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PSG/Reims (3-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 25 mai 2025 à 3:26 par Iaro
Dans une finale à sens unique, le PSG s'est logiquement et largement imposé face à Reims (3-0) ce samedi soir. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Dans une finale à sens unique, le PSG s'est logiquement et largement imposé face à Reims (3-0) ce samedi soir. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Safonov : Il est particulièrement difficile de juger de la prestation du portier russe dans la mesure où Reims ne s’est procuré aucune occasion en 90 minutes, et n’a cadré qu’une frappe sans danger. Ainsi, l’ancien de Krasnodar n’a été sollicité que sur des situations très peu critiques. Au pied, il a souffert du pressing adverse par intermittences et il est bien moyen sur une sortie loin de ses buts en deuxième période, sans conséquence dans tous les cas. En revanche, il réussit une déviation de la main bienvenue sur un centre adverse. En résumé, il a été extrêmement peu sollicité et a en conséquence été l’auteur d’un match sans histoire, pour son septième clean sheet en 17 matchs cette saison.

Hakimi : On a passé toute la saison à se faire un sang d’encre pour l’international Marocain, magnifique athlète et seul joueur sans véritable concurrent dans l’effectif, et on peut maintenant souffler car il aborde à présent le dernier match de la saison sans s’être blessé. Ni économisé, sa finale de Coupe de France ayant été un modèle de répétition des efforts et de générosité. Défensivement, une de ses seules actions marquantes a consisté en un retour défensif énorme sur un des rares contres adverses dans les arrêts de jeu, injustement sanctionné d’une faute. Pour le reste, soit les trois quarts de son match, il a été impressionnant d’activité, étant tour à tour un poison dans la profondeur pour l’arrière gauche adverse, ou dans le demi-espace ou carrément l’axe (voire la pointe de l’attaque à la place de Dembélé qui décrochait) pour mettre le bazar dans la défense adverse. Auteur de plusieurs bonnes passes ou centres pour ses équipiers tout du long du match, sans concrétisation, c’est pourtant par un but, celui du 3-0 inscrit de près, qu’il a soigné ses statistiques par un huitième but cette saison. Une prestation majuscule et un modèle de dépassement de fonction, encore même un peu plus qu’à son habitude alors que ses standards en la matière sont élevés.

Marquinhos : Comme toute la ligne arrière parisienne, il y a peu à dire de la partie défensive de son match, les Rémois rendant les armes rapidement avec un score de 2-0 acquis par les Parisiens dès la 19ème minute. Le capitaine des rouge et bleu y a grandement contribué par la qualité de son jeu long dans les vingt premières minutes. Un de ses ouvertures longues vers Doué a fait mouche sur le but du break, récompensant sa prise de risque ainsi que l’intelligence du Brésilien, qui a parfaitement exploité les manquements adverses dans la gestion de la profondeur pour se rendre le match facile dès les débuts. Très précieux dans la mesure où une autre finale très attendue par tout un club se profile le week-end prochain.

Pacho : Un match sans histoire pour l’Équatorien, toujours bien placé, sobre et peu gêné par le 5-4-1 adverse et un adversaire dont les rares velléités offensives ont vite été tuées dans l’oeuf par le scénario du match. S’il a peu été sollicité, il a contribué à bien gérer la profondeur tout du long et il a eu des attitudes de leader vis-à-vis de ses coéquipiers pendant une heure.

Remplacé par Beraldo pour la dernière demi-heure, qu’on a lui aussi peu vu. Trente minutes sans histoire ni erreur ponctuelle qui gâche le reste pour l’ancien de São Paulo, ce qui tranche avec ses dernières prestations.

Nuno Mendes : Comme Hakimi sur l’autre aile mais dans un registre légèrement moins offensif, comme bien souvent, le Portugais avait des jambes et ça s’est vu. Attentif tout du long pour défendre et ne pas laisser son vis-à-vis le surprendre dans son dos, il a lui aussi arpenté son couloir et délivré quelques passes qui auraient mérité mieux. Un match sérieux et plein de jus pendant soixante minutes.

C’est Hernandez qui l’a remplacé pour les trente dernières minutes et il n’y a pas grand-chose à dire de l’entrée de celui qui a été rappelé en sélection par Didier Deschamps cette semaine. Pas d’erreur, ni le brio de Mendes pour animer son couloir.

Vitinha : l’ancien de Porto a livré une prestation dans la lignée des dernières semaines, à savoir très correcte mais sans qu’il n’ait le brio ni le leadership qu’on lui a connu sur le milieu de terrain parisien. Il a contribué à gérer le tempo du match des siens en apportant sa technique et sa capacité à réguler le rythme, et il a signé quelques passes qui ont créé des décalages, mais on aurait aimé le voir encore plus métronome et accélérateur du jeu des siens à 0-0 alors que l’enjeu était de faire exploser les Rémois le plus rapidement possible.

Il a cédé sa place à la 71ème minute pour Zaïre-Emery, qui a signé une entrée sérieuse, avec des projections vers l’avant et quelques récupérations bienvenues.

Neves : le compatriote du tireur de pénaltys attitré du PSG a lui aussi cédé sa place à vingt minutes du terme, en ayant également été l’auteur d’un match sérieux et précieux, mais sans être l’un des protagonistes principaux de cette finale. Très appliqué, combatif et utile aux siens dans les phases de jeu sans ballon, il a moins été en vue dans les circuits de passes du PSG et on ne le retrouve que sur peu des situations offensives marquantes des rouge et bleu à l’heure de faire le bilan.

C’est à Mayulu qu’il a laissé sa place. Le titi du PSG avait des jambes et l’envie de se montrer, mais il y a à boire et à manger sans son entrée en jeu, entre choix plus ou moins heureux et coups pas toujours bien joués. Saluons au moins son envie d’amplifier la marge de son équipe au tableau d’affichage.

Ruiz : l’Espagnol complétait le trio du côté gauche avec Mendes et Barcola qui a terminé la saison dernière et qui avait grandement contribué à faire exploser Lyon en finale de la Coupe de France 2024. Il a été à la hauteur de son excellent match de l’an dernier, en étant le milieu parisien le plus en vue pour connecter son équipe aux trois offensifs parisiens, et notamment à Barcola sur sa gauche. Hyper juste techniquement, altruiste et lucide au moment des choix, il est entre autres récompensé par une avant-dernière passe bien sentie sur le but du 3-0. On l’a vu être actif aux quatre coins du terrain tout du long, et même à 3-0 alors que le sort du match été joué, tant et si bien qu’il a eu une véritable utilité pour les siens sans ballon en vue de récupérer le cuir vite et haut sur le terrain. Un match de grand monsieur, dans la lignée de ses dernières semaines majuscules.

Doué : Celui qui devait démarrer le match en tant que remplaçant a finalement démarré la partie, à la faveur des maux de tête de dernière minute de Kvaratskhelia. Nullement impressionné par l’enjeu -on a l’habitude avec l’ancien Rennais- et visiblement totalement prêt à partir au combat dès les premières minutes, il a été l’un des grands protagonistes de cette finale côté PSG. Plein de culot et de jus, il a énormément tenté en première période, si bien qu’il délivre deux passes décisives réellement déterminantes pour les siens dans deux registres différents, toutes deux pour Barcola sur les deux premiers buts. Il faut saluer sa capacité à prendre la profondeur pour faire mal à la ligne arrière, ce qui n’est pas son registre préférentiel, et ses raids successifs ont largement contribué à faire exploser les Rémois. Bémol : on ne l’a plus trop vu après la mi-temps, mais peut-être qu’il se gérait alors le score était de 3-0, ce qu’on peut difficilement lui reprocher.

Ramos l’a remplacé pour les vingt dernières minutes et s’est positionné à la pointe de l’attaque. Une entrée qui n’a pas permis de remettre la ligne offensive du PSG dans une dynamique à même d’accentuer le score en faveur des siens, son registre se trouvant en décalage avec le jeu de ses coéquipiers. 

Dembélé : Le grand bonhomme de la ligne d’attaque de la saison parisienne a encore une fois brillé par une activité énorme et une place omniprésente dans la construction du jeu et des offensives des siens, mais malheureusement sans la réussite face aux buts qui l’a caractérisé à plusieurs moments de la saison. Peu en réussite face à Diouf, il aurait parfois pu privilégier la passe à la frappe dans les derniers mètres de la moitié de terrain adverse lors de la première demi-heure de jeu. À mettre à son crédit, une superbe entente avec Hakimi tout du long, les deux s’étant mutuellement servis à de nombreuses reprises, sans que la finition ne soit au rendez-vous. Il a au final davantage brillé dans le rôle de passeur que dans celui de finisseur, ce que tout le monde lui pardonnera s’il règle la mire à Münich samedi prochain. A noter qu’il a terminé à droite de l’attaque -au moins théoriquement- avec l’entrée en jeu de Ramos. 

Barcola : Alors que l’ancien Lyonnais semblait terminer la saison sur les rotules, particulièrement d’un point de vue de sa fraîcheur psychologique, le tonitruant attaquant de côté a démontré qu’il faudrait encore compter avec lui pour les échéances (finale de C1 et Coupe du Monde des clubs) à venir. Véritable poison dans la profondeur et de par ses provocations balle au pied dès les premières minutes, il est récompensé avant le quart d’heure de jeu en ouvrant le score à l’issue d’un duel avec Diouf qu’il remporte en se montrant clinique pour conclure, alors qu’il a trop souvent raté ce type de faces à face cette saison. Encore buteur pour le 2-0 de près, il aurait mérité un troisième but sur une superbe frappe au premier poteau avant l’heure de jeu, bien repoussée par Diouf. Altruiste aussi, comme à son habitude, il donne la balle du 3-0 à Hakimi avant la mi-temps. Moins en vue mais toujours sérieux et appliqué dans la dernière demi-heure, notamment dans ses replis défensifs, il a été l’homme du match côté rouge et bleu. Une prestation de superbe facture qui va donner du fil à retordre à son entraîneur au moment de réfléchir à la meilleure composition d’équipe à aligner pour affronter l’Inter Milan.


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