Nice/PSG (1-3) en cinq remarques

Un air de Lorient / PSG :

Pastore, un doublé à déguster

Le doublé de Javier Pastore a sorti le PSG de l'ornière à Nice et on peut dire que le Parisien s'était fait attendre puisque le dernier doublé de l'Argentin remontait au mois de septembre 2011 sur la pelouse de Montpellier (3-0). Hier, le milieu offensif parisien a inscrit ses deux buts en trois frappes à peine, toutes cadrées, et sa seule tentative qui n'a pas fini au fond des filets est celle que le buteur a reprise victorieusement quelques secondes plus tard. Une belle leçon d'efficacité, à comparer avec les cinq frappes de David Luiz dont une seule cadrée, repoussée d'un bel exploit par Pouplin.

Paris continue sa mission offensive

Le PSG s'est globalement brisé les dents sur la défense de Barcelone mercredi, et particulièrement sur son gardien, mais a vite retrouvé ses standards nationaux en enchaînant un cinquième match avec trois buts ou plus de marqués. Si le PSG n'est toujours que la troisième attaque de L1, il n'est en revanche plus qu'à un but de Lyon et de Marseille (62 buts contre 61), avec un match de moins que les Marseillais. Il reste désormais à espérer que les Parisiens sauront gérer la suspension d'Ibrahimovic avec autant d'efficacité que face à Nice.

Un réalisme enfin en hausse :

Alors que le PSG est un grand spécialiste pour gâcher des occasions, le réalisme parisien a globalement été en hausse hier. A la pause, Paris avait pratiquement marqué sur sa seule occasion tandis que la deuxième mi-temps a vu le PSG inscrire deux buts en cinq occasions franches. Sur le match, cela fait donc pratiquement un but toutes les deux occasions, un ratio largement supérieur aux standards parisiens. Et à deux jours de Barcelone, il serait interessant de garder ce ratio. Lors du match au Camp Nou en décembre, Paris avait mis un but en huit occasions. Reste donc à allier le nombre d'occasions de décembre et le réalisme d'hier désormais.

Paris a aimé les côtés :

Si les trois buts du PSG ont une conclusion, voire une construction plutôt axiale, le jeu du PSG est beaucoup passé les côté hier et cela se retrouve dans les chiffres puisque les Parisiens ont fait pas moins de 26 centres, un nombre supérieur de près de 50% aux standards parisiens (autour de 18 en général) ! Lucas Digne a été particulièrement en vue après la pause et il a été à la base de plusieurs grosses occasions avec ses centres : c'est notamment lui qui trouve David Luiz quand le capitaine d'un jour a trouvé la barre et c'est lui qui est à la base du deuxième but de Pastore. Avec deux occasions créées franches en huit centres, son ratio est d'ailleurs bien meilleur que dernièrement.