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[Interview CulturePSG] Diakhaby : « Au PSG, la différence se ressent au niveau de l’exigence »

Publié le jeudi 18 août 2022 à 20:41 par Dubdadda
Alors que la saison des jeunes va reprendre sous peu, Bafodé Diakhaby, ancien pensionnaire du centre de formation et actuel entraîneur des U15 du PSG, a accepté de répondre en exclusivité à nos questions il y a quelques semaines. Il a notamment été question de sa reconversion en entraîneur, de son travail au quotidien avec les jeunes de la préformation ou de l'évolution des jeunes joueurs.

Son nom ne vous dit peut-être rien mais Bafodé Diakhaby est un nom bien connu chez les observateurs du centre de formation du PSG. Arrivé au club à l’âge de 7 ans, ce talentueux latéral droit doit disputer à l’automne 2008 son premier match de Ligue 1 avec le PSG pour pallier les absences de Sylvain Armand et Mamadou Sakho. Membre de la génération 1989 aux côtés de David N’Gog et Younousse Sankharé, le défenseur est malheureusement victime d'une fracture de la malléole à l'entraînement. Cette blessure dont il ne s'est jamais remis le contraint à arrêter sa carrière en 2015, à l’âge de 26 ans seulement, après des expériences à Compiègne (N2), au FC Brussels (D2 belge) puis au Paris FC (N1).

Son parcours et son arrivée au PSG

Bonjour Bafodé ! Alors que tu évoluais au Paris FC en octobre 2015, tu confiais dans les colonnes du Parisien au sujet de l’arrêt précoce de ta carrière : « Quand le choc est digéré, il faut trouver un nouveau sens à sa vie. Moi, j'ai choisi comme option de rester dans le foot et j'ai agité toutes mes connexions ». L’idée de devenir entraîneur t’avait-elle déjà traversé l’esprit lorsque tu étais joueur ?

« Oui, parce que lorsque j’étais au centre de formation, j’avais passé en parallèle mes diplômes d’entraîneur (initiateur 1 et 2). Dans le cadre de la formation, j’encadrais les mercredis les jeunes de l’école de foot et j’avais pris beaucoup de plaisir. J’avais aimé le fait d’aider le joueur à progresser et je me retrouvais en eux. C’est alors que je me suis dit : ce serait cool d’en faire son métier une fois ma carrière terminée. Dès lors que j’ai été déclaré inapte à la pratique du football, c’était une évidence de m’orienter vers ce métier. »

A ce moment-là, tu as pu compter sur le soutien du Paris FC pour lequel tu es devenu à l’été 2015 entraîneur adjoint des moins de 15 ans DH et membre de la nouvelle cellule de recrutement. Comment s’est passée la transition joueur-entraîneur ?

« À la fin de la saison 2014-2015, j’ai rencontré Pierre Ferracci (président du Paris FC) qui souhaitait que je reste au club. J’ai accepté et suis resté au club avec deux fonctions : entraîneur adjoint U15 à l’Académie et observateur de la nouvelle cellule de recrutement. »

En quoi consistait ton travail au sein de la cellule de recrutement ?

« Cela consistait à évaluer le potentiel des joueurs du club et à détecter les joueurs à fort potentiel des clubs extérieurs franciliens. Cela passait par des observations de matchs, de séances d’entraînement ou des journées de détections. Ce fut une expérience très enrichissante dans l’apprentissage du métier d’entraineur. J’ai pu observer les spécificités des joueurs en fonction de leur catégorie et surtout constater les progressions sur une saison. »

Un an plus tard,tu rejoins finalement ton club formateur et devient éducateur U16 au PSG. Quelles sont les raisons qui ont dicté ce choix ?

« Au Paris FC, c’était compliqué de se projeter contractuellement sur la durée. En parallèle, j’avais l’opportunité de pouvoir revenir au club en encadrant les U16 régionaux. J’avais aussi l’occasion de collaborer avec Laurent Huard, un formateur expérimenté, qui était l’entraîneur des U17 nationaux. Et puis revenir dans son club formateur, ça ne se refuse pas. »

Lorsque les joueurs entrent en centre de formation, le groupe U16 est un peu l’antichambre du groupe U17 même si les meilleurs d’entre eux évoluent très rapidement en championnat national U17. Le gros du travail n’est-il pas sur le plan mental, particulièrement au cours de cette année où certains doivent s’armer de patience ? 

« C’est une catégorie charnière. La transition préformation – formation n’est pas aussi simple pour tous. Même s’ils sont dans un cursus de formation, la notion de performance prend un peu plus de place avec la découverte du championnat national U17 pour les U16 plus matures. En préformation les temps de jeu sont assez équilibrés afin que chaque joueur ait la possibilité de s’exercer et d’expérimenter.

« Certains U16 ont rapidement joué en U17 comme Kalimuendo, d’autres comme Dina Ebimbe ou Diaby ont joué par moment avec les U16 régionaux »

En U16, il y’a plusieurs orientations de projet de formation. Certains joueurs ont la possibilité de jouer en U17 nationaux, d’autres ont besoin d’un certain temps pour se confronter à ce niveau. Par les différences de maturité athlétiques, techniques ou mentales, chaque joueur a son parcours. Par le passé, certains U16 ont rapidement joué en U17 comme Arnaud Kalimuendo, d’autres comme Junior Dina Ebimbe ou Moussa Diaby ont joué par moment avec les U16 régionaux avant d’éclore dans les catégories supérieures. Ce sont des joueurs qui ont pris leur temps et, finalement, ce n’était pas du temps perdu. »

Aujourd’hui, quels sont tes diplômes d’entraineur ?

« Je suis titulaire du BEF (Brevet D’Entraîneur de Football) depuis 6 ans et j’ai dernièrement obtenu le DES (Diplôme d’État Supérieur) qui permet d’entraîner une équipe de niveau N2 ou d’être directeur d’une association / structure sportive. »

Après trois ans à la tête des U16, tu es devenu l’été dernier entraîneur des U15. Comment s’est effectué le changement ? Était-ce une volonté de ta part ou bien une opportunité offerte par le club ?

« Ma première saison j’ai encadré les U16 régionaux à l’association (N.D.L.R. : la section amateurs du club) puis la seconde j’ai été adjoint de Laurent Huard sur la catégorie U17. L’année d’après, j’avais une fonction hybride en tant qu’adjoint des U17 Nationaux et responsable U16 du Centre de formation. 

Après ces 3 saisons, j’avais envie de découvrir une autre catégorie. Je ressentais le besoin d’être encore plus exigeant sur le plan technique avec le joueur, lui donner encore plus de bases éducatives. La préformation est selon moi le bon moment pour inculquer ces éléments. Ayant joué au club durant 14 ans, j’avais à cœur de transmettre certaines valeurs. J’ai donc fait part à la direction de mon intérêt pour un poste en préformation si l’opportunité se présentait. »

Comment définirais-tu ton rôle d’éducateur et en quoi l’être au PSG est différent d’ailleurs ?

« Au Paris Saint-Germain, la différence se ressent au niveau de l’exigence »

« Selon moi, le rôle d’éducateur est assez similaire dans tous les clubs. Il y a le rôle d’ambassadeur qui consiste à s’imprégner et à transmettre les valeurs du club aux joueurs, et le rôle de l’entraîneur qui cherche à faire progresser les joueurs sur tous les aspects. Au Paris Saint-Germain, la différence se ressent au niveau de l’exigence. Il faut viser l’excellence partout, proposer aux joueurs le meilleur, leur demander le meilleur et constamment. Les ambitions sont élevées, former des joueurs de haut-niveau dans un club qui veut être le top. Il faut donc s’en donner les moyens. Cela passe par un esprit d’innovation, de recherche, et de projection sur le très haut niveau. »

La préformation au PSG

Comment est organisée la détection des talents pour la préformation PSG ?

« Il y a des échanges avec la cellule de recrutement dirigée par Pierre Reynaud et son équipe qui quadrille toute la région et qui détecte les talents. »

Lorsque tu étais en préformation, vous jouiez généralement le championnat des moins de 14 ans fédéraux puis des moins de 15 ans DH lors de la deuxième année. Depuis plusieurs saisons, il a été décidé de disputer uniquement des matchs amicaux et tournois internationaux. Quel regard portes-tu sur cette décision ?

« Cela a été une réflexion menée à l’époque par Cédric Cattenoy et la direction du club. L’idée était de donner aux joueurs la possibilité d’être plus frais, physiquement ou mentalement avant leur entrée en formation. Depuis cette nouvelle organisation, le nombre de blessures a diminué. Il y avait aussi une volonté sociale pour le joueur de pouvoir encore profiter de sa famille avec deux jours de repos le week-end.

« Les matchs doivent avant tout servir à évaluer et à faire progresser »

Les matchs sont les mercredis ou certains samedis de début de vacances face à des clubs étrangers, d’autres centres de préformation, des pôles espoirs ou des équipes régionales plus âgées, les joueurs ont la possibilité de jouer des matchs qui sont d’un niveau très élevé à leur âge. Se joignent à ces rencontres de multiples tournois internationaux au cours de la saison. Afin que nos joueurs gardent un esprit compétitif, les U15 participent à la Coupe de Paris. C’est le mix de tout cela qui rend la formation plus riche. Les matchs doivent avant tout servir à évaluer et à faire progresser. »

Comment choisissez-vous les adversaires que vous affrontez en match amical ? J’imagine que les rencontres face à des clubs étrangers sont particulièrement enrichissantes.

« L’idée est de découvrir un autre football, une autre culture, un autre rythme de match, d’autres vices. Face à des clubs étrangers, les temps de possession sont souvent partagés, il faut défendre davantage et plus longtemps, ce qui rend la formation plus complète. Quand on essaye de sensibiliser un joueur sur l’aspect défensif à l’entraînement et que, à chaque match, il a souvent la possession du ballon c’est très compliqué. S’il est amené à défendre davantage, cela prend donc encore plus de sens. »

Il vous arrive de jouer des rencontres face à vos homologues marseillais. Est-ce une rencontre déjà spéciale à cet âge-là ?

« C’est toujours particulier. Malheureusement à cause du COVID cela fait deux ans que c’est en suspens. Ce sont des matchs riches où l’on développe le sentiment d’appartenance ou encore la gestion émotionnelle. Ils sont très intéressants à évaluer. »

Le duo Carles Romagosa / David Hernandez a introduit à son arrivée de véritables séances tactiques. Dans les tribunes du Camp des Loges, nous avions remarqué que des jeunes pensionnaires du centre prenaient chaque semaine à tour de rôle des notes en observant un match. Comment tentes-tu d’inculquer des principes de jeu à tes jeunes joueurs ? En quoi consiste le travail tactique en préformation ?

« Le travail tactique était mis en place bien avant l’arrivée de Carles et David. En ce qui concerne la pédagogie, elle a effectivement changé. Les joueurs sont sensibilisés aussi à l’extérieur des terrains.  Comme exemple, le joueur U14 ou U15 blessé peut être amené à observer et analyser son coéquipier jouant au même poste que lui. 

« Le socle prioritaire reste le développement de la technique (contrôle, passe, conduite, dribble) et de la perception (prise d’information, orientation) »

L’analyse vidéo s’est développée aussi avec des séances spécifiques individuelles ou par groupe. En préformation, nous essayons de varier les formes pédagogiques afin que les joueurs puissent assimiler plus simplement les contenus. Concernant le travail tactique, l’idée est plutôt de développer la tactique individuelle avec des relations à 2, 3 joueurs maximum. Le socle prioritaire reste le développement de la technique (contrôle, passe, conduite, dribble) et de la perception (prise d’information, orientation). »

Est ce qu’il t’arrive d’ailleurs de débriefer un match marquant (une affiche en Ligue des Champions par exemple) avec tes joueurs ?

« Leur rythme est élevé et mis à part les matchs du PSG pour lesquels ils ont une autorisation, ils se couchent tôt. Quand ils ont vu le match en entier, il m’arrive de les questionner et leurs analyses sont très pertinentes. »

Est- ce que tu débutes chaque saison avec une tactique prédéfinie et fruit d’une réflexion commune avec Thomas Leyssales (entraîneur U14), ou bien adaptes-tu chaque saison ton dispositif selon les profils des joueurs dont tu disposes ?

« C’est un mix de tout. La construction d’un modèle de jeu se repose sur de nombreux piliers comme les valeurs du club, l’identité de jeu de l’équipe première, ou le profil de nos joueurs. Au fil des années nous avons construit un modèle de jeu assez flexible en préformation, optimisé pour les qualités de chacun, avec une liberté expressive et créative. Il respecte les orientations de la direction sportive du club. 

Une fois le modèle défini, nous formalisons un système d’entraînement où interagissent nos principes de jeu et les différentes dominantes (techniques, tactiques, mentales, et athlétiques) requises. Ce modèle de jeu reste sans cesse en évolution. »

On lit souvent que les jeunes sont moins passionnés par le foot qu’avant. Est-ce que tu partages cet avis ?

« Les centres d’intérêts autour du football sont différents en fonction des générations. Je trouve que l’on a beaucoup moins de présence dans les city stades, dans les fives, dans ces endroits où la pratique non structurée est importante pour le développement du joueur. C’est dans ces moments-là que le joueur progresse énormément. À nous éducateurs de trouver les bons leviers pour les sensibiliser aussi. Depuis plusieurs saisons en préformation, nous essayons de recréer par moment en séance ce contexte « foot de rue » qui caractérise nos joueurs. Dans ces moments-là, certains joueurs nous surprennent et cette forme de passion ressurgit. »

Lorsqu’un joueur entre au centre de préformation, l’idée est le fixer à un poste pour son entrée au centre de formation ou bien s’agit-il avant tout de développer la polyvalence du joueur ?

« Il faut trouver un équilibre. Il y a cette volonté donner un poste prioritaire afin qu’il ait des repères de jeu et d’apprentissage, mais il est possible de l’initier à d’autres postes dans le but de développer ou d’améliorer d’autres qualités. »

Ce qui fait un excellent U15 fera t’il forcément un bon U19 ou pro ?

« Chaque parcours est différent. Certains franchissent l’étape U15 sans trop de problèmes, d’autres éprouvent plus de difficultés. Il n’y a pas de vérité, notre but est de les accompagner au mieux. Il faut aménager la route de chacun. »

Dix ans après la Manchester United Premier Cup au Camp des Loges (N.D.L.R. : un tournoi de jeunes international), je me souviens encore de la performance de Mbaye Niang en U15 avec Caen face au PSG. Comment gérer des joueurs avec une telle précocité ? Faut-il privilégier le surclassement systématique ou bien le fait de faire ses gammes dans sa catégorie d’âge ?

« Les années « préfo » sont des années importantes dans l’acquisition des basiques. Ce sont des années où le joueur a besoin de confiance pour s’épanouir et progresser. Il est important qu’il répète ses gammes dans sa catégorie. Certains joueurs sont surclassés car ils sont très précoces avec des aptitudes supérieures avec une forte maturité mentale, comme Warren Zaïre Emery par exemple. »

Le monde du foot, notamment chez les jeunes, a énormément évolué cette dernière décennie. Est-ce que dans tes fonctions tu protèges aussi tes joueurs des sollicitations (notamment en limitant l’accès aux entraînements) ?

« Sur décision du club, nos joueurs s’entraînent à huis clos. Le joueur est plus « focus » dans un cadre strictement professionnel. Le vendredi, la séance est ouverte aux familles. Elles peuvent échanger avec les responsables extra-sportifs, éducatifs ou les membres du staff technique si besoin. Pour protéger les joueurs, il y a en parallèle un travail de sensibilisation mis en place par le club, pour accompagner les joueurs et les familles dans ce sens. »

En tant qu’entraîneur, gères-tu uniquement le sportif ou bien es-tu amené aussi à réaliser un travail éducatif plus large que ce soit au niveau du suivi de la scolarité ou des thématiques telles que l’utilisation des réseaux sociaux ?

« Ma fonction principale est éducateur. Chaque action sportive est associée à un message éducatif. Le projet de préformation repose sur 3 volets : sportif, scolaire et éducatif. Bien qu’il y’ait des personnes habilitées à intervenir au sein du club, cela m’arrive de participer à des actions extra-sportives. »

Est-ce que le nouveau centre d’entraînement est un sujet de discussion parmi les plus jeunes joueurs du club et constitue-t-il un atout aujourd’hui pour attirer les meilleurs espoirs au Centre de préformation ?

« Oui, jeunes et staff, nous avons tous hâte. Tout le monde travaille dur pour découvrir ce centre de grande qualité et exercer sa fonction dans ces belles conditions. »

Quelles sont les relations que tu as avec le staff du centre de formation ?

« Les relations sont saines. Il y’a eu des échanges permanents avec Nicolas Damont (responsable U16 et entraîneur des U17 régionaux). Cette année beaucoup de U15 ont pu évoluer en U17 Régionaux. Il y a un échange aussi sur les joueurs que l’on a pu avoir les années précédentes, pour suivre leur évolution. »

Quel bilan tires-tu de la saison avec tes U15, sur le plan individuel comme collectif ?

« Le bilan est positif après deux années entachées par le COVID et une génération qui n’a pas toujours pu s’entraîner à 100 %. C’est une génération talentueuse avec beaucoup de joueurs en retard de croissance. Il faudra être patient même si certains ont déjà fait de gros progrès. »

Sens-tu la starification de certains joueurs ?

« Nos joueurs sont très sollicités mais le but est de leur faire prendre conscience que leur avenir se joue sur le terrain et non sur les réseaux sociaux »

« Nos joueurs sont très sollicités mais le but est de leur faire prendre conscience que leur avenir se joue sur le terrain et non sur les réseaux sociaux. Il y a un gros travail effectué au quotidien pour que nos joueurs grandissent avec le sens de la modestie et de l’humilité. Leurs familles avec des valeurs extraordinaires œuvrent aussi dans ce sens. »

La formation au PSG

En 2006, tu es sous contrat aspirant au sein d’un club qui pointe alors à la 21ème place du classement des centres de formation. En 2019, le PSG s’est hissé à la première place pour la première fois et la qualité de la formation parisienne est aujourd’hui unanimement reconnue, comment expliques-tu ce bouleversement ?

« J’ai connu la première année où Bertrand Reuzeau et David Bechkoura sont arrivés. Nous avions terminé champion de France U19. Je pense que cela a été un processus. Le fruit du travail de tous les formateurs qui ont œuvré afin que le club se développe progressivement. L’augmentation des moyens humains et l’amélioration des infrastructures ont été bénéfiques dans le développement des joueurs. »

Son avenir d’entraîneur

Tu termines actuellement ta septième année de travail auprès de jeunes footballeurs. Est-ce que tu as une idée de plan de carrière ? Souhaites-tu par exemple rapidement basculer vers le football adulte ? 

« Je prends du plaisir à la préformation. Mon plaisir aujourd’hui est dans l’accompagnement du jeune joueur. »

Tu as côtoyé Thiago Motta durant son année à la tête des U19 Nationaux. Son travail a été unanimement reconnu, avez-vous échangé ensemble au cours de la saison ? 

« J’ai eu l’occasion d’échanger un petit peu lors de son passage, sur sa conception du jeu. C’était très plaisant à regarder, une année riche pour les joueurs. »

Ton parcours ressemble fortement à celui de ton collègue lyonnais Gueïda Fofana, entraîneur actuel de la réserve après avoir stoppé sa carrière en raison de graves soucis à la cheville. Est-ce qu’il vous arrive d’échanger sur vos expériences professionnelles ?

« Oui cela nous arrive d’échanger de temps en temps, c’est une personne compétente et inspirante, qui s’est reconvertie avec brio. »

Saad Ichalalène (ancien coach U14 actuellement en poste en Malaisie), Arnaud Amaouche (entraîneur adjoint U14 au PSG)… Faut-il avoir forcément été latéral droit pour occuper un poste au sein de la préformation au club ?

« C’est le hasard (rires). Le réel point commun, c’est nous que sommes des enfants du club et que nous souhaitions simplement transmettre aux jeunes ce que le club nous a donnés. »


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