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PSG/Flamengo (1-1, t.a.b. 2-1), les performances individuelles

Publié le jeudi 18 décembre 2025 à 2:28 par Philippe Goguet
A l'issue d'une finale de Coupe Intercontinentale 2025 disputée et surtout très indécise, le PSG a pris le meilleur sur Flamengo après la séance des tirs au but. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
A l'issue d'une finale de Coupe Intercontinentale 2025 disputée et surtout très indécise, le PSG a pris le meilleur sur Flamengo après la séance des tirs au but. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Safonov : Attendu sur le banc, c'est en titulaire qu'il a commencé la partie et en légende qu'il l'a finie. Les 120 minutes du match n'ont pas vraiment permis de le juger, entre arrêts (très) faciles, relances dans l'ensemble assurées et un penalty encaissé face au spécialiste Jorginho. Mais le Russe qui enchaînait son quatrième match a écrit sa légende lors de la séance des tirs au but, en sortant quatre consécutivement pour offrir un trophée bien merité à son équipe. Et à lui, un nouveau statut ?

Zaïre-Emery : Après un début de partie où il a eu du mal à trouver sa place entre le flanc droit et l'axe, l'arrière droit parisien a peu à peu su monter en puissance, et plutôt sur le côté au final. Face à des Brésiliens qui n'hésitaient pas à vouloir jouer dur, le jeune Parisien a plus que répondu et les a totalement dominés dans ce secteur de jeu. Si Zaïre-Emery a bien commis quelques erreurs, dont cette touche mal jouée qui aboutit au penalty, son abattage sur le terrain, sa puissance et ses courses ont fait un bien fou à son équipe. Même sur un fil défensivement face à Everton en prolongation, il a été impassable et indispensable.

Marquinhos : Le capitaine parisien est vite entré dans le match face à ses compatriotes, se retrouvant d'ailleurs très à droite par moments en début de partie, et il a longtemps eu peu à faire alors que Paris était en contrôle défensivement. Mais c'est lui qui provoque un penalty totalement stupide et hallucinant pour un joueur de son expérience. Il s'est un peu repris défensivement par la suite, malgré une vitesse de pointe insuffisante sur certains contres, mais sa fébrilité est devenue palpable et il a raté une énorme balle de match. Dans son jeu long, les idées étaient là, mais la réalisation pas vraiment. Un match peu rassurant, et gagné par les autres.

Pacho : Le costaud Equatorien a trouvé du répondant face à d'autres Sud-Américains et il n'a jamais totalement dominé sa partie. Dans l'ensemble, il a peu été pris à défaut et a réussi quelques interventions impressionnantes. Mais il a aussi été régulièrement incapable d'empêcher son adversaire de jouer en pivot, ce dernier en profitant alors pour lancer en profondeur les joueurs qui arrivaient lancés. Dans le duel, Pacho aurait donc pu mieux faire, même s'il a été le défenseur dans l'ensemble le plus fiable.

Nuno Mendes : Le latéral gauche portugais a connu un match à très nombreux visages, alternant les temps forts et les faibles, passants d'actions de grande classe à des erreurs à peine croyables qui mettaient son équipe en danger. Offensivement, il a été dans l'ensemble sage mais tranchant, montant sur certaines séquences avec une explosivité qui a fait mal à Flamengo. Il a par exemple frappé au but à quelques reprises et mis en danger Rossi mais aussi donné une balle de but à Dembélé après une percée incroyable. Mais défensivement ou au moment de sortir le ballon, il a parfois pris bien trop de risques et ainsi offert des opportunités. Un penalty impeccable pour finir.

Vitinha : Le maestro portugais finit 2025 sur les rotules et cela s'est encore vu ce mercredi. Au cours du match, son influence est très fluctuante, passant de moments où il ordonne le PSG comme d'habitude à d'autres périodes où il disparaît totalement de la circulation, notamment quand le match s'étire. Avec le ballon, Vitinha a encore donné pas mal de bons ballons mais il a aussi eu un peu plus de déchet que d'habitude face au pressing adverse, étant par exemple pris sur le penalty. A noter également quelques coups de pieds arrêtés intéressants, mais son meilleur niveau général semble inatteignable à ce moment de la saison.

João Neves : Le milieu relayeur droit a probablement été le meilleur joueur de champ parisien avec Zaïre-Emery, les deux se complétant d'ailleurs bien sur leur côté. Neves n'a pas hésité à aller jouer très haut et cela s'est ressenti puisqu'il s'est régulièrement retrouvé en position de frapper, sollicitant le gardien à plusieurs reprises et frôlant même le but dans les premières minutes. Toujours aussi accrocheur défensivement, il a en revanche parfois souffert de l'agressivité adverse très présente. 

Fabian Ruiz : Après un début de match étrange où il semblait totalement dépassé, l'Espagnol pensait avoir ouvert le score d'un but superbe de l'extérieur du pied avant d'en être privé. Cela a au moins eu le mérite de le lancer un peu puisqu'il a alors retrouvé un peu de son influence habituelle. Défensivement, il a récupéré bon nombre de ballons et a bien soulagé sa défense tandis que sa justesse offensive est un peu revenue, même si son manque de vitesse s'est fait sentir sur ses projections. Techniquement, il est apparu un cran en-deçà de ses standards, finissant l'année comme Vitinha totalement épuisé.

Ndjantou l'a remplacé pour la deuxième mi-temps de la prolongation et il s'est signalé par une bonne frappe et un dynamisme qui a fait du bien. Mais il doit faire mieux lorsqu'il est servi devant la surface et ne frappe pas.

Doué : Finalement positionné à droite plutôt que dans l'axe, il a joué très simple sur ses premiers ballons et semblait alors parti pour un grand match. Mais le héros de la finale de Munich s'est peu à peu perdu, tant techniquement qu'en termes de lucidité, et il a alors commencé à faire du Doué des mauvais jours, celui qui surjoue au lieu de jouer simple et bien comme au moment du but. Sa seconde période, à court de rythme, est remplie d'actions jouées à l'envers et le déchet a été très important au final malgré, heureusement, quelques réussites éparses.

Dembélé l'a remplacé et il a raté une balle de but d'entrée, même s'il s'est vite rattrapé en en donnant une à Marquinhos à son tour. Le n°10 a souvent bien commencé ses actions, créant des différences par la passe et le dribble, mais les fins ont souvent été gâchées par des frappes ratées, surtout du pied gauche. Le droit l'a aussi trahi durant la séance de tirs au but et ce n'est pas ce match qui va marquer un rebond clair, même si tout n'est pas à jeter dans son entrée.

Kvaratskhelia : Positionné à gauche, le Géorgien a eu l'immense mérite d'être le seul à tromper Rossi après avoir bien suivi une action que le gardien a mal lue. Plutôt à l'aise dans les échanges de passes avec ses partenaires et régulièrement intéressant dans ce domaine, il a en revanche éprouvé les pires difficultés à passer dans les duels face à Varela, l'Uruguayen lui fermant la porte pratiquement à chaque fois. Défensivement, il a comme toujours été présent et volontaire.

Mbaye l'a remplacé pour la prolongation et il a confirmé sa bonne dynamique actuelle, même côté droit. Son punch et sa vivacité ont fait du bien au jeu parisien mais le jeune ailier a régulièrement été trop joueur face à des Brésiliens qui le ralentissaient de façon irrégulière avant de le stopper avec une deuxième lame, la première étant alors non-sanctionnée. Cela ne l'a pas empêché pour autant de donner quelques bons ballons,  notamment cette passe intérieure splendide pour Dembélé.

Lee : Positionné dans l'axe de l'attaque, le Sud-Coréen s'est fait matraquer d'entrée par les Brésiliens et cela a malheureusement été une constante de son match, vite raccourci par une sortie sur blessure musculaire. Dommage car Lee était inspiré techniquement et ses déplacements sur toute la largeur du terrain plutôt intéssants dans l'ensemble. 

Mayulu l'a remplacé et il a vécu un match très similaire, à tous les niveaux. A peine moins agressé physiquement, il n'en a pas moins été en difficulté dans les duels face aux rugueux défenseurs de Flamengo mais il a su tirer son épingle du jeu à quelques reprises, comme sur le but où il lance Doué. Sa sortie au bout d'une demi-heure à peine est très dure.

Barcola l'a remplacé et il est entré à droite avant de vite basculer à gauche. Son impact sur ce flanc a été non-négligeable avec des courses et des dribbles qui ont vraiment fait souffrir un Varela jusque-là en contrôle. Mais que l'ailier parisien finit mal ses actions, au point de gâcher tout le positif créé auparavant. Ce déchet énorme dans le dernier geste s'est poursuivi jusqu'à la séance de tirs au but, avec une tentative facile à lire et repoussée.


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