Le PSG ne voulait pas jouer face à Montpellier en février

On y voit enfin plus clair dans le calendrier du PSG. Lundi à Nyon, le tirage au sort a mis Manchester United sur la route du PSG et les matches aller/retour se disputeront le mardi 12 février à Old Trafford puis le mercredi 6 mars au Parc des Princes. Quelques heures plus tard, la LFP a accédé à la demande du PSG de décaler le report du match face à Montpellier. Reprogrammé au 15 janvier, en plein pendant le stage si important du PSG au Qatar (en vue du fair-play financier), ce match a finalement été reporté au 19 ou 20 février (le diffuseur choisira entre les deux dates). Le match face à Dijon a lui été programmé au mercredi 13 mars, soit une semaine après le 8e de finale retour face aux Red Devils.

Selon L'Equipe, le PSG et son entraîneur Thomas Tuchel sont à moitié satisfaits. Ils sont très contents de pouvoir maintenir leur stage au Qatar, mais auraient préféré que leur match face à Montpellier se joue en mars, et non en février. L'Allemand aurait aussi aimé attendre le résultat du club en huitième de C1 avant de reprogrammer le match face à Dijon. Le quotidien français explique en tout cas que la décision du bureau de la LFP d'accéder à la première demande du PSG, à savoir décaler son match face à Montpellier, n'a pas fait l'unanimité.

Les patrons de la Ligue, Didier Quillot et Nathalie Boy de la Tour, n'étaient ainsi pas favorables à ce report dicté par des raisons commerciales. Michel Denisot, ancien président du PSG et aujourd'hui représentant de la FFF au sein du bureau de la LFP, était aussi contre, tout comme Claude Michy, le président de Clermont. Les clubs de Ligue 1 représentés au bureau de la LFP ont en revanche tous été solidaires de la demande du club parisien. «S'il devait être sanctionné par le fair-play financier et ne pas disputer la Ligue des champions, c'est tout le football français qui serait pénalisé», a résumé le président de l'un d'eux.

Même Montpellier a donné son aval, alors même que son entraîneur Michel Der Zakarian était lui partisan de jouer le match le 15 janvier, comme initialement décidé par la LFP : «On va dire que les Parisiens ont une bonne écoute à la Ligue... C'est comme dans tous les grands Championnats, les grands clubs sont un peu avantagés, a-t-il confié à L'Equipe. Mais maintenant, c'est comme ça, c'est fait. On ne va pas se mettre à crier ou à insulter tout le monde, on s'adapte, comme d'habitude.»