Chevalier, Hernandez, Zaïre-Emery, les Bleus du PSG au même niveau qu'en club

Qualifiée pour la Coupe du monde 2026 après sa victoire 4-0 face à l'Ukraine jeudi dernier, l'équipe de France s'est imposée 3-1 à Bakou dimanche face à l'Azerbaïdjan avec une équipe bis. Un turnover qui a permis à Bradley Barcola d'être ménagé, même si Didier Deschamps a eu la brillante idée de le faire entrer en fin de match, et à trois autres Parisiens d'avoir du temps de jeu en sélection.

Comme prévu, Lucas Chevalier a ainsi honoré sa toute première sélection avec l'équipe de France, mais cela ne s'est pas forcément bien passé puisqu'il a encaissé un but dès la 4e minute de jeu. Si sa responsabilité n'est pas vraiment engagée sur ce but, le portier parisien avait le droit de faire un exploit, mais il ne l'a pas fait, devenant symboliquement le premier gardien français à encaisser un but de l'Azerbaïdjan.

Surtout, la presse française n'a pas été très emballée par son jeu au pied, ce qui ne devrait pas rassurer Luis Enrique, qui l'attend beaucoup dans cet aspect du jeu. Chevalier récolte ainsi un décevant 4/10 dans L'Equipe et sur Eurosport, ainsi qu'un 4,5/10 dans Le Parisien.

Le jeu au pied de Chevalier pointé du doigt

« Très attendu pour sa première, le Parisien a vécu le match le plus frustrant qu'il soit. Il restera donc comme le premier gardien français dans l'Histoire à encaisser un but de l'Azerbaïdjan, sur une action où il ne réalise pas l'exploit. Pendant les dix minutes de domination adverse, il a diffusé encore de la fébrilité, au pied notamment. Jamais mis en danger ensuite pendant 75 minutes », note ainsi L'Equipe.

« Il ne commet pas de grosses fautes mais on sent bien que le Parisien est sur les talons depuis quelques semaines, souligne Eurosport. Sur le but, il subit les évènements et, globalement, Chevalier doit déployer plus d'autorité dans sa surface. Son jeu de pied hasardeux témoigne de sa fébrilité actuelle ». Et Le Parisien de résumer le sentiment général : « Il n'a pas commis de réel impair, mais son jeu au pied a parfois été défaillant en première mi-temps. »

Lucas Hernandez devancé sur le but de l'Azerbaïdjan

Si cette première quelque peu ratée ne devrait a priori pas empêcher Chevalier de disputer la prochaine Coupe du monde 2026 et d'être la doublure de Mike Maignan, Lucas Hernandez avait lui beaucoup plus gros à jouer sur ce match et ne s'est pas spécialement montré à son avantage dans l'axe gauche de la défense tricolore, étant directement impliqué sur le seul but azéri.

« À l'image de Konaté, il a livré un premier quart d'heure assez pauvre où il est devancé par Dadashov sur le but azerbaïdjanais. La suite est un peu (vraiment un peu...) plus convaincante. Avec certes du déchet sur son jeu de passes à risque mais des couvertures efficaces », écrit L'Equipe, qui lui a mis 4/10, comme Eurosport. Le Parisien a été un peu plus généreux, avec un 5/10 et ce commentaire : « À l’envers comme les autres sur les premières minutes, il est battu par Dadashov qui arrive lancé au point de pénalty (1-0, 4e). Dans l’ensemble, son match aura été assez neutre, forcément moins inquiété à partir du moment où les Bleus ont pris l’avantage. »

Zaïre-Emery en jambes, comme avec le PSG

Mais il n'y a pas eu que des mauvaises nouvelles puisque Warren Zaïre-Emery a lui signé une prestation beaucoup plus encourageante et dans la lignée de ses récentes sorties avec le PSG : « Au coeur d'un début de rencontre collectivement raté, il a beaucoup couru d'abord, puis s'est démené ensuite pour construire les actions des Bleus, en jouant régulièrement vers l'avant pour accélérer le jeu », juge L'Equipe, qui lui a mis 7/10, même si le quotidien sportif souligne que « sa deuxième période a été moins aboutie. »

« Le Titi est en jambes en ce moment, et il le montre ! », s'exclame de son côté Le Parisien, qui a trouvé Zaïre-Emery « très intéressant dans sa capacité à récupérer les ballons et se projeter ». « Il ne s’est pas caché dans l’entrejeu. On l’a beaucoup vu en première période quand les Bleus n’étaient pas bien en place. Il a joué de manière plus sobre lors du second acte », conclut le quotidien régional.