Dans le creux de la vague actuellement, Lucas s'est confié à ESPN sur cette période difficile, son admiration pour les deux buteurs du PSG, son plan de carrière ou encore son rapport fort avec Paris.
Les propos de Blanc sur le fait qu'il doit progresser :
« Je suis d’accord. Je travaille dur pour m’améliorer. Parfois j'en paie le prix car je pense toujours à l’équipe en priorité et ensuite à moi-même. J’aide mon équipe avec mon travail défensif et parfois je n’ai pas le temps de me positionner dans la surface et de marquer. Je ne suis pas un buteur. Je sais que je vais devenir plus efficace. La chose la plus importante, c'est que j’ai cette mentalité, que je cherche toujours à m’améliorer. »
Cavani et Ibrahimovic, modèles d'efficacité :
« Par dessus tout, j’observe leurs mouvements et leur positionnement dans la surface de réparation. Ibra et Cavani sont presque parfaits dans ce domaine. Ils sont toujours en bonne position pour marquer. Cavani est vraiment, vraiment un buteur. C’est naturel pour lui, je pense qu'il sait à chaque fois où le ballon va atterrir. Peut-être qu’avec plus d’expérience, je m'améliorerai dans ce domaine. »
Le Barça, modèle à suivre ?
« La saison dernière, le Barça a eu des premiers mois moyens mais ils sont montés en puissance au cours de la seconde partie de saison avec Neymar, Messi et Suarez, c'était magnifique. Mais ils ne sont pas invincibles, tout peut arriver en football, on l'a vu à la Coupe du Monde avec le Brésil. »
Son plan de carrière :
« Rester 10 ans en Europe, écrire mon histoire ici, gagner des titres, rester en équipe nationale puis revenir au Brésil, rejouer pour Sao Paulo et prendre ma retraite.»
Son adaptation à la vie parisienne :
« J’adore être à Paris. Je veux écrire l’histoire ici. Je sens que je peux gagner la Ligue des Champions avec le PSG. Ce n’est pas juste le club, c’est aussi la vie à Paris qui est magnifique et c’est pourquoi je souhaite rester longtemps ici. Les gens ici savent où je vis, certains viennent me voir presque tous les jours mais je peux aller me balader sur les Champs-Elysées ou à la Tour Eiffel, c'est tranquille. [...] Au début, ma famille et mes amis me manquaient beaucoup. Les Brésiliens sont très proches de leur famille. Même dans les moments difficiles, on est toujours ensemble, heureux, contents. Ici, les gens sont plus froids. Maintenant, cela va mieux car je vis avec ma mère, mon beau-père, ma petite amie. Je ne peux me plaindre de rien. Je fais ce que j'aime : jouer au football. Et je vis dans la plus belle ville du monde. Nous avons un super groupe de Brésiliens ici. Nous sortons, nous mangeons ensemble. C'est la culture brésilienne : être toujours ensemble, heureux, avoir des pensées positives. Cela m'aide.»
Ses rapports avec les supporters :
« Marseille est à l'opposé de Paris. A Sao Paulo, il y a quatre grands clubs dans la ville. Il y a de la violence. Quelques fois, quand vous sortez dans Sao Paulo, vous rencontrez un supporter d’un autre club, et ce n'est pas sympa. Quand vous perdez un match, vous ne pouvez pas sortir de chez vous parfois. Ici, il y a plus de respect. Si on ne gagne pas, on peut toujours aller manger au restaurant avec sa famille. Parfois, quand je sors avec ma copine et mon chien, je croise des supporters et ils disent : ‘Regardez, c’est Lucas, une photo !’. C’est sympa. Je n’ai jamais connu de mauvaise expérience ici »
Sa fameuse percée contre l'OM :
« Je pense que c'est ce qui rend le sport beau : les actions que les gens n'attendent, auxquelles ils ne croient pas. Je tente de jouer de façon efficace, mais aussi de belle façon. Je joue pour donner du plaisir. J’y ai pensé pendant une semaine, deux semaines, un mois. C'est une caractérirstiqe de mon jeu, dribbler, aller vers le but. Un jour, je marquerai un but comme ça ».
