Chevalier « certain que les beaux jours arrivent »

Pour la première fois depuis pratiquement un mois, Lucas Chevalier a gardé sa cage inviolée ce samedi sur la pelouse de Brest (0-3), une semaine après avoir encaissé trois buts contre Strasbourg dont au moins un sur lequel il était loin d'être irréprochable. Les Brestois ne l'ont pas beaucoup sollicité mais l'ancien gardien du LOSC a su faire l'arrêt nécessaire au bon moment, à quelques minutes de la fin lorsque Baldé a dominé Hernandez pour se présenter face à lui.

Chevalier se sent mieux

Alors que son début de saison a été compliqué, avec de nombreuses approximations et erreurs, Chevalier s'est présenté face à la presse après ce match réussi, l'occasion pour lui de faire un point sur ses premiers mois à Paris : « Déjà, j'essaye d'apprendre et j'essaye aussi de faire abstraction un maximum de ce qui peut se faire autour parce que, mine de rien, en étant gardien du PSG, on est pour moi l'une des meilleures équipes du monde. Donc forcément, on se doit de remplir des attentes et c'est normal, avec le contexte et tout ce qu'il y a eu autour, ça fait que c'est en ébullition. Donc forcément, c'est un nouveau job, c'est une nouvelle vie aussi. »

« Je me sens monté en puissance, en confiance et je pense que je vais beaucoup aider l'équipe à l'avenir »

Passé d'un club où il était très sollicité par des arrêts mais pas forcément énormément au pied à un où c'est tout le contraire, le gardien explique sa situation : « C'est un nouveau job, j'ai envie de dire, une nouvelle consigne, une adaptation un peu globale, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Donc j'essaye juste de me concentrer sur moi-même, parler avec mes coachs pour améliorer ce qu'il faut. Je suis certain que les beaux jours arrivent. Mais en tout cas, moi, je me sens monter en puissance, en confiance et je pense que je vais beaucoup aider l'équipe à l'avenir. »

Encore un penalty raté contre Chevalier

Une belle confiance, possiblement issue de ce nouveau penalty raté contre lui par Romain Castillo quelques jours après avoir vu Grimaldo fracasser le poteau dans la même situation : « Écoutez, depuis le début de la saison, si je n'ai pas besoin de les arrêter pour qu'ils ne les mettent pas, c'est encore mieux (rires). Non, j'ai beaucoup d'humilité et je ne pense pas que ce soit le fait que j'en ai arrêté quelques-uns au début de saison qui fasse qu'ils les ratent. Je pense qu'il a juste glissé. Après, j'espère que ça va continuer comme ça et qu'ils en aient le moins possible. »

Depuis son arrivée, Chevalier s'est retrouvé face à un nombre délirant de penaltys, cinq contre Tottenham d'entrée, deux contre Toulouse, encore deux à Leverkusen puis un ce samedi, soit dix en seulement treize matches. Seuls quatre ont été transformés, avec trois arrêts de Chevalier et trois loupés adverses. Un excellent ratio qui tombe à pic pour faire oublier, au moins sur ce point, son incroyable prédécesseur.