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Bastia/PSG (4-2), les performances individuelles

Publié le dimanche 11 janvier 2015 à 11:06
Retour sur les prestations individuelles des joueurs du PSG à Bastia hier.

Douchez : Comme un symbole, il perd face aux coéquipiers d’Areola, qui sera peut-être amené à prendre sa place dans l’effectif parisien l’an prochain. Il n’a pu que constater les dégâts sur les quatre buts, sans être en faute ni décisif à chaque fois. Avant que son équipe ne sombre, il avait montré des faiblesses dans son jeu au pied.

Van der Wiel : Bis repetita après sa main à Metz qui avait déjà coûté un pénalty face au même arbitre, à l’époque sans conséquence. Cette fois, la transformation de Boudebouz a initié la chute de la maison parisienne et le Néerlandais ne s’est jamais remis de cette erreur. Visiblement pas serein et trop isolé dans un couloir que Lucas et Verrati à son entrée ont, comme souvent, déserté, il n’a jamais pesé et ses centres n’ont rien donné. Surtout, il a beaucoup trop joué en retrait, signe de sa fébrilité.

Thiago Silva : Le capitaine a été à l’image de son équipe : d’abord intraitable défensivement et alerte dans la lecture du jeu adverse, avant que sa sérénité ne s’étiole progressivement. Sur le 3ème but, il manque une passe et glisse, occasionnant le corner qui a précédé le bijou de Palmieri, puis il lâche totalement le même Bastiais sur le quatrième but en fin de match. Le Brésilien a encore flanché quand c’est devenu difficile et c’est de très mauvais augure pour la suite.

David Luiz : Un match assez différent pour l’autre Brésilien de la charnière centrale, parfois inspiré et parfois en retard au duel, au sol comme dans les airs. Sa responsabilité n’est pas directement engagée sur les buts mais il n’a pas rassuré. Mais comment l’aurait-il pu alors que lui-même a semblé gagné par le doute, en témoignent ses placements trop bas avec Silva qui ont contribué à étirer dans la longueur le bloc parisien en fin de match.

Maxwell : Son début de match pas dans le bon tempo, alors que son équipe dominait les débats, a été annonciatrice de la suite. Il dort au marquage sur le but de la tête de Modesto juste avant la mi-temps, et comme un symbole de son manque de maitrise, il glisse en fin de match alors qu’il suivait le centreur décisif Keita de trop loin. Peut-être un problème de remise en route alors qu’il a peu joué contre l’Inter et pas du tout à Montpellier.

Cabaye : Moins accrocheur qu’à Ajaccio où il avait fait du bien dans le registre de l’agressivité, l’international français a toutefois délivré une sublime ouverture longue sur l’ouverture du score de Lucas. Sorti prématurément à la 54ème suite à une douleur au pubis, Verratti l’a remplacé et il n’a pas changé le cours d’un match qui échappait déjà aux visiteurs. Il s’est beaucoup marché dessus avec les autres milieux et il n’a pas su organiser le jeu d’une équipe menée au score deux minutes après son entrée.

Rabiot : C’est l’un des rares éléments parisiens qui avait parfois déçu à Montpellier de par sa nonchalance, et Rabiot a été l’un des impliqués à Bastia. Comme souvent, ses incursions dans la surface adverse ont immédiatement apporté le danger et il a été récompensé du deuxième but sur un tir bien croisé. Moins à l’aise physiquement à mesure que le match progressait, il a un peu plus raté sur la fin au coeur d’un entrejeu saturé et trop lent pour déstabiliser un adversaire bien replié.

Pastore : Pour faire simple, on va dire que l’Argentin a été moyen dans une première mi-temps où il a tout de même bien décalé Rabiot dans une position difficile sur le second but, et à la rue en seconde. Quelques trop rares décalages n’ont pas suffi à enrayer une prestation qui a décliné tout du long dans ses transmissions, et au duel il a singulièrement manqué de tranchant. Il a sombré avec le reste du navire, jusqu’au dernier but sur lequel il perd le ballon à l’origine de la contre-attaque bastiaise.

Lucas : Il avait parfaitement commencé avec un lob magistral sans rebond ni contrôle pour l’ouverture du score, et il aurait même pu doubler la mise dès la 13ème mais il a trop croisé son tir côté droit. Dans tous les bons coups dans le jeu, il a en plus délivré de bons coups francs, dont un sur lequel sa passe au sol a trouvé Thiago Silva, mis en échec par la transversale. Ca a été plus dur à la fin entre choix moins inspirés et placement trop axiaux.

Matuidi : Il était à nouveau ailier gauche cinq jours après son match à Montpellier dans une position similaire, et ça n’a pas été une réussite. Paradoxalement (mais logiquement puisque ça n’est pas son poste), sa seule bonne action a été sans le ballon, avec un pressing qui a précipité le but du 2-0. Pour le reste, il a été fantomatique et n’a jamais su se rendre disponible dans des intervalles qu’il sait d’habitude occuper. Remplacé par Bahebeck qui a fait de son mieux dans le marasme ambiant et il a notamment été l’auteur d’un très bon coup franc pour une tête de Lucas, hors cadre.

Ibrahimovic : Un sale match pour le Suédois qui, dans la lignée de ses prestations de la fin d’année dernière, n’a existé que quand il a décroché. Tantôt pivot en première mi-temps, tantôt organisateur aux 30-40 mètres en fin de match, il ne s’est créé aucune occasion dans le jeu et ses appels ont semblé trop prévisibles. Deux bonnes passes pour Lucas dans les 25 premières minutes, dont celle de l’occasion du 2-0 du Brésilien, contrebalancent un bilan négatif. Cela fait trois matches de L1 sans but pour le géant parisien.

Iaro


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