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Neves, Dembélé, Messi, etc, la conf' complète de Luis Enrique après PSG/Inter Miami (4-0)

Publié le lundi 30 juin 2025 à 10:43 par Jean Chemarin
C'est un Luis Enrique ravi de la première période de son équipe qui s'est exprimé en conférence de presse après la victoire 4-0 de son PSG face à l'Inter Miami en 8e de finale de la Coupe du monde des clubs. L'entraîneur espagnol a encensé João Neves, auteur d'un doublé, et évoqué le retour d'Ousmane Dembélé ainsi que ses retrouvailles avec Lionel Messi et ses autres anciens joueurs barcelonais. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
C'est un Luis Enrique ravi de la première période de son équipe qui s'est exprimé en conférence de presse après la victoire 4-0 de son PSG face à l'Inter Miami en 8e de finale de la Coupe du monde des clubs. L'entraîneur espagnol a encensé João Neves, auteur d'un doublé, et évoqué le retour d'Ousmane Dembélé ainsi que ses retrouvailles avec Lionel Messi et ses autres anciens joueurs barcelonais. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.

J'imagine que vous avez été ravi du doublé de João Neves, qui est un milieu de terrain très fort pour contrôler le jeu au milieu, mais qui est aussi capable de finir les deux fois très près du but.

« Oui, bien sûr, je suis ravi non seulement pour João Neves, mais aussi pour toute l'équipe et la manière dont elle a démarré le match. On a fait un très bon boulot et on est content. »

On vous a vu hier (samedi) travailler les coups de pied arrêtés à la fin de l'entraînement. Est-ce que c'est un hasard le fait qu'il y ait eu l'ouverture du score sur cette séquence ou est-ce que vous aviez identifié des petites légèretés de marquage chez votre adversaire ?

« Rien, je n'ai rien à dire là-dessus. »

Ok, deuxième chance alors. C'était un match spécial pour Lionel Messi. Pour tout le monde, il y avait une valeur émotionnelle. Qu'avez-vous pensez de lui ? A 38 ans, est-ce que c'est encore remarquable de le voir en action ? Le score est un peu sévère pour lui, c'était peut-être son dernier gros match international en club...

« Je pense que tu dois poser cette question à Leo Messi, pas à moi. Tout le monde a pu voir les qualités de joueur qu'il a encore. C'est difficile de jouer contre ce profil de joueur. C'était difficile, mais je pense que comme équipe, on a fait un très bon boulot, on a gardé le ballon. On a pu voir la différence entre la première et la deuxième mi-temps. Quand tu ne presses pas bien, il y a des problèmes. Ils ont de la qualité, on a mérité la victoire, mais c'était plus difficile que ce qu'on pouvait penser après la première mi-temps. »

Aujourd'hui le PSG est la meilleure équipe du monde. Pour atteindre cette quasi perfection footballistique, j'aimerais savoir comment vous faites ?

« C'est vrai que nous sommes dans une saison historique avec le club et nous voulons la prolonger dans cette compétition. Nous sommes en quart de finale et notre objectif est évidemment d'aller le plus loin possible et d'être en capacité de lutter pour le titre. Pour cela, il faut encore passer deux tours. La saison a été très longue pour toutes les équipes, mais la motivation dans cette compétition reste intacte. »

Ousmane Dembélé a disputé ses premières minutes dans la compétition, comment l'avez-vous trouvé ? Et sur Hakimi, qui a encore marqué, est-ce un candidat pour le Ballon d'Or selon vous ?

« Je n'ai rien à dire sur le Ballon d'Or. J'en ai déjà parlé hier. Pour le reste, il a pu jouer les 30 dernières minutes du match. C'est normal qu'il n'ait pas encore la condition physique, mais c'est important pour nous de retrouver nos joueurs blessés. En ce moment, il faut rester concentré sur notre objectif et récupérer. »

Vous sentez-vous encore un peu plus favoris de la compétition après cette victoire ? Est-ce qu'il faut tout miser sur cette Coupe du monde des clubs, quitte à ce que derrière il n'y ait peut-être que trois semaines de vacances et une semaine de préparation avant la Supercoupe d'Europe contre Tottenham ?

« Nous devons rester concentrés sur cette compétition. Les vacances ou la saison prochaine, ça ne m'intéresse pas. Nous devons récupérer de ce match et penser à jouer Flamengo ou le Bayern Munich (ce sera le Bayern, ndlr). C'est notre objectif de préparer ce match dans les meilleures conditions possibles et de rester concentrés sur ça. »

Avant votre arrivée, le PSG était plus d'une somme d'individualités qu'un collectif. Quand on regarde votre équipe aujourd'hui, on peut voir à quel point les joueurs travaillent dur avec et sans ballon. Comment avez-vous fait pour créer cette culture ?

« Rien de spécial. Je pense que tout le monde veut jouer comme ça, de manière collective. Il ne s'agit pas d'un sport individuel, mais d'un sport collectif. Et tous les entraîneurs au monde veulent avoir les joueurs avec les meilleures qualités individuelles. Ce n'est pas difficile à dire, mais plus difficile à faire. Je pense que beaucoup d'équipes jouent de cette façon. Le plus important est de jouer en tant qu'équipe, avec et sans ballon, et d'essayer de donner le meilleur de soi-même. C'est notre idée. »

Vous avez parlé de votre relation avec Messi. Est-ce que vous aimeriez le revoir jouer en Europe ?

« Comme vous aimez les films et tout le reste... Je ne peux pas répondre à la question de savoir où Messi veut jouer, c'est à lui de le faire. C'était très spécial de retrouver des gens avec qui nous avons partagé beaucoup de succès et d'échecs, comme c'est normal dans le football professionnel. Cela a été un match parfait sur le plan émotionnel. J'ai pris beaucoup de plaisir à saluer les joueurs avant et après le match. J'ai aussi pu saluer Mascherano, qui est désormais entraîneur. Sur ce point, c'était un match parfait pour moi. »

Vous entraînez depuis 17 ans et je pense qu'on peut dire que les deux meilleures équipes que vous avez entraînées sont ce PSG et le Barça qui a gagné le triplé. Pouvez-vous faire une comparaison entre ces deux équipes et quelles sont les différentes entre le Luis Enrique de 2015 et celui d'aujourd'hui ?

« Regardez où est la différence (il montre ses cheveux et ses rides). Vous, vous avez pris du poids, moi je garde mon poids de forme (rires). J'ai encore des cheveux, mais j'ai des rides. Comme vous ne connaissez pas mon histoire, la meilleure équipe que j'ai entraînée, ou du moins celle avec qui j'ai pris le plus de plaisir, c'est le Barça B. J'ai entraîné trois ans le Barça B. C'est la première équipe que j'ai entraînée. C'est avec elle que je me suis senti le mieux, avec laquelle j'ai le plus appris et pu me développer en tant qu'entraîneur sans avoir encore d'expérience à l'époque. Vous ne connaissez pas cette équipe, mais elle jouait aussi très bien au football. »

Votre équipe a joué avec beaucoup d'intensité en première période. Est-ce qu'elle a levé le pied en seconde ou est-ce l'adversaire qui a été mieux ? Avez-vous une préférence entre le Bayern Munich et Flamengo ?

« Pour jouer au plus haut niveau, il faut être concentré tout le temps »

« Non, je n'ai aucune préférence et c'est logique parce que tu ne sais jamais ce qui peut se passer en football. Ce sont deux grandes équipes. Flamengo, nous avons pu les voir jouer et les analyser et ils ont un gros niveau. Quant au Bayern Munich, il suffit de dire son nom pour savoir de qui on parle. Que le meilleur gagne et nous essayerons d'affronter ce match du mieux possible. Et concernant le match (contre l'Inter Miami), je pense que le résultat de la première période a conditionné la seconde. Je pense qu'en première, nous avons totalement dominé le jeu et nous n'avons quasiment pas concédé d'occasion. En seconde, je ne sais pas si c'est à cause du résultat ou si c'est le mérite de l'adversaire, mais ils ont réussi à connecter leurs joueurs que nous connaissons tous : Jordi (Alba), Busi, Leo (Messi), Luis (Suarez), Allende, Redondo. Et nous avons eu des problèmes. Ils ont généré plus d'occasions. Cela veut dire que pour jouer au plus haut niveau, il faut être concentré tout le temps, surtout quand tu joues contre des joueurs de ce niveau technique. En seconde période, ils nous ont mis en difficulté plusieurs fois. »

Dans le football actuel, il n'y a pas de temps pour les processus. Après quasiment deux ans au PSG, on constate que tous vos joueurs maîtrisent leur pied fort comme leur pied faible. C'est le fruit d'un travail quotidien, ou cela vient de leur formation ou du scouting que vous avez réalisé ?

« Bon, ça c'est la théorie. Concernant la pratique, je peux vous dire que 70% de mes joueurs peuvent améliorer leur pied faible. Nous avons donc encore du travail. »

Vous disiez avant le match que vous ne pouviez pas vous endormir dans cette compétition, parce que n'importe quelle équipe peut te compliquer la vie en football. Est-ce que la défaite face à Botafogo est à l'origine de cette déclaration ? Parce que vous avez très bien joué contre l'Atlético Madrid et encore aujourd'hui...

« En première période, nous avons quasiment pu les neutraliser dès le début, mais la seconde période a été totalement différente »

« Non, franchement non. Je crois que l'Inter Miami a essayé de jouer avec ses armes, en ayant le ballon. Ils ont essayé de construire depuis l'arrière, ils ont parfois très bien su se servir de leur gardien pour trouver directement Luis (Suarez) et jouer le second ballon. Nous avons eu le niveau défensif suffisant pour récupérer rapidement le ballon, parce que s'ils avaient pu enchaîner trois, quatre touches de balle et servir leurs joueurs de qualité, nous aurions eu beaucoup de problèmes. En première période, nous avons quasiment pu les neutraliser dès le début, mais la seconde période a été totalement différente. Concernant le match de Botafogo, on parle d'un match contre une équipe qui s'est enfermée dans sa surface, un scénario que nous connaissons à la perfection. La majorité de mes équipes ont toujours été dominantes et c'est un scénario que l'on connaît, même si c'est toujours difficile de lutter contre une équipe qui se referme sur elle-même, qui défend bien avec 10 joueurs, 11 avec le gardien proche de sa surface. C'est toujours difficile de trouver des espaces dans ces conditions, mais aujourd'hui on a vu deux équipes qui essayent de bien jouer au football. Nous les avons bien contrôlé en première période, mais en seconde nous avons eu plus de mal. »

João Neves a fait une grande saison. Il a rejoint votre club l'été dernier, en étant très jeune, et a eu un énorme impact dans un si grand club. Qu'est-ce que cela dit de sa personnalité ?

« Nous avons fait du très bon travail l'été dernier avec nos recrues, João Neves est l'une d'elles. Il est très jeune, mais nous n'avions aucun doute avec lui parce que nous connaissions son intensité et sa qualité de joueur avec et sans ballon. C'est un joueur incroyable et nous sommes heureux de l'avoir ici à Paris. Je pense qu'il peut encore améliorer beaucoup de choses, l'une d'elles est de marquer des buts, comme aujourd'hui. Il a l'énergie pour jouer au haut niveau et nous sommes heureux avec lui, mais aussi avec tous les joueurs qui ont signé l'an dernier. »


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