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L'Espagne s'incline devant le « Parfait Saint-Germain » de Luis Enrique et Dembélé

Publié le jeudi 10 juillet 2025 à 10:48 par Jean Chemarin
Après la démonstration du PSG face au Real Madrid mercredi soir (4-0) en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, la presse espagnole reconnaît unanimement la supériorité parisienne et rend hommage au travail de Luis Enrique et à ce qu'il a fait notamment d'Ousmane Dembélé, désormais définitivement grand favori pour le Ballon d'Or.
Après la démonstration du PSG face au Real Madrid mercredi soir (4-0) en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, la presse espagnole reconnaît unanimement la supériorité parisienne et rend hommage au travail de Luis Enrique et à ce qu'il a fait notamment d'Ousmane Dembélé, désormais définitivement grand favori pour le Ballon d'Or.

La presse espagnole avait présenté le choc PSG/Real comme une opposition entre le « meilleur du moment contre le meilleur de toujours ». Le présent a gagné le passé, nettement. « Coup de massue pour apprendre », titre ce jeudi matin le quotidien madrilène AS, photo d'un Kylian Mbappé impuissant et dépité à l'appui.

Vu d'Espagne, on angle sur le « suicide collectif du pire Real Madrid » et on souligne les « deux erreurs grotesques d'Asencio et Rüdiger » qui ont plombé le début de match de l'équipe de Xabi Alonso. Mais les journalistes espagnols ont des yeux et ont unanimement reconnu ce matin la supériorité du PSG, « extrêmement meilleur » que le Real pour AS.

Le quotidien madrilène rend hommage au PSG, qui « a éliminé les egos comme des épines et est maintenant une grande équipe », et salue forcément le travail de Luis Enrique, dont le « grand mérite a été de transformer ce qui était un parc d'attractions (Neymar, Messi, Mbappé, entre autres luxes asiatiques) en une équipe vigoureuse, solidaire et complète »

Le pressing de Dembélé souligné

Le quotidien AS estime aussi que « le Barça avait raison, Dembélé valait bien les 140 millions dépensés pour lui », tout en ajoutant : « Dommage qu'il ait fallu attendre huit ans pour arriver à cette conclusion ». Le pressing intense du numéro 10 du PSG a en tout cas été apprécié dans la rédaction du quotidien AS, qui en a profité pour tacler Kylian Mbappé et Vinicius Junior.

« Dembélé mord en attaque comme jamais. Qu'ils montrent la vidéo à Vinicius et Mbappé pour qu'ils apprennent »

« Dembélé mord en attaque comme jamais, alors qu'au Barça il était un lampadaire. Qu'ils montrent la vidéo à Vinicius et Mbappé pour qu'ils apprennent. Le football d'élite se joue aujourd'hui en mordant quand on presse haut, quelle que soit la qualité du jeu. Le PSG ressemblait à une meute de loups affamés, tandis que le duo offensif des champions d'Europe 2022 et 2024 regardait d'un œil contemplatif les Français avancer sans opposition presque jusqu'à la zone de Courtois », écrit AS dans ses pages intérieures, estimant enfin que « le niveau des Français était celui d'une finale de Ligue des champions. Celui des Madrilènes était celui d'un premier match de pré-saison. »

Marca reconnaît « l'immense supériorité de la machine de Luis Enrique »

Du côté de Marca, on fait sa Une avec une photo du deuxième but de Fabian Ruiz et ce titre : « Un Real très doux, un adieu très dur ». Le célèbre quotidien sportif espagnol reconnaît « l'immense supériorité de la machine de Luis Enrique » et a trouvé un nouveau surnom au PSG : le « Parfait Saint-Germain ».

« Le PSG est un adversaire redoutable, choral et éblouissant, et si vos défenseurs centraux encaissent deux buts en dix minutes, vous êtes condamnés », peut-on aussi lire dans les colonnes de Marca, qui regrette l'absence de Dean Huijsen (suspendu) et Trent Alexander-Arnold (blessé), mais reconnaît que l'écart était de toute façon trop grand entre les deux équipes.

« Il n'y a pas eu un seul secteur où les Madrilènes ont surclassé les Parisiens. Xabi devra construire une nouvelle équipe. Luis Enrique a formé une équipe parfaite. Ou presque », estime Marca, qui écrit aussi que Luis Enrique mérite le Ballon d'Or : « Pas de Lamine, pas de Dembélé, pas de Vitinha, pas de Nuno Mendes. Le grand vainqueur de la saison est Luis Enrique, qui a construit une machine footballistique parfaite. Son PSG est en concurrence directe avec le Barça de Guardiola, le City de Pep et le Madrid des six Ligues des champions. Alors que l'absence de grandes stars semblait pouvoir mettre un terme au projet PSG, Luis Enrique a fait de l'équipe parisienne une équipe de rêve qui ne se lasse pas de gagner. Il est à 90 minutes de tout conquérir. »

Dembélé, le Ballon d'Or et la leçon de Luis Enrique à Mbappé

En Catalogne, on se délecte forcément de la « raclée » subie par le Real Madrid face au PSG. Le quotidien catalan Mundo Deportivo écrit aussi, dans un élan de lucidité, que Dembélé a fait « un pas de plus vers le Ballon d'Or » grâce à son 35e but de la saison et sa performance face aux Madrilènes.

Un sentiment partagé aussi par l'autre quotidien sportif barcelonais, Sport. « Ousmane Dembélé est pratiquement le favori pour remporter le Ballon d'Or que France Football remettra le 22 septembre à l'emblématique Théâtre du Châtelet à Paris, écrit le journal pro-Barça. La prestation de l'attaquant contre le Real Madrid, et son jeu inintelligible « made in Dembouz », le place en tête de la course au Ballon d'Or. »

Le quotidien catalan Sport considère aussi que Luis Enrique a prouvé hier à Mbappé qu'il avait raison quand il lui demandait la saison passée de plus défendre. « La demi-finale de la Coupe du monde des clubs entre les deux équipes a été une véritable leçon de Luis Enrique au désormais « 9 » des Blancos. Sous les ordres de l'entraîneur, Dembélé a mordu à chaque pressing exercé par son équipe, ce qui lui a suffi pour profiter des erreurs d'Asencio et de Rüdiger en seulement 10 minutes et sceller le sort du match. La comparaison est curieuse. De l'autre côté du terrain, Mbappé marchait à peine alors que le PSG débordait la première ligne de pression du Real Madrid comme à l'entraînement », écrit Sport.

Et le quotidien catalan de conclure, froidement : « Luis Enrique avait mis en garde Mbappé à l'époque et lors de leurs retrouvailles à la Coupe du monde des clubs, Kylian a pu constater que l'Asturien avait parfaitement raison, Dembélé étant l'exemple de ce qu'il aurait pu être (et de ce qu'il peut encore être). »


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