Menace de l’UEFA, clubs anglais absents, pas de membre permanent, le point sur la SuperLeague v2

Alors que les matchs retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions vont commencer la semaine prochaine, le projet SuperLeague vient d’être relancé dans les médias. Aleksander Ceferin est intervenu lors d’une conférence sur le futur du football. Le président de l’UEFA n’a d’abord pas hésité à tacler les clubs participant à cette compétition : « Ils ont d’abord lancé cette idée absurde en pleine pandémie. Puis, nous entendons qu’ils en lancent une autre dans une guerre. Ils doivent vivre dans un monde parallèle. Ceux qui veulent jouer en SuperLeague ne pourront pas participer aux compétitions organisées par l’UEFA. » 

Cette annonce tombe logiquement pile au moment où le nouveau format de cette compétition est sorti. Comme annoncé en premier par le média allemand Wirtschaftswoche en octobre dernier, la SuperLeague sera composée de deux ligues de vingt membres. Aucune équipe ne sera automatiquement qualifiée, un des gros points de discorde de l’ancienne version, les clubs se qualifiant grâce à leurs résultats dans leurs championnats respectifs. Enfin, le nombre de matchs annoncé lors de la première version sera réduit. Le projet aurait, selon le journaliste Arancha Rodriguez, été transmis à l’Union Européenne pour validation. 

Cependant, la formation de cette nouvelle SuperLeague rencontre déjà des soucis. Selon le Telegraph, l’idée d’abandonner les membres permanents doit, juridiquement parlant, d’abord être validée par les onze membres d’origine : Arsenal, Manchester City, Manchester United, Chelsea, Liverpool, Tottenham, le Milan, l’Atlético, l’Inter ainsi que les trois membres encore dans ce projet, le Real Madrid, Barcelone et la Juventus, pour qu’elle puisse être appliquée.  

De plus, le même Telegraph nous apprend que ces six clubs anglais ne veulent pas revenir dans cette SuperLeague en l’état actuel des choses. Si cette version, dirigée par Florentino Pérez, de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa semble plaire aux dirigeants de ces trois grands clubs, Aleksander Ceferin en a quant à lui marre d'en parler :« Je suis fatigué de ce projet. » La grande majorité des fans de football européens peuvent le comprendre.