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Dembélé, le Ngotty de Munich ?

Publié le jeudi 29 mai 2025 à 0:01 par Luca Demange
Invité par L'Equipe à se replonger dans la finale européenne de 1996, Bruno Ngotty a glissé une petite phrase pleine de symbole sur Ousmane Dembélé. Et si l’histoire se répétait, presque 30 ans plus tard ?
Invité par L'Equipe à se replonger dans la finale européenne de 1996, Bruno Ngotty a glissé une petite phrase pleine de symbole sur Ousmane Dembélé. Et si l’histoire se répétait, presque 30 ans plus tard ?

« Ce serait une belle histoire… ». La formule est lâchée par Bruno Ngotty dans L’Équipe, avec le sourire et presque comme une boutade, mais elle résonne forcément un peu plus fort à trois jours du coup d'envoi de la finale de la Ligue des Champions face à l'Inter. L’ancien défenseur du PSG, unique buteur de la finale de la Coupe des Coupes remportée par le club parisien face au Rapid Vienne en 1996 (1-0), voit en Ousmane Dembélé un potentiel héritier d’une soirée européenne gravée dans les mémoires.

« Bon, Ousmane Dembélé n’a pas le numéro 4, et il n’y a pas de numéro 4 au PSG en ce moment, mais ce serait une belle histoire... », glisse l'ancien héros du PSG dans les colonnes du quotidien national ce mercredi. 

L’un était défenseur, l’autre virevoltant ailier devenu avant-centre. Évidemment, les trajectoires sont différentes. Mais les grands matchs écrivent parfois leurs propres logiques. Et à l'approche de la plus grande finale de l’histoire du PSG, alors que l’ailier tricolore sort d’une saison exceptionnelle (33 buts toutes compétitions confondues) et figure parmi les favoris pour le Ballon d’Or, la phrase a un écho particulier.

D'un éclair à l'autre

Le numéro 10 parisien a rayonné cette saison, porté le PSG à de nombreuses reprises, mais la finale reste une page blanche. Et dans l’imaginaire collectif du club, il y a quelque chose de précieux dans l’idée qu’un joueur entre dans la légende sur une frappe, un geste, un but. Comme Ngotty en 1996. L’intéressé, lui, se souvient très bien de ce moment et notamment le fait d'avoir confié à ses coéquipiers qu'il allait marquer : « Sur coup-franc, oui, parce que de la tête, non, il y en avait des meilleurs que moi. Mais oui, j'avais eu des flashes dans la nuit. »

Dembélé n’a peut-être pas encore eu de vision. Mais il n’a jamais semblé aussi prêt à frapper. Et s’il écrivait à Munich ce que Ngotty avait écrit à Bruxelles, avec d’autres moyens, mais la même force symbolique ? L’histoire jugera. Mais le clin d’œil, lui, est déjà là.


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