Des investisseurs américains intéressés par un rachat du PSG, QSI loin d'être parti

Cela fait maintenant plus de onze ans que le Qatar, via son fonds souverain Qatar Sports Investments, a racheté le PSG au fonds d'investissement américain Colony Capital mais l'histoire semble prête à se répéter dans l'autre sens désormais, au moins en partie. Comme l'a révélé L'Équipe, un fonds d'investissement américain s'est récemment positionné « afin de racheter un pourcentage du capital du Paris-Saint-Germain, entre 10 et 15 % » d'après le journal sportif.

L'identité du fond en question n'a pas filtré mais l'entourage de QSI a en tout cas confirmé au quotidien qu'il y a bien un intérêt pour le club de la capitale et ce ne serait pas le seul investisseur d'outre-Atlantique à être intéressé. Selon le journaliste Ben Jacobs du média CBS, il y a plusieurs investisseurs américains qui sont intéressés de façon significative par une participation mineure dans le capital du PSG. Il faudra d'ailleurs surveiller ce point en 2023 selon lui.

Si QSI a racheté le PSG pour 70M € environ en 2011, la valeur du club a aujourd'hui largement explosé. Comme il aime le rappeler à chaque fois qu'une étude de la sorte est publiée, le PSG est aujourd'hui valorisé à hauteur de trois milliards d'euros selon la dernière étude du média économique Forbes. Pour racheter entre 10 et 15 % du club, il faudra donc sortir autour de 300M € au minimum, ce qui réduit forcément le nombre de candidats.

QSI prêt à s'ouvrir, pas à partir

Côté QSI, on ne refuse pas l'idée d'un nouveau partenaire au sein du club mais on réfute en revanche totalement l'idée d'un désengagement futur du PSG. La Coupe du Monde 2022 est parfois apparue comme l'échéance avant de revendre le club mais ce possible départ est démenti de toute part : ce n'est pas la tendance ont précisé des proches de QSI à L'Equipe et Ben Jacobs apporte aussi des éléments en ce sens.

Le journaliste américain assure également que QSI n'entend nullement vendre le club ni même lâcher sa participation majoritaire au sein du club. C'est donc tout au plus une participation minoritaire qui pourrait être acceptée à terme même si une ouverture du capital pourrait aussi remettre en question la gestion régulièrement très dispendieuse du club de la capitale. Car si QSI couvre régulièrement les pertes, rien ne dit que les éventuels futurs actionnaires seront aussi généreux.