A 9 contre 11 pendant 55 minutes, la réserve du PSG arrache un nul miraculeux (2-2)

La composition :

Suite à l'expulsion rapide de Descamps, Nkunku a été sacrifié et le PSG a joué en 4-2-3, D'Almeida et Pereira de Sa se plaçant sur la même ligne. Le PSG est ensuite passé en 4-2-2 après l'expulsion de D'Almeida.

Le match :

Alors que les Parisiens semblent bien partis, la partie bascule dès la 2ème minute quand l'ailier gauche adverse est lancé dans la profondeur et dribble Descamps. Le goal parisien laisse traîner les mains et le fauche, s'offrant un doublé gagnant : penalty et carton rouge. C'est transformé et Paris commence réellement la rencontre avec un sacré handicap puisque Aggoune est crucifié dès son entrée (0-1, 5e). Paris n'est pas abattu mais frôle encore la correctionnelle sur un lob de près de 40m qui passe de peu au-dessus puis une tête trop croisée sur un coup-franc. Le PSG est en permanence sur le fil du rasoir vu sa volonté de jouer malgré les circonstances et il est proche d'être payé sur quelques contres mais il se tire une seconde fois une balle dans le pied par d'Almeida. Le milieu subit une faute et se venge d'un coup proche de l'entrejambe. L'arbitre ne le loupe pas et l'expulse, réduisant le PSG à 9 alors qu'on joue seulement la 35ème minute. 

Le match apparaît fini dans les faits bien qu'il reste plus d'une mi-temps à jouer. Les Parisiens sont trop démunis pour espérer quoi que ce soit mais les visiteurs ne mettent pas la tête des locaux sous l'eau. En deuxième mi-temps, alors que la nuit tombe et que le match s'anesthésie peu à peu, la rencontre continue d'être folle sur un éclair : Augustin crée un contre avec ses dribbles et lance Ongenda côté gauche. Hervin s'avance, est contré mais parvient à servir Augustin dans la surface qui dribble le gardien et marque (1-1, 52e). Le miracle a donc eu lieu et le PSG est revenu.

Il reste désormais à fermer la boutique et le coach parisien sort un attaquant (Taufflieb) pour un défenseur (Batubinsika) afin de tenir. Le PSG se met clairement en défense et Croix tente de plus en plus sa chance. C'est rarement cadré mais Paris a très chaud à quatre reprises coup sur coup à un quart d'heure de la fin. La cinquième est finalement la bonne quand le n°11 adverse, le meilleur joueur de Croix, est trouvé de près dans la surface et claque une tête décroisée imparable (1-2, 76e). 

Le PSG ne rend pas les armes pour autant et Ongenda sollicite fortement le gardien adverse sur deux coup-francs superbes de plus de 20m. Paris attaque un peu comme il peut mais c'est malheureusement juste vu l'infériorité numérique. Ongenda prend son rôle de cadre au sérieux et c'est encore lui qui fait la différence, certes avec un peu de chance, quand son centre depuis la gauche n'est pas dévié par Meïté mais finit bel et bien au fond après avoir touché le montant, trompant le gardien (2-2, 89e).

Le PSG arrache finalement un match nul mérité vu le courage démontré et le talent de ses attaquants. C'est un moindre mal vu les circonstances et Paris s'en contentera.