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Zaïre-Emery : « C'est juste formidable d'avoir un coach qui est là pour tout le monde »

Publié le lundi 20 octobre 2025 à 21:59 par Philippe Goguet
A la veille de Bayer Leverkusen/PSG, Warren Zaïre-Emery était présent en conférence de presse avec Luis Enrique. Le jeune milieu de 19 ans est revenu sur ses moments compliqués, remerciant coach et partenaires, et s'est confié sur tous les sujets du moment sans se cacher le moins du monde.
A la veille de Bayer Leverkusen/PSG, Warren Zaïre-Emery était présent en conférence de presse avec Luis Enrique. Le jeune milieu de 19 ans est revenu sur ses moments compliqués, remerciant coach et partenaires, et s'est confié sur tous les sujets du moment sans se cacher le moins du monde.

Tu reviens de mieux en mieux ces dernières semaines. Comment tu expliques cela et est-ce que la trêve avec les Espoirs t'a fait du bien en ce sens ?

« Je me sens de mieux en mieux »

« Je pense que, comme vous l'avez dit, je suis un petit peu mieux. Je me sens de mieux en mieux. Je suis parti avec les Espoirs pour reprendre cette confiance, toucher beaucoup de ballons, aller de l'avant et mettre beaucoup d'intensité. Je pense que ça m'a fait un petit peu de bien. Maintenant, il faut continuer dans cette lancée et garder le même état d'esprit, la même confiance et continuer dans la même dynamique. »

En championnat, pour l'instant, c'est un peu compliqué, un peu serré. Pour vous, en Ligue des champions, tout va bien. Vous avez la possibilité demain de faire un 3 sur 3 en cas de victoire. Est-ce qu'aujourd'hui, il faut prioriser cette Ligue des champions pour boucler la qualification rapidement, à l'inverse de l'année dernière où ça avait été un peu plus compliqué ?

« Je ne dirais pas qu'il y ait une compétition à prioriser plus qu'une autre. Nous, quand on est le PSG, on veut tout jouer, on veut tout gagner. L'objectif, c'est de tout gagner. Pour ça, il faut prendre tous les matchs de la même manière, de jouer toujours de la même façon. Et ça passe par cette envie de toujours faire le mieux possible. »

Tu disais que tu te sentais mieux dans cette période un peu plus difficile pour toi. C'était la première de ta carrière parce que tu avais commencé de manière assez impressionnante : très bon au PSG, l'équipe de France, etc. Qu'est-ce que tu as appris sur toi-même durant cette période un peu plus compliquée ?

« Je n'ai pas lâché »

« Pas mal celle-là (sourire). Un peu de tout. Je me suis recentré sur moi-même. Avant tout, je continue à travailler parce que c'est ce qu'il faut. Je n'ai pas lâché. Maintenant que c'est mieux, je continue à faire la même chose. J'ai les gens autour de moi qui ont été là à me donner cette confiance, à essayer de me parler. J'ai le coach, mes coéquipiers qui me poussent et qui veulent la meilleure version de moi-même. C'est ce que j'essaie de faire au quotidien. »

Les blessures ont été un fil conducteur du début de saison pour l'équipe, vous n'avez pas été épargné. Là, vous avez tout le monde qui commence à rentrer. Est-ce que ça fait du bien au moment où en Ligue 1, vous commencez à caler un petit peu avec une victoire sur les quatre derniers matchs ? Est-ce que vous aviez besoin de sang neuf ?

« Ça fait toujours du bien quand on récupère du monde dans le groupe, surtout quand ce sont des cadres qui sont là pour nous pousser, pour nous donner des conseils. Je pense notamment à Ousmane (Dembélé), à Marqui(nhos), à Des' (Doué) qui jouaient tous les matchs. Notre capitaine, il est juste formidable. Il parle, il met de la voix et ça fait du bien de le retrouver dans le vestiaire. Maintenant, comme je l'ai dit, retrouver tout le monde, c'est toujours un plus. Mais c'est avant tout le collectif qui fait cette équipe. Qu'il soit là ou pas là, le coach aurait fait de la même manière et rien n'aurait changé. »

Willian Pacho fait partie des deux joueurs titulaires de la finale qui n'ont pas été nommés dans la liste pour le Ballon d'Or. Je voulais savoir comment vous avez accueilli ça dans l'équipe. Est-ce que vous avez trouvé ça juste ou injuste ? Comment tu expliques qu'au bout d'un an seulement au Paris Saint-Germain, on a l'impression qu'il est déjà devenu une référence mondiale à son poste ?

« Franchement, ce n'est pas une question qu'on s'est vraiment posée. Mais comme vous l'avez dit, Willian est un excellent défenseur. Il a su s'intégrer très rapidement, il n'a fait que des bonnes performances. Je pense qu'il méritait cette place dans les 30. Maintenant, ce n'est pas nous qui décidons. On est très contents de l'avoir avec nous. »

Tu as évoqué tout à l'heure un peu précisément le retour de Marquinhos. Est-ce que tu peux nous dire pour Ousmane, ce qu'il représente évidemment sur le terrain, ça on le sait, mais qu'est-ce que ça vous apporte en plus ? De la confiance ? Et puis dans le vestiaire aussi, on sait que c'est un personnage qui apporte beaucoup dans un groupe. Est-ce que tu peux nous parler de ce qu'apporte son retour ?

« Je dirais que, comme Marqui', c'est un leader. Même si ce n'est pas quelqu'un qui s'exprime beaucoup, mais de par ce qu'il fait dans le vestiaire, les gens analysent, ils regardent. Et c'est naturel chez lui. On est tous très contents qu'il revienne. C'est le Ballon d'Or. On est contents, on est fiers de le retrouver et on sait qu'il va aider l'équipe à être mieux et lui faire son mieux pour nous aider le plus possible. »

Je voudrais revenir sur ce dont tu parlais tout à l'heure du rôle du coach par rapport à ton passage un petit peu plus compliqué. Justement, comment vous avez travaillé tous les deux ? Comment ça s'est passé ? Quand on est en difficulté, comment se comporte Luis Enrique avec le joueur ? Comment ça s'est passé ? 

« Quand on est un peu dans le mal, le coach est là à nous donner des conseils, à venir parler »

« Le coach, que ce soit avec moi ou avec tous les joueurs, les autres jeunes ou même les cadres, il essaie de, comme je l'ai dit, de tirer la meilleure version de tout le monde. Et quand on est un peu dans le mal, il est là à nous donner des conseils, à venir parler. Il est ouvert à tout. Et franchement, c'est juste formidable pour tout le monde d'avoir un coach qui est là pour tout le monde, qui parle avec tout le monde et qui essaie de donner le plus de confiance possible. Franchement, ça m'a beaucoup aidé.

Je pense aussi à tous mes coéquipiers qui venaient me voir, qui me parlaient, qui me donnaient tous ces conseils, qui me disaient clairement de rien lâcher. Ça arrive à tout le monde. Il y en aura d'autres, des moments comme ça dans ma carrière, dans leur carrière. Et quand tu as les gens autour de toi qui te poussent, c'est encore mieux. Et tu essaies juste de leur rendre ce qu'ils te donnent et de donner le meilleur de toi-même. »

Vous êtes passé par des hauts, par des bas, qu'est-ce qui se passe quand on est joueur professionnel ? On sent qu'il y a des déclics : un début de match, vous réussissez deux passes et ça peut partir sur deux, trois mois réussis. A l'inverse...  Quel est ce déclic négatif ou positif ? Comment vous le vivez à l'intérieur ? 

« Alors là, franchement, je ne saurais pas vous dire maintenant. Comme je l'ai dit, j'essaye de toujours être la même personne, de donner toujours le meilleur de moi-même, de faire tous les efforts possibles. Mais ça, avant tout, ça passe par du travail à l'entraînement tout le temps. J'essaie de rester plus longtemps au Campus, faire des choses en plus. Et je ne saurais pas vraiment vous dire ce qui a fait que... de ne pas se rater avant ou de ne pas se réussir pendant le match. Mais j'essaie juste d'être le plus en confiance possible et de retrouver cette insouciance que j'avais, notamment la première saison. »

Ces dernières semaines, il y a plusieurs jeunes titis du centre qui sont montés en équipe première. Je pense à Mathis Jangeal ou Quentin Njantou qui est dans le groupe pour demain. Quel rôle as-tu par rapport à ces jeunes joueurs ? Parce que toi aussi, tu es monté, tu as un peu eu leur trajectoire. Mais tu es devenu un cadre de cette équipe internationale française. Quel rôle tu peux avoir auprès de ces jeunes joueurs ?

« Ces jeunes, on est tous très contents qu'ils soient avec nous »

« Je pense que moi, mon rôle, n'a pas vraiment changé. Je suis resté la même personne. Ces jeunes, on est tous très contents qu'ils soient avec nous, qu'ils montent. Le coach, il est là pour eux, il leur parle, il leur donne cette confiance. Et nous, les joueurs, on essaie de faire pareil. Mais moi, j'essaie de montrer l'exemple. Juste en faisant ce que je fais au quotidien : travailler en salle, avant les séances, après les séances, et toujours donner le meilleur de moi-même sur le terrain. Après, ça, c'est soit eux, ils le prennent en exemple, soit ils ne le prennent pas. Ils font un peu ce qu'ils veulent.

Mais je pense que quand on a un jeune qui sort du centre comme eux, on essaie de suivre l'exemple et de faire un peu comme lui. On analyse, on regarde. Moi, perso, quand j'étais jeune, je regardais beaucoup les autres, que ce soit Presnel Kimpembe, qui venait s'occuper souvent des jeunes, parler. Il était toujours en salle à travailler. Et je l'ai fait naturellement parce que je pense que c'est quelque chose de bien et ça va toujours nous apporter. »


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