Rai : « À chaque fois que je viens à Paris, je ressens la même reconnaissance, un même respect »

En l'absence de compétitions suite à la pandémie du coronavirus, L'Équipe propose actuellement une série sur les Brésiliens du PSG, avec un premier papier consacré à l'emblématique Rai, porteur de la tunique parisienne de 1993 à 1998. Actuel directeur sportif au São Paulo FC, la légende du club de la capitale n'excluait récemment pas un retour à Paris en tant que dirigeant. 

« J'ai compris qu'à Paris tout avait plus d'impact »

« À chaque fois que je viens ici, je ressens la même reconnaissance, un même respect », a expliqué Rai. « Quand je suis parti de Sao Paulo, mes amis brésiliens m'avaient dit : 'Ah, là-bas ça va être plus tranquille, à Paris le foot n'est pas la chose la plus importante au monde.' Mais au sein du club, c'était comme au Brésil ! Dès la première crise, les premiers moments difficiles, j'ai compris qu'à Paris tout avait plus d'impact. Aujourd'hui on dit que Paris est magique. C'est vrai. Mais c'est un peu fou, aussi ». 

« Les supporters et mes coéquipiers voyaient que je m'arrachais sur le terrain »

S'il reste évidemment dans la légende du PSG, Rai a connu des premiers mois compliqués sous le maillot parisien, et explique ce qui lui a permis de relever la tête : « Mon comportement. Je n'ai pas beaucoup parlé, j'ai été respectueux, j'ai mouillé le maillot. Les choses ne marchaient pas, mais les supporters et mes coéquipiers voyaient que je m'arrachais sur le terrain, à l'entraînement, pour revenir au plus haut niveau. À un moment donné je savais que ça allait revenir. Quand j'ai retrouvé des performances de haut niveau, les gens ont valorisé doublement ma réussite ». 

« On n'imaginait pas une équipe qui posséderait quinze ou seize internationaux »

Rai est également revenu sur les différences entre son PSG de la fin des années 90 et le PSG actuel : « À l'époque on avait des moyens plus limités, même si nous avions une super équipe. Maintenant, c'est un autre propriétaire, une autre réalité, et c'est difficile de comparer. On n'imaginait pas une équipe qui posséderait quinze ou seize internationaux. Il faut au moins ça pour prétendre accéder au très haut niveau, aujourd'hui ». 

N.B. : L'entretien complet est dispo sur le site de L'Équipe.