La presse met la pression sur Blanc

Après son article d'hier dans lequel un changement de coach était évoqué du bout des lèvres et trois noms imaginés, le Parisien continue aujourd'hui dans cette ligne éditoriale et affirme que l'entraîneur du PSG Laurent Blanc est sur un siège éjectable (c'est même le titre de l'article). Le procès du coach parisien est bien commencé puisque le coach « donne l'image d'un entraîneur incapable d'inverser le cours d'un match », rappelant les échecs à Chelsea (0-2) ou Bastia (2-4), où le PSG n'a pas su se relever après avoir été en difficulté. Le pouvoir de Blanc est également abordé : son aura médiatique a grandi après l'affaire Lavezzi/Cavani mais son pouvoir en profondeur « semble plus que jamais affaibli ». Aucune définition du pouvoir en profondeur n'est malheureusement donnée.

Pour étayer ces thèses, le journal est allé chercher Luis Fernandez et Jean-Michel Moutier (probablement dans le bar le plus proche) et leur a demandé leur avis. Pour Luis, la semaine va être « déterminante » et les joueurs peuvent sauver ou abandonner leur entraîneur, selon leurs attitudes. De son côté Moutier, émet des doutes quant à l'utilité d'aller chercher un nouvel entraîneur alors que le match contre Chelsea arrive très vite, jugeant que le temps est trop limité.

Du côté de l'Équipe, les mots sont beaucoup plus mesurés et Blanc est mis au même niveau que des joueurs qui doivent se réveiller, notamment le transparent Ibra (défendu par le bastiais Modesto) et les deux réintégrés Lavezzi et Cavani. Pour Blanc, il doit trouver les ressorts pour remettre son groupe dans le bon sens car une série de mauvais résultats lui serait fatal selon le journal. Il n'est pas menacé pour autant avant la venue de Chelsea mais doit faire changer les choses, contrairement à Bastia où il n'a pas été entendu par ses troupes à la mi-temps. Et ce changement doit commencer à Saint-Etienne, pour l'avenir du PSG et le sien, toujours selon l'Équipe.