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30 pensées rapides sur PSG/Bayern (1-2)

Publié le mercredi 5 novembre 2025 à 13:36 par Philippe Goguet
Au lendemain d'un match de très haut niveau à propos duquel il y a beaucoup de choses à dire, voici 30 pensées rapides, à froid, sur ce PSG/Bayern (1-2) aux multiples visages et aux nombreux rebondissements.
Au lendemain d'un match de très haut niveau à propos duquel il y a beaucoup de choses à dire, voici 30 pensées rapides, à froid, sur ce PSG/Bayern (1-2) aux multiples visages et aux nombreux rebondissements.
  1. Pour la première fois de 2025, le PSG est vraiment tombé contre une équipe meilleure que lui. Chelsea avait gagné plus largement, mais la domination collective à onze contre onze des Bavarois a été sans égal et bien supérieure au très bon plan de jeu des Anglais.
     
  2. A onze contre dix, le PSG a fait reculer le Bayern dans des proportions que les fans allemands n'avaient probablement jamais connues. Mais cette configuration était un cadeau empoisonné pour ce Paris sans Dembélé et Doué, ses deux joueurs les plus à même de déséquilibrer un bloc pareil.
     
  3. Le PSG est, à cet instant de la saison, incapable d'évoluer au niveau auquel a évolué le Bayern en première période. Le constat est dur, si ce n'est implacable, mais il s'explique aussi par les états de forme, une excuse juste et d'ailleurs utilisée par Luis Enrique. 
     
  4. Comme l'a justement dit l'un des dirigeants historiques du Bayern, le niveau de jeu général de la partie n'avait rien à voir avec un match de poules, plutôt déjà une rencontre entre quarts de finaliste si ce n'est plus.
     
  5. Les buteurs et passeurs parisiens du duel précédent, Doué, Neves, Dembélé et Hakimi ont d'ailleurs tous beaucoup manqué, entre temps de jeu réduit et physiques incertains. 
  6. Dans ce qu'il a proposé collectivement en première période, le Bayern n'a pas été très différent de juillet dernier, avec un plan de jeu ultra agressif sans le ballon. La déception vient probablement du fait que le PSG a fait encore moins bien qu'à l'époque. Le recrutement de Chevalier était censé apporter un plus dans ce domaine, Donnarumma ayant littéralement arrosé le 5 juillet dernier à Atlanta, cela n'a pas été visible ce 4 novembre.
     
  7. Cher Luis Enrique, merci pour le petit folklore de la première période en tribune mais à l'exception du premier match contre l'Atalanta, votre équipe n'a pas réussi une seule bonne première mi-temps depuis que vous avez adopté ce mode de fonctionnement. Et vu à quel point elle était en perdition en première période, il semblerait que vous lui manquiez peut-être plus que vous ne l'imaginez.
     
  8. Si Kvara voulait montrer qu'il ne souhaite plus jouer qu'à gauche désormais, il ne s'y prendrait pas autrement. Mais la forme du Géorgien ne donne vraiment pas envie de lui offrir sur un plateau ce qu'il demande.
     
  9. Le Bayern a eu raison de gagner du temps de la sorte en seconde période vu comment l'arbitre M. Mariani a géré la chose. Manuel Neuer n'a pris qu'un carton jaune, les Bavarois ont dû manger pas loin de dix minutes de temps de jeu de la sorte et les arrêts de jeu ont été de cinq minutes à peine. Le calcul a été bon et payant tandis que l'UEFA doit s'interroger sur la prestation de son arbitre.
     
  10. Il y a un côté absolument détestable dans la façon dont le Bayern sort la carte Musiala pour justifier la grave blessure subie par Hakimi, comme si le fait que le milieu offensif bavarois ait été blessé contre Paris il y a cinq mois leur offrait le droit de fracasser un joueur parisien. 
  11. La façon dont le PSG a tenté de contourner le bloc bavarois en seconde période n'était pas inintéressante du tout, avec un vrai travail dans la largeur pour ouvrir des lignes de centre ou de passes puis des courses diagonales pour couper les tentatives en question. A ce petit jeu, Lee a été excellent et a bien montré la qualité de son pied gauche. Des Neves ou Ruiz à 100% auraient également été des plus utiles.
     
  12. Il n'y a pas vraiment de honte pour Marquinhos à être dominé par cet Harry Kane, dans les 10 meilleurs joueurs de la planète cette saison, mais l'erreur faite sur le deuxième but est en revanche hallucinante pour un joueur avec son expérience. Comment le capitaine parisien, qui subit depuis une demi-heure un pressing bavarois d'une intensité à peine croyable, peut s'imaginer être tranquille pendant 5 secondes ?
     
  13. Il aura rarement autant été ressenti à quel point les deux équipes se détestent, tout en se respectant énormément sportivement. Les Bavarois voulaient faire mal, dans le jeu avant tout évidemment, mais on a aussi senti leur peur des Parisiens durant toute la seconde période.
     
  14. Ce match a dans l'ensemble largement confirmé que le PSG n'est pas du tout prêt, à beaucoup de niveaux, quand le Bayern l'est déjà. Mais les vérités de l'automne ne sont que très rarement celles du printemps.
     
  15. C'est particulièrement rare pour le souligner mais Luis Enrique a fait une sorte de mea culpa à propos de son utilisation des joueurs qui revenaient de blessures. Le coach regretterait-il d'avoir aligné Dembélé, même si sa blessure n'a rien à voir avec la précédente ? 
  16. L'entrée de Mayulu à la place de Hakimi juste avant la pause, consommant le deuxième des trois temps de changements disponibles, ressemblait à du gâchis sur le coup. Mais quand Kane frôle le KO quelques secondes plus tard, il apparaît finalement que c'était probablement la bonne décision, Paris ayant déjà du mal à gérer le Bayern à 11 contre 10 sur cette fin de période.
     
  17. Arrogant avant le match, terriblement fort en première période, odieux au moment de la blessure de Hakimi, truqueur et insupportable en seconde période, le Bayern a étalé une panoplie de méchant digne des plus grands films. Une attitude qui semblait aussi terriblement naturelle. 
     
  18. A l'heure où les supporters parisiens se désespèrent de voir que le PSG n'a pas de doublure à Hakimi, il est intéressant de constater que les deux meilleurs arrières droits du Bayern depuis dix ans sont Joshua Kimmich et Konrad Laimer, deux milieux de terrain axiaux qui ont été positionnés à ce poste pour dépanner et ont su en prendre la mesure. Laimer y était très quelconque au départ, il est devenu une très solide option.
  19. L'intensité de la première période a été d'un niveau rarement vu, même en Champions League. Le Bayern, via son capitaine de route Kimmich, a reconnu avoir joué dans des sphères qu'il ne pensait pas atteignables, signe que Paris est aussi tombé face à une équipe jouant à son plus haut niveau possible.
     
  20. Le Bayern a raison de célébrer son triomphe à Paris, ce qui dit aussi tout de la dimension prise par le PSG, mais le match à gagner était bien celui du 5 juillet dernier plutôt que celui-ci.
     
  21. Le malheureux Barcola se verra reprocher son duel perdu face à Neuer à la demi-heure de jeu mais quel contrôle en pleine course il avait réussi auparavant, tapant le ballon de la semelle sans en perdre réellement le contrôle.
  22. Il y a un an pile, le PSG perdait également à domicile sur le score de 2-1 contre l'Atlético Madrid. Le scénario avait été très différent mais il reste finalement un peu de la célèbre crise de novembre au PSG.
     
  23. Le petit ballon piqué que tente Warren Zaïre-Emery face à Neuer n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui qu'il avait réussi face à Oblak dans une situation assez similaire.
     
  24. A l'échauffement, Luis Enrique faisait encore répéter leurs gammes à Kvara à droite et Barcola à gauche, avant d'inverser au coup d'envoi. Une petite feinte, dont il est coutumier, ou une hésitation jusqu'au coup d'envoi ?
     
  25. Manuel Neuer est toujours un monstre à 39 ans et le best-of de ses matches contre le PSG serait probablement un cauchemar de dix minutes tant il a dégoûté des joueurs parisiens depuis maintenant près de dix ans. 
     
  26. Si cette défaite n'a rien de catastrophique pour la suite de la saison, elle exclut tout de même pratiquement le PSG de la course à la première place. Et pour être certain de rester dans le top 8, il faudra probablement gagner trois des quatre derniers matches. Dont le prochain face à des vieilles connaissances
  27. Nuno Mendes a peut-être un peu trop entendu qu'il était le meilleur arrière gauche de la planète vu certaines de ses tentatives balle au pied. Face à un adversaire d'un tel calibre, quelques uns de ses choix étaient vraiment hors de propos et ont d'ailleurs été immédiatement sanctionnés.
     
  28. La façon dont Kimmich a éteint Vitinha en première période a aussi rappelé la place de l'Allemand dans la hiérarchie des milieux de l'élite mondiale. Vitinha avait déjà beaucoup souffert de ce plan de jeu ultra-agressif en juillet dernier, il n'a pas su s'adapter cette fois-ci non plus.
     
  29. Lee Kang-in meilleur Parisien de PSG/Bayern, qui aurait pu l'annoncer le 28 août dernier au moment du tirage au sort ? Probablement personne, alors que bon nombre de supporters parisiens pestaient contre le fait que Paris avait refusé une offre de Nottingham de 30 millions plus 30 de bonus pour le Sud-Coréen. 
     
  30. Un partout dans les confrontations en 2025, balle au centre, et vivement que l'on se recroise vu les nouveaux comptes à régler. De par la rivalité naissante entre deux équipes dont les principes de jeu se ressemblent finalement pas mal, qu'il serait bon que ces deux équipes se retrouvent à Budapest le 30 mai prochain. 

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