Roy avant PSG/Brest : « Remonter trois buts en 90 minutes, c'est dans mes cordes »

Avant même le match aller, Eric Roy parlait de « mission impossible ». Après avoir perdu 3-0 à l'aller, l'entraîneur brestois a donc bien conscience qu'il sera très compliqué d'éliminer le PSG, une équipe qui l'impressionne depuis plusieurs mois maintenant. « Je trouve qu'elle est beaucoup plus une véritable équipe, tout simplement », a-t-il résumé mardi en conférence de presse de veille de match.

Estimant que « Luis Enrique est en train d'arriver à mettre en place ce qu'il veut mettre en place depuis quelques mois maintenant », Eric Roy ne prépare pour autant pas ce barrage retour avec l'intention de le perdre et espère que son équipe aura plus de réussite que mardi dernier à Guingamp : « On n'est pas dans la meilleure des situations pour aborder ce deuxième match, mais il y a un match de football à jouer et je veux juste que mon équipe montre qu'elle a appris de ce premier match. On était frustrés parce que le score était lourd et je trouve qu'on ne l'a pas assez dit, mais on a touché trois fois les montants. »

L'entraîneur brestois a aussi évacué l'excuse de la fatigue pointée par certains de ses joueurs : « Ça va plutôt bien en fait (...) On a fait beaucoup de turnover sur le match précédent parce qu'il y avait la volonté de relancer certains et de reposer d'autres. Je sais que c’est un peu le message subliminal qui passe en ce moment, qu’on est très fatigué, mais je n’ai pas ce sentiment, il y a peut-être plus de la fatigue psychologique, mais autrement, je trouve que globalement l’équipe ne se comporte pas trop mal et qu'on a bien appris cette manière de jouer deux fois par semaine. »

« J'ai joué un match où je perdais 4-0 à la mi-temps et où j'ai gagné 5-4 »

Après avoir encensé le nouveau projet du PSG et sa jeune « équipe incroyable construite pour les 6 ou 7 ans à venir », Eric Roy y est aussi allé de sa petite boutade : « C'est assez impressionnant ce que le PSG construit. C'est pour ça que ça va être un match fantastique demain (ce mercredi). Quand on va gagner 4-0, ils vont se dire : " Incroyable !" », a lâché le coach brestois, avant de se remémorer un vieux souvenir, celui d'une victoire 5-4 face à Montpellier en août 1998 après avoir été mené 4-0 à la mi-temps.

« Vous ne devez pas connaître trop ma carrière mais j'ai joué un match où je perdais 4-0 à la mi-temps et où j'ai gagné 5-4, a glissé Eric Roy malicieusement. Donc, pour moi, 3-0, alors qu'il reste encore 90 minutes plutôt que 45 minutes, on va dire que c'est quelque chose qui est dans mes cordes. Si j'arrive à le transmettre à mes joueurs, on ne sait jamais. »