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Le président de la commission de discipline revient sur le dossier Ibra

Publié le vendredi 17 avril 2015 à 11:40
Le président de la commission de discipline Sébastien Deneux est revenu dans l'Équipe sur les dossiers Ibrahimovic et Payet, condamnés par l'instance il y a une semaine. Il réfute l'idée que les caméras de télévision aient dicté le dossier.

Le président de la Commission de la Discipline de la LFP Sébastien Deneux est revenu dans l'Équipe sur les dossiers Ibrahimovic et Payet, notamment la façon dont les dossiers ont été montés sur les joueurs. Et s'il est presque convaincant sur le cas de Payet, il l'est beaucoup moins concernant Zlatan.

« Il ne faut pas penser que l’on a sanctionné Ibrahimovic et Payet pour des raisons médiatiques. »

Le président de la commission a tout d'abord tenu à préciser que les deux joueurs ont été sanctionnés par la commission de discipleine suite à des rapports et pas après la diffusion des images : « Elle a statué et sanctionné au vu de deux rapports d’officiels. C’est d’ailleurs le cas dans la totalité des dossiers. La commission ne se saisit jamais des images directement. Elle ne se dit pas : ‘’Tiens, ce week-end, on a vu un truc sur Canal ou sur beIN et on va décider de poursuivre.’’ Il y a toujours un rapport d’officiels dans les affaires examinées. [...] Il ne faut pas penser que l’on a sanctionné Ibrahimovic et Payet pour des raisons médiatiques. »

S'il refuse de dire si un rapport complémentaire aurait existé sans la présence des caméras (« Je ne peux pas le dire. La commission de discipline ne peut pas commencer à interpréter comment est né un rapport »), il développe pour le cas de Payet un argument basé sur la présence d'officiels : « Sur les images, on aperçoit la présence d’officiels. Ce ne sont pas des rapports bidons de quelqu’un qui n’a absolument pas assisté à la scène et qui la décrit. Pour Payet, il y a le quatrième arbitre qui tourne la tête quand les propos sont prononcés, mais aussi le délégué devant la porte des arbitres, qui entend très bien ce qui se dit. » Etonnamment, ou pas, il ne parle strictement pas du cas de Zlatan Ibrahimovic dont l'insulte pour l'arbitre est impossible à entendre sans la caméra, Zlatan étant déjà reparti vers son vestiaire et le 4ème arbitre dans le sien...

« C’est vrai que l’on a un peu tenu compte du caractère surmédiatisé de cette affaire. »

S'il considère ce débat sur la source des sanctions « anecdotique pour la commission », il se défend concernant la sanction : « Le barème prévu est de quatre matches de suspension, et aucun des deux joueurs n’a eu cette sanction (Ibrahimovic a été suspendu trois matches plus la levée d’un sursis d’une rencontre qui était dans son dossier à la suite d’une semelle sur le Stéphanois Hamouma, soit quatre matches au final) . Donc, c’est vrai que l’on a un peu tenu compte du caractère surmédiatisé de cette affaire. Et que, pour Ibrahimovic, il avait fallu que le rapport de l’arbitre soit fait en deux temps. C’est, en effet, parce qu’il y a eu cet écho médiatique que des précisions ont été apportées. »

NB : Propos recueillis par le journal l'Équipe.


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