Article 

La présentation de l'équipe féminine au Campus PSG, partie 2

Publié le lundi 16 septembre 2024 à 22:37 par Bruno Hermant
Lundi matin au Campus PSG, la section féminine tenait une conférence de presse avant de débuter officiellement sa saison mercredi face à la Juventus en tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le directeur sportif Angelo Castellazzi, l'entraineur Fabrice Abriel et les joueuses Paulina Dudek, Griedge Mbock et Marie-Antoinette Katoto étaient présentes dans l'amphithéâtre du Campus PSG face aux médias durant près d'une heure. Transcript intégral en deux parties. La seconde partie étant une suite de questions/réponses face aux médias.

Seconde partie avec les questions des médias

Question pour Fabrice Abriel : Vous nous parlez justement du Campus. Est-ce que de mémoire, vous avez déjà vu des infrastructures pareilles dans votre carrière de joueur et puis d'entraîneur ? 

Fabrice Abriel : « J'y ai pensé justement en évoquant ce Campus, j'ai eu l'occasion de passer dans 8 clubs en tant que joueur, puis un peu d'autres en tant qu'entraîneur. Le dernier club qui a construit et mis à disposition un centre d'entraînement, c'est l'OGC Nice et je pense qu'on est 5 voire 6 fois plus grand ici en termes de qualité et d'espace que Nice. »

Question pour les joueuses : Est-ce que vous pourriez nous dire un petit mot sur les premiers pas du coach au PSG ? Comment ça s'est passé avec l'entraîneur pour vous les filles ? Et puis pour vous Angelo ?

Paulina Dudek : « Alors tout s'est très bien déroulé, nous n'avons pas de pression. Pour moi, les projets sont vraiment carrés. On sait exactement ce que le coach et le staff attendent de nous. On est aussi en même temps ravies de sentir des nouveaux challenges comme le coach l'a dit déjà. On a aussi eu quelques bons moments en Australie. Mais pas seulement des activités, avec l'équipe, on a aussi eu le temps de passer de bons moments. Je pense que ça a fait du bien à l'équipe.

Mais en terme de projet de jeu, comme je vous l'ai dit, c'est un projet très clair, très carré. Je trouve qu'à chaque match, on peut voir la progression, on ne manque pas de motivation et d'envie de faire mieux à chaque fois. Comme je l'ai dit avant, on a hate d'avoir ce défi mercredi, on est impatientes.»

Griedge Mbock : « Oui on le connaissait en tant que joueur, je pense que c'est un compétiteur, très grand compétiteur. Et il l'a amené aussi en tant qu'entraîneur. Je pense que ce qu'il le définit le mieux, c'est la gagne. Il est aussi très exigeant, il sait ce qu'il veut et son projet de jeu est très clair comme l'a expliqué Paulina. Il sait où il veut nous emmener et on essaie de tout mettre en oeuvre pour essayer de reproduire au mieux ce qu'il demande.»

Marie-Antoinette Katoto : « Fabrice est un très grand coach, c'était un très grand joueur. Une très bonne personne, je suis très contente qu'il soit aujourd'hui au Paris Saint-Germain, je pense que c'est la personne qu'il nous fallait, qui représente le Paris Saint-Germain, qui sait ce que c'est. Et puis au niveau du travail, de l'exigence, de ce qu'il peut nous apporter, je pense que ça va le faire.

J'ai extrêmement confiance en lui, ça y est, ça fait du bien d'avoir la confiance et les yeux fermés en un coach. Je ne dis pas que je n'avais pas confiance, peut-être avec un peu de méfiance ou un peu de doute, c'est vrai, mais là, pas aujourd'hui. Pas avec lui. Et j'ai vraiment hâte qu'on démarre la saison.»

Question pour Fabrice Abriel : Vous nous parliez tout à l'heure de la jeunesse, de votre histoire avec Paris, qu'est-ce que ça représente pour vous de revenir chez vous ?

« La formation représente l'excellence pour moi, puisqu'elle m'a donné tous les outils pour répondre aux exigences, aux attentes du haut niveau. Dans tous les clubs où je suis passé, j'avais les réponses, peu importe ce que l'on jouait, peu importe la notoriété du club. J'ai pu avoir les réponses et je remercie le Paris Saint-Germain pour ça. C'est ce qui m'a donné aussi envie de revenir dans mon club formateur, pour donner et transmettre. »

Question pour Fabrice Abriel : Pouvez vous nous en dire plus sur votre prochain adversaire, la Juventus ? 

« Nous avons beaucoup d'éléments. C'est vrai que dans le football féminin, tous les matchs notamment ceux de la Juve de la saison passée n'étaient pas forcément médiatisés. Parce que les droits sont bloqués. Malgré tout, on a quand même cette capacité à chercher et à rechercher donc effectivement, on était à Turin ce week-end pour voir le match face à Como (victoire 4-2 de la Juventus).

On connaît quand même quelques joueuses qui sont passées dans le championnat de France, notamment au PSG il n'y a pas très longtemps. On connaît les systèmes, on connaît les changements, on connaît l'environnement. Après je ne peux pas tout vous dire parce que c'est le dire aussi à l'adversaire. C'est leur donner les informations qu'on a. Mais on a fait le travail qu'il fallait pour préparer au mieux ce match oui.»

Question pour Fabrice Abriel : Il y a 50 matchs à jouer pour les internationales cette année, il y a un effectif qui a quand même perdu beaucoup de joueuses, qui a enregistré l'arrivée de 4 joueuses titulaires. Même s'il y a beaucoup de polyvalence chez vos joueuses, pensez-vous que l'effectif est suffisamment complet pour pouvoir disputer et gagner toutes ces compétitions ?

« On a une très bonne cellule de performance. Ça me permet de le souligner, on calibre effectivement les séances et puis on récolte les datas. Puis on prend la décision qu'il faut pour qu'on n'ait pas une perte d'énergie, d'intensité ou de rythme dans les matchs. Ça veut dire utiliser tout le monde dans un temps bien précis, avec les entraînements qu'il faut, bien calibrés. Ça a été un gros travail du staff, un gros travail de la cellule performance que d'évaluer, tester nos joueuses dès le départ pour les situer.

Et ensuite, après deux mois de travail, je peux vous dire qu'on est en pleine progression sur beaucoup de personnes. Ça va être toujours de récolter la data bien sûr, comme on le dit mais aussi le feeling des joueuses. Et donc dans le ressenti, on sait que parfois, on doit leur apporter des éléments factuels. Ce qui nous permet de mesurer aussi avec les chiffres. Après j'ai un passé d'ancien joueur aussi donc c'est un avantage quand même de connaître un peu le terrain. Et on répondra aux exigences et aux attentes, sans aucune difficulté.»

Question pour Angelo Castellazzi : La saison dernière, le club évoquait une volonté de stabilité avec une potentielle prolongation de Jocelyn Prêcheur. Quelles ont été les raisons de ne pas le prolonger et de l'arrivée de Fabrice Abriel ?

« On peut dire beaucoup de choses. Finalement, on n'a pas trouvé un accord pour avancer. Un accord sportif, économique. Parce que les accords avec les joueuses, l'entraîneur, le staff sont devenus aussi dans le football féminin des accords complets. Et on n'a pas trouvé l'accord donc on a pris des chemins différents. A partir de là, on s'est posé la question de remettre en place, pas un nouveau projet parce que le club est toujours là, le projet est clair pour tout le monde.

Mais de trouver la bonne personne pour continuer dans ce projet. Avec Fabrice, moi j'ai échangé depuis 2 ans, c'est un des premiers entraîneurs avec lesquels j'ai parlé quand je suis devenu directeur sportif de la section féminine. Mais je pense que pour toutes les choses, il y a des bons moments. Je ne sais pas si c'est le bon moment, on croit que oui, c'est le bon moment de faire ce choix. Et pour ces raisons, on va continuer le même projet avec un nouvel entraîneur qui est totalement investi, totalement en symphonie sur tous les choix qu'on va faire.

Et pour revenir sur la question précédente que vous avez posé, on parlait de beaucoup de joueuses qui sont parties et de l'effectif. Constance Picaud est partie, Mary Earps la remplace, Clare Hunt part, Griedge Mbock la remplace, Chawinga par Leuchter, Baltimore par Echegini. Pour Jean-François, malheureusement, dans la même situation qu'elle la saison derrnière, Anaïs Ebayilin formée chez nous devait prendre sa place mais elle s'est blessée. Après, on peut discuter des niveaux, on peut discuter de tout ce que vous voulez, mais on a fait un changement logique.

Dans des négociations qui peuvent se passer dans le foot, on a regardé pour certaines joueuses mais on n'est pas arrivé à trouver des solutions. Les joueuses qu'on a voulu fortement, on a réussi à y arriver. Maintenant, il reste encore 3 jours avant la fin de mercato. Peut-être que quelque chose va encore arriver pour compléter l'effectif... Mais on a confiance, surtout dans les joueuses et le travail du coach, comme on vient de le dire. Grace à lui, à tout le staff, on cherche à performer au plus haut niveau.»

Question pour Griedge Mbock et Marie-Antoinette Katoto : C'est la première fois qu'on vous revoit depuis les Jeux Olympiques. Est-ce que vous pouvez me parler de ce qui n'a pas fonctionné ? Des raisons de l'élimination en quarts de finale ?

Griedge Mbock : « Concernant la question sur les JO, je pense que ce n'est pas forcément le meilleur moment d'en parler là. On est dans une lancée plutôt positive avec le club et on est à 2 jours d'un match important pour lancer notre saison et on aura tout le temps d'en discuter plus tard. Mais en tout cas, sachez qu'on va bien, qu'on a bien récupéré. On est, comme je l'ai dit, dans une lancée positive et on a hâte de démarrer la saison en club.»

Question pour Marie-Antoinette Katoto : Avec le départ de Tabitha Chawinga, une bonne partie des buts de cette saison va reposer sur vos épaules. Est-ce que vous vous sentez prête à reprendre ce leadership pour l'attaque du PSG ? 

« Bonne question, je ne sais pas trop hein (sourires). C'est vrai que j'apprécie beaucoup Tabitha, après c'est le football, c'est comme ça. On va être adversaire, je lui souhaite quand même tout le bien, sauf contre nous. Mais je suis prête pour la saison, quoi qu'il arrive, que ce soit moi ou une autre, je suis prête pour la performance. Je pense que je sais que j'ai un rôle très important, sans vraiment que ça me prenne trop la tête. Je vais être concentrée sur le terrain, sur le football, sur ce que j'ai à faire.

Et c'est un nouveau défi cette saison qui m'attend donc qui dit nouveau défi, dit se découvrir. Et personnellement, je suis prête les yeux fermés, parce que déjà, pour commencer je pense qu'on a une très très bonne défense. Avoir une extrême confiance en sa défense, c'est très très important aussi pour moi malgré tout. Et aussi sur le reste de l'effectif en vrai, je sais qu'on va faire une bonne saison parce qu'on a tout. On a un très bon staff, de très bonnes nouvelles joueuses.

Avec aussi comme je l'ai dit les joueuses qui sont là aussi depuis plusieurs années, je sais qu'on va le faire. Je sais qu'on va y arriver, on est le Paris Saint-Germain, on est là pour ça et toutes les personnes qui ne croient pas en nous ne sont pas ici de toute façon.» 

Question pour Fabrice Abriel : Cette confrontation face à la Juventus arrive évidemment très tôt dans la saison mais elle semble déjà capitale vu l'évolution du projet parisien. On imagine que ça serait un échec de ne pas avoir de Coupe d'Europe cette saison.

« Je confirme votre idée sur le fait que le match est très important. Généralement, il est situé en fin de saison pour lever un trophée et puis là, on doit faire comme les garçons. Il y a un tour préliminaire qui arrive avant même de commencer le championnat, après des matchs amicaux, après les Jeux Olympiques, après une trêve pour certaines joueuses. Et je considère que c'est un peu la même chose pour la Juventus même si elles ont déjà joué 2 ou 3 matchs. Mais ce sont juste des éléments et puis sur le terrain, c'est un rapport de force à avoir. Il faut répondre présent au moment où il le faut. »

Question pour Angelo Castellazzi : Quelles sont les ambitions concrètes cette saison ? On imagine qu'il faut faire mieux que la saison dernière avec ce titre en coupe de France pour continuer d'évoluer.

« Le but, c'est toujours pareil, être performante dans toutes les compétitions. Après on sait que le football féminin est en train d'évoluer partout. Et donc la compétitivité va augmenter partout quand on part de 40m, ce n'est pas plus les derniers matchs de la saison pour jouer une finale. Maintenant, ce sont tous les matchs depuis juillet pour arriver à gagner la possibilité de jouer une finale. Le but, c'est ça.

On n'est pas démarré la saison avec de très grandes chances parce qu'on vient de le dire, on a perdu Anaïs Ebayilin sur blessure. On n'aura pas non plus Lieke Martens quelques temps, j'en profite pour la féliciter. Elle ne sera pas une protagoniste du terrain avec nous pendant quelques temps. On a eu cette bonne nouvelle ces dernières semaines. Donc c'est quand même des choses que le coach et le staff doivent gérer un petit peu. Mais on est convaincu d'avoir tout pour essayer d'être performant au plus haut niveau et en conséquence, arriver à gagner des titres.»

Les joueuses quittent le plateau et partent pour l'activation en vue de l'entraînement. 

Question pour Fabrice Abriel : Pendant les matchs amicaux, on a observé des dispositions en 4-3-3 et en 3-5-2. Est-ce que vous ne pensez pas, avec l'effectif que vous avez, que vous serez quand même amené à jouer en 3-5-2 la plupart du temps de la saison, bien que votre 4-3-3 soit quand même efficace ?

« Le choix du système dépend évidemment de ce que vous avez à disponibilité. Des forces et puis aussi en fonction aussi des faiblesses de l'adversaire. C'est ce qu'on souhaite exploiter chez l'adversaire, les états de forme et la programmation, puisqu'on joue quasiment tous les 3 jours. Donc on prend en considération tous ces paramètres et puis on joue, on choisit la meilleure formule qu'on va adapter forcément dans le match. Parce que c'est un scénario avec un rapport de force à gagner ou à garder.

Ce sont tous ces éléments-là, donc il n'y a pas de système figé, il n'y en a pas que 2 d'ailleurs. Parce que vous voyez que ça se désarticule au milieu de terrain selon qui joue, avec une pointe basse ou une pointe haute. Moi, je dois trouver la meilleure formule du moment et celle qui gagne. Et anticiper ce qui va arriver derrière, 3 jours après, ou 4 jours après. On est toujours dans une projection comme celle-ci et c'est très intéressant, très enrichissant d'avoir autant d'options à disposition. Parce que ça me permet de le faire.»

Question pour Fabrice Abriel : Pour revenir sur la philosophie du jeu, est-ce que vous êtes le genre de coach à garder un système pour toute la saison et mourir avec vos idées ? ou plutôt un type de coach qui va s'adapter en fonction des matchs, à imposer votre style de jeu toute la saison, ou plus vous adapter aux autres ?

« Je pense que vous avez pas écouté ma réponse juste avant (rires). Non en fait, je n'ai pas de système figé puisque j'estime, et j'espère et c'est dans ce sens-là que j'entraîne, c'est de rendre une équipe et des joueurs intelligents par rapport à ce qu'il se passe sur le terrain. Avoir justement les réflexes ensemble, une pensée collective, une intelligence collective.

Ce que j'ai un peu appris à Lorient, même si c'est un système figé dans un 4-4-2 mais en ayant évolué avec deux entraîneurs, j'ai appris qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer. On peut naturellement imposer un rapport de force par nos idées mais on peut aussi directement le mettre en place par un système. Après, il faut le faire vivre. Bien sûr qu'il y a des états de fatigue, il y a des équipes qui jouent très bien aussi. Puis on doit s'adapter, donc ne rester que dans un système, que dans une position pour moi, c'est avoir des limites.

Sur l'adaptation, face à l'adversaire, il n'y a que 30% de mes séances ou de mon temps que je passe par rapport à l'adversaire soit directement ou indirectement à travers soit des vidéos, soit des principes de jeu, soit des spécifiques. Et le mercredi parfois sur nos positions, on va un petit peu travailler sur l'adversaire. Mais sinon il n'y a pas plus de temps passé que cela sur l'adversaire.»

Question pour Fabrice Abriel : Comment avez-vous travaillé sur le mercato ?

« De façon très organisée et hiérarchisée. Cela veut dire qu'on a chacun des rôles. Je ne rentre pas dans l'aspect financier ou dans les choix, je suis juste en validation technique. Bien sûr qu'on définit les profils, on discute si on est d'accord ou pas. Ensuite, est-ce que c'est faisable ou pas. Sur la prise de contact, sur la négociation, ce n'est pas de mon ressort. Mais on est alignés et chaque fois qu'il y a une joueuse qui arrive, on a la conviction que c'est beaucoup plus fort que ce qu'on a.»

Question pour Fabrice Abriel : Sur le choix de la capitaine, est-ce que vous avez changé de joueuse ? Est-ce toujours Grace Geyoro pour cette saison ? Avez vous d'autres capitaines ?

« Je n'ai pas changé puisque je n'étais pas là avant. J'ai juste choisi aujourd'hui de mettre en place Paulina Dudek avec toute une équipe de conseils de sages autour d'elle. Et comme je vous l'ai dit, il y a un cadre, un écosystème, on est toutes interdépendantes. Et forcément on respecte et on reconnaît l'individu, ce que je vous ai déjà dit tout à l'heure, je me répète mais c'est très important pour moi de mettre en place tout ce collectif.

J'ai des joueuses qui vont devoir l'animer alors c'est beaucoup de responsabilités de s'occuper des autres tout en restant performantes mais j'ai confiance. Il y a un premier cercle, un second cercle, ça, c'est en interne, c'est leur façon de manager. C'est à elles aussi de s'entourer parce que manager des personnes, nous, on le fait tous les jours. En tout cas moi, dans ma position entre le staff et les joueuses, j'aimerais aussi que les joueuses l'aprennent à le faire.

Ce qui va leur permettre aussi de comprendre que c'est toujours difficile de prendre les bonnes décisions ou les meilleures décisions, sur quoi on s'appuie et comment on les prend et quel procès sont en place. Et j'espère que si elles répondent à ces questions, elles vont pouvoir se développer autrement que par le football, mais dans la vie également.»

Question pour Fabrice Abriel : Sans faire une injure à Fleury, vous arrivez d'une petite écurie et vous êtes donc aux commandes d'une top écurie mondiale. Est-ce que vous pouvez nous dire dans quelle mesure vous avez réussi en quelques semaines à vous appuyer dans les possibilités qui sont désormais à votre disposition ? 

« C'est toujours une histoire d'organisation. Quand vous avez un grand club, si vous êtes très bien organisé, vous fonctionnez de façon à diviser le travail, où chacun est en autonomie et responsable. C'est aussi le cas à Fleury, ce que j'avais mis en place, c'est que chacun était à sa position avec une organisation bien claire, bien précise, avec des objectifs qui ont du sens et puis un chemin à suivre. Et on respecte aussi les valeurs qu'on souhaite partager donc c'est beaucoup de cohésion, c'est la même chose au PSG.

Mais effectivement, c'est beaucoup plus volumineux puisqu'on a beaucoup plus de personnes en interaction. Mais on reste toujours bien organisé donc pour moi c'est la même chose à partir du moment où on est toujours à la recherche de la performance. Forcément ça nous rassemble, performance et excellence.»

Question pour Fabrice Abriel : Marie Katoto a pris une nouvelle dimension en équipe de France cet été avec le tournoi olympique. Elle a aussi peut-être un poids différent au sein de cet effectif du PSG. Qu'est-ce que vous attendez d'elle justement pour la saison à venir ?

« Bon, même si elles ne sont plus là avec nous, ce sera quand même enregistré (rires) J'attends qu'elle marque des buts, qu'elle défende quand il faut défendre, qu'elle fasse la passe... En fait, j'attends qu'elle joue au football, à son "prime", à son meilleur niveau. Qu'elle se sente bien, bien intégrée, bien dans sa tête, qu'elle surfe aussi sur ce soulier d'or des JO, sur sa nomination au ballon d'or comme Grace Geyoro.

Je n'attends que ça, en fait. Et mon rôle c'est d'alléger cette charge mentale qui est autour, qui parasite les performances. Mais on n'a pas la sensation qu'elle soit parasitée. Après il y a aussi la façon dont elle s'intègre dans le projet de collectif. Donc on est attentif à tout ça.»


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.

News 

mardi 15 octobre

lundi 14 octobre

dimanche 13 octobre

samedi 12 octobre

vendredi 11 octobre

jeudi 10 octobre

mercredi 09 octobre

mardi 08 octobre

lundi 07 octobre

dimanche 06 octobre

samedi 05 octobre

vendredi 04 octobre

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee