Après un peu moins de deux semaines à Los Angeles, le PSG a établi son camp de base à Atlanta, de l'autre côté du pays, où il va jouer son huitième de finale de Coupe du monde des clubs, et possiblement son quart. Forcément, le club de la capitale a fait des ajustements.
Le PSG a adoré Los Angeles
Le groupe B de la Coupe du monde des clubs était le seul à se jouer sur la côte Ouest des Etats-Unis et le PSG a dans l'ensemble apprécié son passge à Los Angeles où il avait établi son camp de base. La cité des anges est agréable au quotidien et Luis Enrique a laissé suffisamment de libertés à ses troupes, notamment toutes les après-midi pour qu'elles puissent en profiter, pour la plupart avec leurs familles qui plus est. Et le club n'a pas regretté le lancement de sa PSG House à destination de ses fans locaux puisque celle-ci a cartonné :
Mais LA, c'est fini, puisque les Parisiens ont rejoint directement Atlanta depuis Seattle où se jouait le dernier match de poules. Autrement dit, le PSG est passé du Nord-Ouest au Sud-Est du pays en un vol et c'est désormais en Géorgie que le camp de base parisien est établi. La raison est simple : le huitième de finale et possiblement le quart de finale de la Coupe du monde des clubs vont se jouer là, dans une ville d'Atlanta où Paris a appris qu'il y fait chaud, très chaud, et qui ne ressemble franchement pas à Los Angeles ni à la Californie.
Atlanta, chaude et peu emballante
Les conditions de jeu au Mercedes-Benz Stadium seront en revanche bien meilleures, avec la climatisation activée et le toit fermé, mais Luis Enrique et son staff ont dû faire quelques ajustements vu l'étouffante chaleur locale. Comme à LA, les entraînements ont lieu le matin lorsque les températures sont encore acceptables mais la durée des séances a été réduite comme l'explique L'Equipe. Le but est notamment de privilégier la récupération et d'éviter de rester trop longtemps sous le cagnard local.
Concernant le reste de la journée, les Parisiens sont en revanche dans la totale continuité de ce qui se faisait en Californie avec une énorme liberté accordée aux joueurs une fois l'entraînement du matin passé. Luis Enrique et Luis Campos ont été satisfaits des comportements et ils ont donc validé la continuité de ce mode de fonctionnement. Comme l'explique un proche du groupe au journal Le Parisien, les joueurs « ont besoin de ce temps libre. Pour leur équilibre émotionnel, c’est important qu’ils aient ces plages de repos pendant la journée. »
Reste qu'Atlanta est beaucoup moins sympathique pour tuer le temps que Los Angeles. Non seulement il faisait moins chaud en Californie, et la chaleur y était plus supportable avec l'océan pacifique à proximité, mais les activités locales sont aussi beaucoup plus limitées, à l'exception du musée Coca-Cola ou du parc dédié à la gloire locale Martin Luther King. Le journal régional a ainsi retrouvé bon nombre de joueurs dans le centre commercial local, certes gigantesque, mais qui va avoir du mal à les occuper pendant bien longtemps. Quelques joueurs ont encore leur famille avec eux mais il est possible que l'ennui devienne une réalité.
Et la mauvaise nouvelle pour les joueurs est possiblement là : le PSG envisage de prolonger son séjour à Atlanta même s'il venait à rejoindre les demi-finales, qui se jouera comme la finale dans la banlieue de New York, au Metlife Stadium d'East Rutherford. Encore faut-il passer l'obstacle de Miami, puis probablement du Bayern six jours plus tard.