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Étrillés, les Caennais évoquent «une soirée honteuse»

Publié le samedi 17 septembre 2016 à 17:32 par Philippe Goguet
Dominés de bout en bout par le PSG, les joueurs caennais n'ont pas hésité à parler de «soirée honteuse» et de «visage indigne»

Le Stade Malherbe de Caen s'est fait sévèrement corriger par le PSG ce vendredi soir à la maison et les réactions sont graves du côté des joueurs et du staff caennais après l'immense claque reçue à la maison, la plus grosse défaite de l'histoire du club à domicile.

Seube : «Le système n'est pas à remettre en cause. C'est ce qu'on en a fait qui ne va pas.»

Arrière gauche qui a coulé face à Lucas durant toute la rencontre, Vincent Bessat est parmi les plus durs concernant la défaite :  «C'est une soirée honteuse. Le visage affiché de notre part est indigne. Le match est devenu vite compliqué. Dans les attitudes, on a failli. On a manqué d'agressivité.» Du côté de Nicolas Seube, sorti dès la mi-temps pour sa 500ème avec Malherbe, les mots sont à peine moins durs : «Il nous a manqué beaucoup de choses pour exister. On a eu énormément de mal à récupérer le ballon au milieu de terrain. Ce n'est jamais simple de vivre ces moments-là. Le système n'est pas à remettre en cause. C'est ce qu'on en a fait qui ne va pas.»

Le coach caennais évoque lui aussi des attitudes pas à la hauteur : «Je pensais quand même qu’on serait à l’abri d’un tel renoncement, d’un tel comportement. Il y a des comportements qui interpellent, mais ça, on a le temps d’en reparler avec les joueurs. J’avais évoqué dans la préparation du match ce qu’on avait fait contre le PSG la saison dernière. Même si on avait pris beaucoup de buts (ndlr : 0-3 à l’aller, 6-0 au retour), je vais vous faire rire, mais je pense qu’on avait été meilleurs. C’est un match, on a pris une belle fessée et une belle leçon, il y a des enseignements à tirer.»

Garande : «On avait travaillé certaines choses pour les faire courir beaucoup dans leur pressing, notamment sortir le ballon à trois sur la largeur. On ne l’a pas fait une seule fois.»

Mais il ne fuit pas ses responsabilités pour autant : «On avait préparé le match en étant persuadés que Paris allait presser haut. Quand j’ai vu la composition d’équipe, je n’ai pas eu de doute. On avait travaillé certaines choses pour les faire courir beaucoup dans leur pressing, notamment sortir le ballon à trois sur la largeur. On ne l’a pas fait une seule fois. C’était compliqué, on s’est retrouvé exactement dans la situation où on ne voulait pas se mettre. Ça fait partie des éléments qui me font dire aujourd’hui que c’est de ma faute.»


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