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Le match, les critiques, ses choix tactiques, Marquinhos, PSG/MU, etc, la conf' de Tuchel après PSG/Leipzig (1-0)

Publié le mercredi 25 novembre 2020 à 2:12 par Philippe Goguet
C'est un Thomas Tuchel relativement heureux après la victoire 1-0 de son équipe qui s'est présenté face à la presse. L'Allemand s'est aussi emporté face aux critiques et a rappelé que ses joueurs donnaient tout ce qu'ils ont actuellement, ce qui peut sembler peu. Il a aussi évoqué quelques-uns de ses choix du soir comme Marquinhos, Diallo ou Bakker mais aussi déjà le PSG/MU de mercerdi prochain.

Une victoire chanceuse pour son équipe ?

« On a manqué de chance à Leipzig. Aujourd'hui, on a eu un peu de chance. On a joué avec grand cœur, on a tout donné, on a joué avec beaucoup de solidarité. On a défendu avec du courage, toujours ensemble. Pour ça, on a gagné et je ne vais pas dire "pardon" pour cela. »

Un choix tactique de défendre aussi bas sur le terrain ?

« C'était le match qui demandait ça et on a répondu à ce qu'il demandait. »

Comment explique-t-il l'animation offensive assez pauvre ? Par la fatigue des joueurs ?

« Il y a aussi un peu de qualité en face. Leipzig était en demi-finale de la Ligue des champions et n'ont pas perdu trop de joueurs. On peut demander des choses si on peut travailler à l'entraînement, avec du rythme ensemble. On a joué 11 matches en Ligue 1 et 4 en Ligue des champions. Je ne suis pas sûr mais je crois qu'on doit être à 100 matches ratés sur blessures pendant cette période. J'ai vu avant Monaco qu'il nous a manqué en moyenne sept joueurs par match en moyenne. Si vous attendez le meilleur PSG avec cette stat, c'est votre droit. On attend aussi beaucoup de nous et on sait ce qu'il est nécessaire de faire pour avoir un résultat. Aujourd'hui, c'était nécessaire de répondre à toutes les questions et ce n'était pas possible de sortir de la pression avec le ballon. On doit accepter ça et je peux l'accepter. »

Convaincu par Marquinhos en défense centrale et Danilo au milieu de terrain pour la suite ?

« Je ne peux pas penser au futur, Marquinhos a joué avec une injection. Il est blessé normalement et Danilo joue toujours. Aujourd'hui, on a laissé Marquinhos jouer à côté d'Abdou (Diallo) pour lui donner confiance. On a fini avec les trois en défense. Marquinhos a été exceptionnel, un vrai leader, un vrai capitaine. Avec les blessures de Kehrer ou la suspension de Kimpembe, on n'a pas beaucoup de choix. »

Satisfait du match d'Abdou Diallo ?

« Oui, très, car ce n'est pas normal. Il a eu un match difficile contre Manchester, il a fait une erreur décisive contre Monaco et c'est la réalité. Ce soir, c'était une bonne réponse de sa part, ce n'est pas normal de jouer un match pareil contre une équipe qui attaque assez fort comme Leipzig. Il a joué sans faire de grosse erreur et c'est vraiment un grand pas en avant. C'était aussi nécessaire avec Mitch (Bakker) à côté de lui et ils ont fait au mieux de leurs capacités et la meilleure performance possible. Je suis très content de lui. Il y a des choses à améliorer, bien sûr. On peut mieux faire mais peut-être pas aujourd'hui. »

Soulagé par ce match, au point que cela devienne un point de départ ?

« Vous savez bien qu'on jouera une autre finale à Manchester United la semaine prochaine. J'espère que l'on pourra récupérer un peu mais on ne peut jamais s'entraîner. On joue encore samedi et on doit jouer ensuite contre Manchester. Vous pouvez voir le retour de Marco sur le terrain. C'est exceptionnel mais il joue par exemple sans entraînement. Ney' joue sans rythme, presque sans entraînement. C'est incroyable mais c'est comme ça et ils sont beaucoup dans ce cas. Kylian manque de rythme. Avec un rythme normal du mois de novembre, on n'aurait peut-être pas les mêmes difficultés mais c'est la réalité. Peut-être que vous pensez que ce sont toujours des excuses, ok, mais c'est comme ça. On a joué aujourd'hui avec courage et solidarité. Il nous a manqué de la chance à Leipzig pour gagner, on en a eu aujourd'hui pour gagner avec beaucoup de pression sur nous. Et cela ne va pas s'arrêter, ce sera pareil à Old Trafford. »

Un même type de match en vue à Manchester ?

« Je ne sais pas, honnêtement. Le plus difficile sera de trouver onze joueurs qui ont l'impact physique nécessaire à donner. Ce sont des choses importantes. On pense au match avant contre Bordeaux, on préparera le match et un plan contre Manchester ensuite. Si les joueurs se sentent mieux, si c'est plus facile pour eux, on pourra faire un meilleur match. On fera ce qui est nécessaire mais j'ai confiance. Si on doit encore défendre bas, on le fera. »

De la fébrilité au sein de son équipe ?

« Non. On manque seulement de rythme. Vous savez bien avec quelle défense on a joué il y a deux mois au Portugal : avez-vous vu un seul joueur des quatre de derrière aujourd'hui ? J'ai l'impression que vous demandez toujours la même chose, que c'est toujours la même question. Posez la question au vestiaire si vous avez les couilles de le faire. Parce que les joueurs sont morts. Morts ! Morts ! Ils ont tout donné, avec leur coeur ! Je suis fatigué de répondre aux questions sur vos attentes. Si vous avez le courage, vous pouvez poser cette question au vestiaire. Vous allez y trouver des joueurs qui sont morts et qui ont tout donné ! »

Agacé par les critiques ?

« Je peux accepter les critiques. Vous devez aussi accepter que c'est comme ça. On peut jouer un meilleur match. On veut attaquer et toutes les choses, vous le savez bien, on l'a déjà fait. Mais peut-être que ce n'est pas possible. Peut-être que c'est possible et qu'il n'y a que moi qui ne peux pas le faire. Ok. »

Une équipe qui ne peut plus jouer en 4-4-2 vu son état physique ?

« On a beaucoup pensé au 4-4-2 avant le match. J'aime beaucoup cette structure dans un match comme ça. On l'a déjà fait dans des matches décisifs contre Liverpool et Dortmund mais on a joué avec toutes nos capacités physiques et, dans un 4-4-2, il est nécessaire de travailler beaucoup pour les quatre joueurs offensifs. En ce moment, à mon avis et on en a beaucoup parlé avec les joueurs, ils ne se sentent pas assez sécurisés dans un 4-4-2. C'était nécessaire d'avoir beaucoup de récupérations, de défendre beaucoup de centres et c'était plus facile pour nous aujourd'hui dans un 4-3-3. Pourquoi au Portugal on a joué aussi comme ça ? Car on était l'équipe qui est restée trois mois sans entraînements contre des équipes qui ont fini le championnat. C'est pour ça qu'on n'a pas joué en 4-4-2 mais en 4-3-3 et c'est un peu la même situation aujourd'hui. Nous sommes l'équipe qui a commencé juste après la Champions League, l'équipe qui a joué le plus de matches depuis la reprise et l'équipe avec le plus de blessés, 92 au total. Donc ce n'était malheureusement pas le moment de jouer en 4-4-2. Je ne peux pas dire si ça aurait été un meilleur match en 4-4-2 mais je ne peux pas prendre les décisions après, je dois les prendre avant et je les prendrais toujours avec mes joueurs et en réflexion avec la réalité du moment. Et la réalité est celle-ci. Si j'ai fait une erreur, ok, mais je dois prendre la décision dans les heures avant le match mais on a gagné et on peut continuer. »

Pourquoi Bakker et pas Kurzawa ?

« Car j'ai eu l'impression qu'il se sentait un peu plus libre pour jouer ce match-là, mentalement. Il est aussi plus physique et rapide que Layvin. »


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