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PSG/Inter Milan (5-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 1 juin 2025 à 9:42 par Philippe Goguet
Dans une finale de Ligue des Champions absolument exceptionnelle, le PSG a mis une leçon monumentale à l'Inter Milan. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Dans une finale de Ligue des Champions absolument exceptionnelle, le PSG a mis une leçon monumentale à l'Inter Milan. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien italien n'a finalement pas été aussi sollicité qu'imaginé avant le match, même s'il l'a été en fin de match et a su garder sa cage inviolée. Avant ce bel arrêt au sol du dernier quart d'heure, il avait été sollicité sur des détails pour un gardien de sa trempe, une sortie par ci, une relance au pied par là, réussissant tout sans souci à quelques détails près. Mais son gros point fort a été sa gestion du chronomètre, gagnant sans cesse du temps ce qui énervait les Intéristes de façon démesurée et les sortait du match. 

Hakimi : Le Marocain a vite montré qu'il était dans le match, alternant entre ses positions désormais régulières au coeur du jeu et ses rushs sur le côté droit. Et c'est en se recentrant dans la surface qu'il a ouvert le score. Le reste de son match a été d'un haut niveau, malgré une mésentente avec Donnarumma en début de seconde période. Une caisse incroyable, des efforts qui font plier l'adversaire et une abnégation terrible, comme lorsqu'il se fait avertir à la 90e en coupant un contre pour valider le clean sheet. 

Marquinhos : Le capitaine aux milles balafres mentales, dernier rescapé de la remontada, a été tout simplement immense à Munich. Même si Marcus Thuram l'a fait souffrir par sa puissance en début de partie, Marquinhos s'est accroché et il a fait parler sa lecture du jeu, sa science du placement et sa justesse technique pour s'en sortir. Impeccable avec le ballon, il a surtout été l'auteur de deux interventions très importantes coup sur coup peu avant la mi-temps alors que l'Inter tentait de se rebeller. Un match de patron au meilleur des moments.

Pacho : Le duel des titans attendu face au duo d'attaque de l'Inter a bien eu lieu et c'est peu dire que l'Equatorien a dominé les débats. Intraitable dans le un-contre-un, dur sur l'homme, jamais totalement battu lorsqu'il était dominé, prompt à couper les attaques par ses grandes jambes, Pacho a signé une performance majeure de défenseur central. Il a bien concédé quelques fautes par excès d'engagement mais il a compensé par une belle propreté avec le ballon. Et que dire de ce sauvetage devant Barella qui lance le contre du 2-0.

Nuno Mendes : Le latéral gauche parisien a rattrapé Marcus Thuram d'entrée histoire de marquer son territoire, mais le Portugais s'est vite retrouvé touché physiquement. Il a serré les dents, comme il l'a avoué après match, et cela ne s'est pas vu. Dans un match où il devait avant tout défendre, il a été impeccable la plupart du temps alors que certaines situations où il devait choisir entre Dumfries et Thuram n'avaient pourtant rien d'évidentes à gérer. Avec le ballon, il a en revanche raté quelques relances axiales qui ont pu faire mal à son équipe mais sa capacité à ressortir sous pression a été précieuse dans l'ensemble. 

Hernandez l'a remplacé lorsque le match était gagné, se concentrant lui aussi sur la partie défensive, mais avec plus de problèmes à la relance.

João Neves : Le relayeur droit portugais a été un rouage clé dans l'équilibre absolument parfait de l'équipe parisienne. Toujours juste avec le ballon, respectant le tempo du match dicté par ses partenaires, minimisant les pertes de balle, il se transformait ensuite en chien enragé une fois qu'il fallait récupérer le ballon et l'Inter a terriblement souffert face à son intensité dans les duels et sa capacité à enchaîner de très gros efforts. Comme souvent dans cette campagne européenne, un match énorme de générosité qui connecte toutes les lignes parisiennes.

Zaïre-Emery l'a remplacé pour la fin de match et il est au départ du cinquième but en tenant bien sur ses jambes lors d'une de ses fameuses percées balle au pied.

Vitinha : La sentinelle parisienne avait sorti les habits de gala pour cette finale et il a offert une démonstration de ses talents. Lorsque le PSG attaquait patiemment, il organisait la manoeuvre jusqu'à trouver à l'ouverture, à l'image de sa délicieuse passe pour Doué sur l'ouverture du score. Mais il a parfois aussi su prendre les choses en main et avancer balle au pied, feintant les Intéristes qui reculaient devant ses chevauchées. Celle du 3-0 est déjà légendaire et son match est également complété par une présence défensive appréciable, même dans les airs où il a fait parler son placement pour intervenir à bon escient.

Fabian Ruiz : Le relayeur gauche n'a pas été le Parisien le plus flashy ni le plus visible, comme son pendant Neves sur le côté opposé. Mais toujours entre les lignes, jamais pris à défaut si ce n'est sur quelques déviations en une touche de balle, il a été une anguille pour l'Inter qui n'a jamais su le cadrer ni anticiper ses déplacements perpétuels, l'Espagnol passant de milieu attaquant la dernière ligne défensive à central gauche d'une action à l'autre.

Mayulu l'a remplacé, comme en championnat, et le jeune Parisien s'est offert une belle entrée avec ce joli but qu'il n'oubliera jamais, sur un mouvement avec Barcola rodé et si efficace.

Doué : La surprise du onze de départ a tout simplement été l'homme de la finale. Ses premiers ballons avaient montré un gamin de 19 ans clairement à l'aise et prêt à faire mal à l'adversaire. Di Marco va en faire des cauchemars pendant un bon moment mais c'est en se glissant à gauche qu'il fait basculer la finale une première fois avec cette passe décisive parfaite pour Hakimi. La suite de sa première mi-temps a été une démonstration de ses talents : du dribble, de la technique, de l'intensité pour attaquer comme pour défendre. En seconde période, la mise en route a été plus difficile mais il a offert un dernier moment mythique avant de sortir avec ce troisième but. 19 ans, le monde à ses pieds, bravo Désiré.

Barcola l'a remplacé pour une petite demi-heure et l'ailier parisien a fait mal d'entrée en donnant une balle de but à Dembélé. Il a ensuite fait de grosses différences par ses courses en profondeur, signant un rush fabuleux qui aurait mérité une meilleure fin, mais le réalisme n'était pas au rendez-vous. Cela ne n'a pas empêché de donner la dernière passe décisive du soir à Mayulu.

Dembélé : Si l'Inter attendait un avant-centre, elle doit encore chercher où était Ousmane Dembélé tant le n°10 s'est déplacé avec brio sur le terrain, tantôt jouant le hors-jeu de position, tantôt excentré côté droit ou gauche pour lancer des actions. Dans son rôle d'accélérateur du jeu parisien, l'attaquant axial a été tout simplement parfait, à l'image de son renversement pour Doué sur le 2-0, de sa déviation superbe pour Vitinha sur le 3-0 ou de sa dernière passe à Kvara sur le 4-0. Mais le summum de son match est possiblement son incroyable pressing sur Sommer, le gardien suisse perdant totalement ses moyens face à l'intensité mise par le fer d'attaque parisien. 

Kvaratskhelia : Aligné côté gauche, le Géorgien a mis un peu de temps à entrer dans sa partie, Pavard le lisant bien en début de match, mais il n'a jamais abandonné son énorme apport défensif pour autant, ce qui le rendait déjà précieux pour ses partenaires. Mais lorsque les espaces se sont ouverts et que Kvara a pu commencer à mieux s'exprimer, l'ailier a fait très mal à l'Inter. Ses premières tentatives avaient été un avertissement, le but est venu naturellement. Et que dire de cette dernière course défensive de près de 70m pour empêcher Dumfries d'avancer... 

Ramos l'a remplacé pour la fin de match, sans se signaler particulièrement.


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