Mbappé, Xabi Alonso, Pacho, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant PSG/Real
Publié le mercredi 9 juillet 2025 à 11:43
par Jean Chemarin
Luis Enrique a répondu aux nombreuses questions de journalistes du monde entier avant PSG/Real Madrid. Il a forcément beaucoup été question de Kylian Mbappé, mais aussi du nouveau Real de Xabi Alonso ou encore de ce que représenterait pour le PSG une victoire dans cette Coupe du monde des clubs. L'entraîneur parisien a aussi évoqué en conférence de presse la suspension de Willian Pacho. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
La conférence de presse commence par des questions de journalistes français. Luis Enrique répond en français.
Vous allez jouer à un horaire auquel vous n'aviez encore jamais joué depuis le début de cette compétition (15h, heure locale), sous une très forte chaleur, humide. Comment vous êtes-vous préparé à ces conditions de jeu ?
« Bonjour à tous. Bien sûr que nous sommes habitués à jouer dans ces conditions parce que cela a été une constante pendant cette Coupe du monde. Ce sera comme d'habitude, on doit être prêt à s'hydrater comme on le fait habituellement. Pour ce que j'ai vu, il fera très chaud, ce n'est pas bon pour le spectacle parce que c'est difficile de jouer dans ces conditions, mais c'est la même chose pour les deux équipes. »
Un match comme celui-ci, que tout le monde attend depuis plusieurs semaines voire plusieurs mois, vous excite-t-il à titre personnel ou êtes-vous resté fidèle à votre philosophie de dire que c'est un match un peu comme les autres ?
« Jouer contre le Real Madrid, ce sera particulier sans aucun doute, mais dans le même temps, nous aimons jouer ce type de matches parce que cela veut dire que tu as bien fait le boulot. Nous sommes en position de jouer une demi-finale, c'est un match très important, amusant, motivant. On est prêts pour demain (ce mercredi, ndlr) et chercher à jouer une autre finale. »
Ce sera aussi un match particulier parce que vous allez retrouver Kylian Mbappé un an après son départ. Qu'est-ce que cela vous fait vous à titre personnel et humain de retrouver la route de Kylian et quel souvenir voulez-vous garder de son passage au PSG ?
« Il y a beaucoup de situations qui font que c'est un match particulier. Autour du match, il y a beaucoup de situations différentes par rapport à un match normal mais à la fin, l'important, c'est de jouer une demi-finale de Coupe du monde et je pense que c'est très intéressant. On doit être prêt pour rester concentré sur le match et la demi-finale. »
A votre arrivée au PSG, Mbappé était à l'écart et s'entraînait dans le loft. Vous avez quand même décidé de le réintégrer assez rapidement dans le groupe. Est-ce que vous regrettez la façon dont s'est terminée la relation entre Mbappé et le PSG ?
« Ce que je peux dire, c'est que cela appartient au passé, c'est derrière nous et je n'ai rien à ajouter de plus. »
(Un journaliste anglais, du Times, prend la parole et Luis Enrique répond en anglais)
Nous allons voir demain (ce mercredi) deux des meilleurs latéraux droit au monde avec Achraf Hakimi et Trent Alexander-Arnold. Ils ont deux profils différents. Quelles sont selon vous leurs qualités et leurs différences ?
« Je n'aime pas analyser ou comparer les joueurs. Dans cette compétition, il n'y a que des joueurs de top qualité. Mais dans le même temps, je dois reconnaître qu'Hakimi est l'un des meilleurs arrières droits que j'ai pu entraîner mais aussi voir dans ma carrière. C'est vraiment super d'avoir ce genre de joueur dans mon équipe. Je pourrais aussi vous parler de mon latéral gauche, Nuno Mendes, qui est aussi un top joueur, c'est un vrai plaisir d'avoir la possibilité de les entraîner. »
(C'est au tour d'une journaliste brésilienne de poser une question en portugais à Luis Enrique, qui répond en espagnol)
Marquinhos m'a dit après le match contre le Bayern que le secret du PSG, c'était vous, votre travail en tant qu'entraîneur depuis deux ans. Khvicha Kvaratskhelia a dit la même chose aujourd'hui. Que pensez-vous de ces déclarations et comment définiriez-vous votre contribution à tous ces succès du PSG ?
« Le secret, c'est la capacité des joueurs à gérer leur rendement en fonction de l'équipe »
« J'aimerais être d'accord avec eux. Mais le secret, c'est l'équipe et la capacité des joueurs à gérer leur rendement en fonction de l'équipe. Pas l'inverse, pas l'équipe en fonction des joueurs. Mais les joueurs en fonction de l'équipe. C'est l'objectif que nous avons tous, pas seulement les titulaires qui commencent les matches, mais aussi ceux qui sont sur le banc. Je crois qu'on a pu voir cette union avec nos supporters et elle a fonctionné. »
(Une journaliste argentine pose une question en espagnol à Luis Enrique, qui répond dans sa langue natale)
A chaque fois que vous avez fait des lives par le passé, comme lors de la Coupe du monde avec l'Espagne, tout le monde a dit sur les réseaux sociaux que vos interventions, vos vidéos, étaient des cours magistraux. Qu'en pensez-vous ?
« Je ne regarde pas les réseaux sociaux ou très peu. J'aime expérimenter des choses, c'est vrai. Mais je ne fais pas attention aux réseaux sociaux parce que cela peut te dépasser. Donc je m'expose peu et j'ai un certain âge qui fait que je n'ai pas besoin du soutien, ni positif, ni négatif, de gens qui ne me connaissent pas. J'essaye de rester en marge de tout cela. Mais c'est évident que quand tu es dans une situation comme celle de notre équipe, le PSG, tu reçois beaucoup de compliments, de choses positives. Les réseaux sociaux ont beaucoup de bons côtés, mais aussi d'autres très mauvais. »
(Un journaliste anglais prend la parole et Luis Enrique répond en anglais)
Je sais que vous êtes concentré sur le Real Madrid, mais on sait désormais que ce sera Chelsea en finale. Avez-vous regardé le match Fluminense/Chelsea (0-2) et que pensez-vous de ce projet à Chelsea, avec une équipe très jeune. Est-il similaire avec ce que vous construisez au PSG ?
« Je ne peux pas analyser cela car je ne connais pas assez bien Chelsea. Je ne pense pas que ce soit très bien de parler avant la finale. Nous devons d'abord gagner la demi-finale contre le Real Madrid. Si on se qualifie, ce que j'espère, on pourra analyser, juger et parler de Chelsea. Mais félicitations à eux, car ils ont bien fait les choses, ils sont en finale et ils le méritent. »
(Un journaliste suisse pose une question en français et Luis Enrique répond en français)
Comment analysez-vous ce nouveau Real Madrid de Xabi Alonso ? Quelles sont ses caractéristiques, ses points forts et ses points faibles ?
« En premier lieu, je pense que c'est très difficile d'analyser ce Real Madrid parce que Xabi commence à peine son travail au Real Madrid. Tout le monde sait qu'ils sont très forts individuellements, mais ce n'est que le début de Xabi Alonso comme entraîneur du Real Madrid. C'est toujours difficile d'entraîner une grande équipe, mais Xabi Alonso réunit tout ce qu'il faut pour être à la hauteur de ce club. »
(Autour des journalistes espagnols de poser des questions à Luis Enrique, qui répond dans sa langue natale)
Est-ce que ce PSG est meilleur sans Kylian Mbappé ?
« Cela appartient au passé et le passé importe peu. Nous nous concentrons sur le présent. »
Avez-vous pu analyser un peu l'évolution du Real Madrid ces dernières semaines et quel conseil pourriez-vous donner à Xabi Alonso, vous qui avez déjà entraîné un club de cette dimension avec le Barça ?
« La première chose que je veux dire, c'est que c'est un plaisir de jouer contre le Real Madrid, cela a toujours été le cas, ça l'est aujourd'hui et cela le sera toujours. Affronter le Real, c'est affronter l'équipe la plus titrée du monde, qui sera toujours là. Et à partir de là, avec l'expérience que j'ai, il ne manquerait plus que je donne un conseil à l'actuel entraîneur du Real Madrid. Cela n'a jamais fait partie de mon approche. Je n'ai pas grand-chose d'autre à ajouter. »
(Nouvelle question d'un journaliste français, Luis Enrique répond en français)
Pacho sera suspendu, lui qui est un titulaire indiscutable depuis le début de la saison. Qu'est-ce que cela implique comme changement ? Et avez-vous compris la suspension de deux matches infligée à Pacho et Lucas Hernandez alors que Huijsen n'a pris qu'un match après son carton rouge ?
« Je n'ai rien à dire. Je ne peux rien dire car je ne contrôle pas ces choses-là et je ne veux pas perdre de temps avec ce sujet. Et sur la façon dont nous allons faire notre boulot sans Pacho et Lucas Hernandez, vous verrez demain (ce mercredi, ndlr). »
(De nouveau un journaliste argentin, Luis Enrique répond en espagnol)
Ce mercredi, deux équipes vont s'affronter : une déjà établie, bien armée, le PSG, l'autre qui est en train de s'armer. Cela vous donne-t-il plus d'outils que Xabi Alonso, qui n'est là que depuis un mois ?
« C'est évident. Ce sont deux situations totalement différentes. Un entraîneur vient d'arriver, l'autre est là depuis deux saisons. Les situations sont totalement différentes. Mais ce qu'il y a de beau dans le football, c'est qu'il n'y a pas de favoris ou d'outsiders, de projets établis ou de projets nouveaux. Le football, c'est 90 minutes ou 120 et chaque équipe doit démontrer ses qualités. C'est ce qui rend le football si grand. C'est impossible de prédire ce qui va se passer et une action ponctuelle peut tout changer dans un match. Je pense donc que ça va être un match passionnant pour les amoureux du football et les supporters des deux clubs. Je pense que nous allons voir un très bon match. »
(Encore une question d'un journaliste espagnol)
Avec tout ce qui s'est passé avec Mbappé, avez-vous peur qu'il soit ultra-motivé pour ce match ?
« Ce genre de question appartient au passé. Je ne veux plus parler du passé. »
(Un journaliste français pose une question)
On sait que vous êtes attaché au football de qualité, très offensif. Si je vous dis que pour gagner cette compétition, vous devez mettre de côté votre philosophie sur les deux derniers matches, êtes-vous capable de le faire ou pas ?
« (Il rigole) Notre philosophie, c'est elle qui nous a permis de jouer la finale de Champions League. Je devrais oublier cette philosophie ? Non. Tu dois adapter ta mentalité à ce match, tu dois jouer avec tes forces. C'est la clé. Pourquoi je devrais changer ça ? C'est important de bien jouer au football. On a beaucoup de possibilité de gagner si on joue à notre niveau. C'est la clé pour moi. Je ne dois rien changer. »
(Un journaliste pose une question en espagnol, sans doute avec l'aide d'un traducteur automatique)
Votre équipe vient de remporter un titre européen historique et débarque dans une compétition avec un format inédit. Est-ce que l'équipe a la même motivation pour cette compétition et ressentez-vous une certaine pression par rapport à la quête de cette compétition ?
« Nous avons tous marqué l'histoire et c'est un objectif que nous nous étions fixés en arrivant ici. Je parle des joueurs, du staff, de la direction sportive, le président, le club, les supporters. Nous avons tous écrit l'histoire. Et maintenant que nous l'avons fait arrive cette possibilité de gagner une Coupe du monde qui se dispute seulement tous les quatre ans. C'est pour cela qu'il faut atteindre la finale, pour avoir une possibilité de la gagner. Jouer contre l'équipe la plus titrée du monde, en demi-finale, est un objectif très motivant. Nous espérons être assez bons pour passer. C'est notre objectif et il est clair. »
(Un journaliste allemand pose une question en espagnol à Luis Enrique)
Quel est l'état d'esprit de Donnarumma, qui s'est dit très affecté après la blessure de Jamal Musiala. Et qu'avez-vous pensé des reproches de Manuel Neuer ?
« Tous ceux qui connaissent Gigio savent que c'est quelqu'un de bien. Il y a toujours des blessures dans le football, cela fait partie de la vie des joueurs professionnels. Il n'y a jamais eu de mauvaise intention, comme on peut le voir clairement sur les images (de l'action). Ce sont des moments difficiles. Je ne vais rien dire de plus, ni commenter les déclarations d'autres joueurs parce que ce n'est pas mon travail. Mais Gigio va bien, même s'il est touché. Il a pu échanger avec Musiala, à qui on souhaite tous une récupération rapide. Rien d'autre à ajouter. »
(Un journaliste brésilien pose une question en espagnol à Luis Enrique, qui répond en espagnol)
Après avoir gagné la Champions League, quelle valeur aurait une victoire en Coupe du monde des clubs ? Et qu'améliorer selon vous lors de la prochaine édition de cette compétition ?
« Pour être meilleurs la saison prochaine, on aura besoin de beaucoup de vacances »
« Pour être meilleurs la saison prochaine, on aura besoin de beaucoup de vacances. Le maximum possible. Pour pouvoir vraiment faire un "reset" et affronter la saison prochaine les objectifs que nous avons en tant que club et en tant qu'équipe. Nous sommes pratiquement à un ou deux matches de terminer cette saison qui restera dans l'histoire du PSG et nous voulons la terminer de la meilleure des manières. L'équipe reste dans une très bonne dynamique, avec beaucoup d'énergie et l'objectif toujours un peu plus proche de terminer la saison sur une note historique. C'est notre motivation. »
(Un journaliste vietnamien pose une question en anglais à Luis Enrique, qui répond en anglais)
Votre ambition est que le PSG soit compétitif au plus haut niveau en France et en Europe. Pense-vous que le Real Madrid est un gros challenge pour votre équipe ?
« Je n'ai rien à dire. Nous sommes en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Cela signifie beaucoup pour nous. Nous voulons jouer ce match avec beaucoup d'intensité, nous voulons essayer d'avoir le ballon, parce que c'est l'une de nos forces. C'est notre objectif pour ce match. Un match important. Nous sommes très proches de jouer une nouvelle finale et c'est une grosse motivation. »
(Un journaliste espagnol pose une question)
Dans votre documentaire, vous disiez que vous aimiez tout contrôler. Xabi Alonso insiste aussi beaucoup sur le positionnement des joueurs et la nécessité que ses 11 joueurs défendent et attaquent. Pour vous, le football, c'est moins d'improvisation et plus de contrôle ?
« La grandeur du PSG fait que je contrôle de moins en moins de choses »
« Vous savez ce qu'il y a de plus beau avec les entraîneurs de haut niveau qui sont dans cette compétition ? Ce que tu penses aujourd'hui vaut pour aujourd'hui et pour demain si tu gagnes, mais après ça ne vaut plus rien parce que les adversaires s'adaptent continuellement. Donc ce que j'ai dit à la fin de mon documentaire était ma pensée à ce moment-là, que j'allais tout contrôler. Mais la grandeur du PSG fait que je contrôle de moins en moins de choses. C'est ça la grandeur. Moins je contrôle de choses, plus j'ai de chance que l'adversaire ne sache pas ce que l'on va faire et mette du temps à s'adapter. Et quand il s'adapte, c'est mon travail en tant qu'entraîneur, avec mon staff, d'essayer de sortir de cette zone (de confort) et d'arrêter de contrôler les choses pour que l'on devienne imprévisible, ce qui est notre objectif en tant qu'équipe. »
(Un journaliste turc pose une question en anglais)
Quand on regarde la façon dont le Real Madrid fait progresser le ballon, deux joueur sont très importants : Huijsen et Güler. Huijsen ne sera pas là face à vous (il est suspendu, ndlr). Allez-vous donc prendre des précautions avec Arda Güler et à quel point est-il important selon vous pour le Real Madrid ?
« Je pense que vous devriez poser la question à Xabi Alonso. Il est en train d'arriver. Vous pourrez lui demander à quel point Arda Güler est important pour lui. Je suis ici pour analyser mes joueurs, mon équipe, et je peux analyser de manière superficielle l'équipe adverse, mais je ne veux pas le faire ici. »
(Un journaliste espagnol pose une question en espagnol)
Est-ce qu'affronter le Real Madrid vous motive un peu plus en raison de votre passé (de joueur du Real) et de vos sentiments reconnus publiquement (pour le Barça) ?
« C'est toujours motivant de jouer contre le Real Madrid »
« Bien sûr ! J'ai une grande motivation. Voir autant de journalistes espagnols commence à être un peu difficile pour moi. Je plaisante, je plaisante. J'en rigole, mais je réalise que le temps passe. Je suis toujours là, mais il y a beaucoup de nouveaux visages chez vous. Et je crois que c'est important qu'il y ait de nouveaux joueurs, mais aussi de nouveaux journalistes. Oui, c'est une grande motivation pour moi en tant qu'entraîneur pour ce que représente le Real Madrid en tant que club au niveau mondial. Je connais encore plusieurs personnes au club avec qui j'ai pu partager le vestiaire, comme Monsieur Butragueño, Miguel Porlan Chendo, Pirri. Et vous savez aussi que je suis Culé (supporter du Barça), je continue d'être socio culé et sportinguista (Sporting Gijon). C'est donc toujours motivant de jouer contre le Real Madrid. »
(Un journaliste argentin pose une question en espagnol)
Est-ce que le fait d'avoir dans votre équipe des joueurs d'élite habitués à jouer ce genre de matches de très haut niveau est un plus au niveau de la motivation ?
« Je crois que c'est une réflexion que tous les entraîneurs se font. C'est vrai que c'est la fin de saison, mais c'est peut-être une compétition que tu ne vas plus jamais rejouer dans ta carrière. Il faut jouer à un très haut niveau, ne pas être blessé et être dans une équipe qui participe à la compétition. C'est donc possible que plusieurs joueurs de cette demi-finale n'aient plus ensuite la possibilité de rejouer cette compétition. Nous sommes en demi-finale d'une compétition qui va devenir, j'en suis convaincu, une référence à l'avenir. Donc même si c'est la fin de saison, je crois que le fait d'être en demi-finale te donne une motivation qui te fait surpasser la fatigue. »
(La dernière question est pour un journaliste espagnol de The Athletic, média anglophone)
Sans comparer, mais c'est évident que le départ de Mbappé change n'importe quelle équipe. Quel a été votre processus pour constituer cette attaque qui a remporté la Champions League. Et aussi une petite anecdote. Vous avez parlé de Xabi Alonso à un confrère. Il ne viendra pas en conférence de presse car son vol a eu un problème. Est-ce que cela vous est déjà arrivé et est-ce que cela change quelque chose ?
« Ah, il ne vient pas ? Je reste plus longtemps si vous voulez. Pour moi, ça ne change rien. Je n'étais pas au courant pour le vol, j'espère qu'ils pourront arriver normalement. Et pour la première question (sur Mbappé), je crois que nous avons répondu à 30 ou 40 questions aujourd'hui. On va en rester là. Rien de plus. Merci à tous. »