Alors qu'il défie la Norvège d'Erling Haaland ce vendredi soir en match de qualification pour la Coupe du monde 2026, Gianluigi Donnarumma n'a toujours pas prolongé son contrat au PSG et les négociations avec le club seraient même au point mort selon les derniers échos du Parisien, qui explique les raisons de ce blocage.
Présent en conférence de presse ce mercredi, avant le match Norvège/Italie de ce vendredi soir, Gianluigi Donnarumma a été interrogé sur son avenir et sur la présence de son agent Enzo Raiola quelques heures plus tôt au siège de... l'Inter Milan, un club que le PSG vient d'humilier en finale de Champions League et qui s'intéresse à lui depuis plusieurs mois.
« Je ne savais pas que mon agent était au siège de l'Inter, a répondu le portier italien. Je suis heureux à Paris et le club décidera de me prolonger ou non. Je suis prêt à tout, mais la première option est de rester à Paris : j'ai trouvé un équilibre, l'équipe et les supporters m'aiment et j'espère y passer de nombreuses années. Maintenant, je profite du moment présent et peut-être qu'un jour je pourrai retourner en Italie. »
Le PSG ne veut plus payer le salaire "Leonardesque" de Donnarumma
Engagées depuis des mois, les négociations concernant la prolongation de contrat de Donnarumma n'ont toujours pas abouti alors que plusieurs autres cadres ont récemment prolongé (Hakimi, Vitinha et Mendes notamment). Avant la finale de Champions League PSG/Inter, Enzo Raiola assurait que les négocations avec le PSG avaient été reportées en raison du calendrier sportif chargé du club parisien.
Mais dans son édition du jour, Le Parisien annonce que ces négociations sont en réalité au point mort en raison d'un gros différend contractuel entre les parties. Dans la foulée de son Euro remporté avec l'Italie, Donnarumma avait signé libre au PSG à l'été 2021. Leonardo était encore le directeur sportif du club et avait offert une belle prime à la signature et un énorme salaire au gardien italien, estimé entre 10 et 12 millions d’euros bruts par an.
Le clan Donnarumma avait d'abord accepté la proposition du PSG
Luis Campos est arrivé un an plus tard dans la capitale et a décidé de réexaminer tous les salaires du club, en les indexant désormais en partie sur les performances des joueurs. Le PSG ne veut donc plus payer Donnarumma autant qu'auparavant et selon Le Parisien, le gardien et son entourage avaient d’abord accepté la proposition parisienne.
« Nous avons accepté la nouvelle politique du PSG en matière de gestion des contrats et nous travaillons sur l'hypothèse de la prolongation, en essayant de trouver la meilleure solution, mais pour l'instant il n'y a pas d'urgence », confirmait ainsi Enzo Raiola le 26 février dernier.
Mais après avoir accepté la proposition parisienne, le clan Donnarumma a changé d'avis selon Le Parisien et demandé au PSG de lui faire une nouvelle offre, forcément plus élevée que la précédente. Cette demande du clan Donnarumma aurait eu lieu avant sa performance XXL contre Liverpool en huitième de finale retour, donc avant le 11 mars.
Une prolongation ou un départ cet été
Depuis, Donnarumma a guidé le PSG vers sa première Champions League, mais les discussions n'ont pas évolué selon le quotidien régional. Alors que la presse italienne assurait ces derniers jours que le balle était dans le camp du PSG, Le Parisien écrit pour sa part que vu du PSG, la donne est claire : soit Donnarumma accepte les conditions de sa prolongation, soit il devra demander à être transféré cet été afin d'éviter un départ libre dans un an.
En parallèle, Enzo Raiola répète régulièrement dans la presse italienne que son poulain dispose de nombreuses offres, même s'il est heureux à Paris et que sa priorité est de prolonger. Une communication qui prend tout son sens à la lecture des éléments apportés par Le Parisien ce vendredi.
En début de semaine, L'Equipe révélait que Manchester City était à l'affût dans ce dossier. La Gazzetta dello Sport cite le Bayern Munich et le Real Madrid ce vendredi, tout en expliquant qu'il sera économiquement difficile pour l'Inter Milan, la Juve ou encore l'AC Milan de rapatrier "Gigio", plus que jamais à la croisée des chemins en cet été 2025.