Article

15 pensées rapides sur Bayer Leverkusen/PSG (2-7)

Publié le vendredi 24 octobre 2025 à 18:54 par Philippe Goguet

A froid et quelques jours après le match, voici 15 pensées rapides sur ce Bayer Leverkusen/PSG (2-7) qui restera un match rare autant par son score que par son scénario.

Pourvu que le PSG 2025/2026 ne finisse pas la Champions League aussi précocement que les deux précédentes équipes parisiennes ayant gagné sur le score de 7-2. Contrairement à ses deux devancières, on peut en revanche réellement parler cette fois-ci d'une équipe, ce qui est toujours mieux en matière de football.
Que la joie de Willian Pacho et de ses partenaires après son premier but pour le PSG était belle à voir. Personnnage discret, humble et totalement fiable, l'Equatorien méritait bien un peu de lumière.
Il est bon pour les têtes parisiennes de constater que le n'importe quoi apparu peu à peu à partir du quart d'heure de jeu puis amplifié après l'expulsion d'Andrich jusqu'à celle de Zabarnyi ait été directement puni.
Les dix minutes entre le carton rouge de Zabarnyi et la fin de la la première période sont d'un niveau hallucinant, avec le PSG qui remet les pendules à l'heure d'une façon très impressionnante. A moins que les joueurs aient juste eu peur du savon qui les attendait à la pause...
La différence de niveau entre Kvaratskhelia à gauche et à droite est décidément très importante, à tel point que cela va forcément devenir une question dans les prochains mois sur les gros matches.
Si Nuno Mendes jouait à un poste plus glamour, il accéderait probablement à une reconnaissance bien méritée. Car dixième du Ballon d'Or, il est effectivement parmi les dix meilleurs joueurs de la planète.
Bien qu'ayant été humiliés à domicile, Leverkusen a su proposer quelques séquences intéressantes sur les faiblesses parisiennes, sur les sorties de balle via la largeur pour effacer un pressing désynchronisé des Parisiens ou de simples longs ballons axiaux qui ont troublé une défense centrale en manque de coordination.
La charnière Pacho/Zabarnyi a encore beaucoup de travail devant elle pour être un premier choix. A cet instant, le meilleur partenaire de Pacho dans l'axe est très clairement Marquinhos.
Au moment de remplacer Zabarnyi, il est intéressant de constater que Luis Enrique a choisi Lucas Hernandez plutôt que Lucas Beraldo, alors que le Brésilien est pourtant plus habitué à l'axe droit. A confirmer ce week-end à Brest.
Il est très rare que le PSG évolue à 10, l'équipe étant un modèle de discipline, et il fut donc intéressant de constater le passage en 4-3-2 avec un rôle encore plus libre pour les joueurs offensifs.
C'est possiblement ce passage à 10 contre 11 et le rôle très large demandé aux attaquants qui a poussé Luis Enrique à préférer Ibrahim Mbaye à Gonçalo Ramos au moment de faire des changements.
Désiré Doué a donc retrouvé un rôle de fausse pointe des mois après sa dernière pige dans ce rôle. Il a fallu quelques minutes d'adaptation mais quel final ! La rapidité de l'enchaînement contrôle pied droit puis frappe pied gauche de Doué sur son premier but est digne des plus belles gâchettes du football.
Pas sûr que le PSG recroise cette saison un gardien réalisant une prestation aussi mauvaise que celle de Mark Flekken ce mardi soir.
Les deux derniers déplacements du PSG en Allemagne se sont donc soldés par un écart de cinq buts en faveur des Parisiens.
Ce PSG/Bayern du 4 novembre prochain va être le match le plus qualitatif de la première partie de saison vu ce que montrent les deux équipes chacune de leur côté. Le précédent avait d'ailleurs déjà été la meilleure rencontre de la Coupe du monde des clubs.