Une option d'achat dans le prêt de Carlos Soler ?

Mouvement annoncé et attendu au cours des derniers jours de mercato, le départ de Carlos Soler à West Ham United a été annoncé tardivement ce vendredi soir, peu avant la clôture du marché des transferts en Angleterre. Le milieu de terrain avait choisi de rejoindre les Hammers, plutôt que la Real Sociedad, et son voeu a été exaucé puisqu'il rejoint Londres. Mais seulement sous la forme d'un prêt d'un an plutôt que via un transfert comme annoncé.

West Ham devait se délester de joueurs pour faire signer le joueur parisien et c'est via... des prêts que les Hammers ont réussi, exfiltrant Ward-Prowse, Cornet et Aguerd de la sorte. Reste que la structure de ce prêt de Soler est pour le moins floue. Plusieurs médias ont annoncé un prêt sec, donc sans la moindre option d'achat, alors que le PSG et WHU ont discuté d'un transfert d'un montant de plus de 20 millions d'euros pendant plusieurs semaines puis d'un prêt avec une option obligatoire. D'autres sources sont moins affirmatives sur la forme finale et Le Parisien évoque ainsi un « prêt avec option d’achat, dont la levée est soumise à condition ».

Le PSG a changé sa communication

A cet instant, dur d'y voir clair et le discours des deux clubs ne fait que renforcer le doute autour de la nature de l'opération. Aussi bien le PSG que West Ham n'a pas précisé si le prêt contenait, ou non, une option d'achat. Les Anglais évoquent seulement sa présence pour la saison en cours tandis que l'absence de détails côté parisien est encore plus troublante. Ce prêt de Soler est le seul, avec celui de Benat, pour lequel n'a pas précisé s'il y avait ou non une option d'achat.

Pour Moscardo, Ndour ou Lavallée, il était clairement indiqué qu'il n'y en avait pas. Au contraire, il était tout aussi indiqué qu'il y en avait une pour Renato Sanches ou Ilyes Housni. Même le plus trouble des contrats parisiens, celui de Xavi Simons, a vu le club de la capitale préciser que son prêt à Leipzig ne comprenait pas d'option d'achat. Alors, pourquoi ne pas l'indiquer de façon claire pour Carlos Soler ?

Possiblement car l'option d'achat s'active à partir d'un certain nombre de matches, puis devient obligatoire après un nombre plus important. Le PSG, particulièrement Luis Campos, est un grand habitué de ce genre de clauses dans les contrats. Du côté de West Ham, on a tout intérêt à ce que l'option d'achat ne soit pas obligatoire dès le début de la saison afin d'éviter de surcharger les comptes. Le club londonien, comme ses 19 concurrents, est attentif au redoutable PSR, le fair-play financier de la Premier League. Et pour l'heure, la question est donc remise à plus tard, le temps que Soler joue un peu.