison pour ne pas rester longtemps. »