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Alors ce mercato ?

Publié le vendredi 11 septembre 2015 à 11:54 par Amezienne Rehaz
La reprise du championnat après cette trêve internationale marque les débuts de l'effectif définitif du PSG. Retour sur le mercato estival parisien.

Voilà c’est fini. Pas question pour nous de paraphraser la célèbre chanson de Jean-Louis Aubert. Juste de constater que depuis deux semaines, le mercato d’été a définitivement fermé ses portes. Et si les matches internationaux ont un peu fait oublier la chose, le bilan mérite d’être fait. Au final, qu’aura apporté le mercato au PSG ? Tour d’horizon.

Une star mondiale 

En 25 minutes contre Monaco, Angel Di Maria a montré pourquoi les dirigeants et le staff cherchent à le recruter depuis un an. Justesse technique, dribbles démoniaques, jeu long, verticalité, centres de qualité : et si l’ancien joueur du Real Madrid était le chaînon manquant du PSG version QSI ? Joueur capable d’évoluer un peu partout sur le terrain (couloir droit, couloir gauche, au milieu de terrain, dans une position plus axiale), Di Maria fait déjà l’unanimité dans le vestiaire. Son bizutage, filmé par Verratti, a été vu par des milliers de personnes. On y voit un Di Maria heureux, souriant et adapté à un groupe qui semble facile à vivre.  En 2012, le PSG a obtenu Ibrahimovic et Thiago Silva, en 2013 c’était Cavani qui posait ses valises dans la capitale. L’année dernière, David Luiz arrivait à son tour. L’été 2015 aura permis l’arrivée d’une autre star mondiale. Celle d’un joueur capable sur un coup de patte, de te faire changer le cours d’une rencontre. Et de nous ramener enfin dans le dernier carré de la C1 ?

Un banc de touche compétitif

Sirigu, Marquinhos, Van der Wiel, Di Maria, Stambouli, Rabiot, Lavezzi. Non, ce n’est pas l’équipe qui devrait être aligné ce soir face à Bordeaux mais bien le banc de touche du PSG, face à Monaco, lors de la dernière journée de L1. Auquel on peut ajouter Pastore et Kurzawa, blessés face au club du rocher. Si l’année dernière, le PSG tremblait lors de l’absence d’un cadre, c’est tout le contraire qui se profile cette saison. Laurent Blanc dispose enfin d’une profondeur de banc conséquente et bénéfique pour les ambitions du club. Reste à gérer les états d’âme de certains joueurs (Sirigu, Marquinhos), pas forcément satisfaits d’une situation qui peut s’avérer délicate. Mais avec près de 60 matches dans une saison, tout le monde jouera. Et fuir la concurrence au PSG n’est pas forcément gage de réussite : Menez, Sakho, Gameiro s’y sont essayés sans connaitre une franche réussite. Dans les plus gros clubs européens, de très bons joueurs s’installent sur le banc et répondent présents lorsque le coach fait appel à eux. Et si la vraie réussite du mercato était là ?

Des paris audacieux

Cet été, Olivier Létang a pris du galon dans l’organigramme du PSG. Celui qui est présenté comme le « directeur sportif adjoint » semble avoir rayé le dernier mot de ce titre officiel. Et dans l’ensemble, l’ancien bras droit de Leonardo a plutôt fait le boulot en montrant qu’il pouvait regarder ailleurs qu’en Ligue 1 ou en Serie A. L’arrivée de Kevin Trapp va dans ce sens. Recruté pour près de 10 millions d’euros, le gardien allemand de 25 ans est la véritable surprise du mercato. Pas satisfait par les prestations de Sirigu, Laurent Blanc avait demandé à ses dirigeants un gardien qui entre plus dans sa philosophie de jeu. Si on s’attendait à un cador du poste (Cech et Casillas ont été cités), Létang est allé chercher un « inconnu ». Et sur ses premières rencontres, Trapp a montré pourquoi le club s’est penché sur son cas. S’il n’a pas eu énormément de parades à faire, l’ancien portier de Francfort a montré qu’il était efficace dans son jeu de passes, audacieux dans son placement, qui permet au bloc de gagner quelques mètres, et toujours attentif, notamment dans le jeu aérien. Et pour ne rien gâcher, l’homme est beau-gosse. Bref, il sied à merveille au PSG 2.0 de QSI.

Et Stambouli dans tout ça ?

Recruté pour remplacer Cabaye, reparti tenter ses frappes de 30 mètres en Angleterre, Benjamin Stambouli peut être la bonne surprise du mercato parisien. Si les réseaux sociaux ont fait part d’un scepticisme, compréhensible, lors de son arrivée, Stambouli n’est rien de plus qu’un second couteau capable, le cas échéant, de redescendre en défense pour jouer le rôle de 4e défenseur central. Et tactiquement, il offre une nouvelle solution au milieu de terrain : celui d’un destructeur placé devant la défense. Sentinelle à l’ancienne capable de récupérer et de distribuer rapidement sans fioritures. Courbis parle de lui comme d’un top joueur ? On attendra avant de s’enflammer. Mais l’homme est intelligent et conscient de la chance qu’il a. On ne demande qu’à être agréablement surpris.


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