Article 

« Plus de football, plus de talent, plus de physique », la presse espagnole s'incline devant le PSG

Publié le lundi 16 juin 2025 à 10:51 par Jean Chemarin
Sept mois après la victoire heureuse de l'Atlético Madrid au Parc des Princes, le PSG a surclassé l'équipe de Diego Simeone dimanche (4-0) pour son entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs. Si elle n'a pas apprécié l'arbitrage d'Istvan Kovacs, la presse espagnole reconnaît unanimement la supériorité du PSG ce lundi matin.
Sept mois après la victoire heureuse de l'Atlético Madrid au Parc des Princes, le PSG a surclassé l'équipe de Diego Simeone dimanche (4-0) pour son entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs. Si elle n'a pas apprécié l'arbitrage d'Istvan Kovacs, la presse espagnole reconnaît unanimement la supériorité du PSG ce lundi matin.

Le PSG s'affiche en Une de la presse sportive espagnole ce lundi matin, au lendemain de la victoire 4-0 des hommes de Luis Enrique face à l'Atlético Madrid. Trois des quatre principaux quotidiens sportifs espagnols font leur Une sur la victoire parisienne face aux Colchoneros, seul le quotidien catalan Sport préférant faire sa Une sur le mercato du Barça.

« Mucho PSG » titrent ainsi Marca et Mundo Deportivo ce lundi, avec en illustration la même photo de la célébration de Vitinha, auteur du deuxième but de la rencontre, dans la foulée d'une belle occasion madrilène. Un titre que l'on peut traduire littéralement par « Beaucoup de PSG », mais qui veut surtout dire que le PSG a été trop fort pour cet Atlético.

« Le même contenu, mais sur un autre continent », titre le journaliste de Marca Alberto Barbero dans sa chronique d'après-match, estimant que « le vieil Atlético a été sèchement battu par le PSG dans le nouveau monde »

« Galán et Lino pour arrêter Hakimi et Doué. Personne ne se serait douté que cela pouvait mal tourner », ajoute-t-il, non sans cynisme. « L'Atlético était identique dans le contenu mais sur un autre continent, alors le PSG a profité de la première du Rose Bowl pour dessiner sa propre promenade de la célébrité. L'Espagnol et le Brésilien sur le flanc gauche étaient même flippants, mais ils ne sont pas responsables du maintien de l'effectif et ne sont pas le seul problème », ajoute-t-il, résumant la pensée de l'ensemble de la presse espagnole.

« Les joueurs du PSG sont magnifiques individuellement, mais les automatismes sont aussi délicieux collectivement »

Les médias ibériques reprochent en effet à l'Atlético Madrid de ne pas avoir apporté de sang-neuf à son effectif avant de s'envoler aux Etats-Unis et d'être une équipe vieillissante qui n'avait tout simplement aucune chance face à ce PSG-là. « Luis Enrique a aussi aligné un onze sans aucun renfort, rappelle Marca. Le problème, c'est que cette équipe du PSG a remporté le championnat d'Europe il y a quinze jours à peine. Les joueurs sont magnifiques individuellement, mais les automatismes sont aussi délicieux collectivement. Il s'agissait de transpirer et de se rendre compte que la supériorité était évidente. »

« L'équipe qui a tout gagné était plus affamée que l'équipe qui n'a rien gagné »

« Julián Alvarez n'avait pas été loin du but en début de match, sur un coup franc direct, mais le reste de la première mi-temps a tourné au massacre, poursuit Marca. L'équipe française, elle, n'a pas fait d'efforts particuliers. C'est peut-être le plus douloureux... L'équipe qui a tout gagné était plus affamée que l'équipe qui n'a rien gagné, ce qui signifiait que tout ballon partagé finissait également dans les pieds d'une équipe tactiquement et physiquement meilleure que l'Atlético. »

Et Marca, dans une autre chronique, de résumer : « Les Rouge et Blanc ont été surclassés en tous points par un PSG avec plus de football, plus de talent, plus de physique… et tout le reste. »

Le PSG « à des années-lumière » de l'Atlético

Même sentiment du côté de AS, l'autre grand quotidien sportif madrilène, qui estime que « l'équipe de Cholo a subi une défaite cuisante face à un PSG à des années-lumière d'avance en termes de football et de sensations »« Les deux équipes étaient sous la même pression. Il faisait 38 degrés et 82 % d'humidité à Pasadena, mais l'équipe de Luis Enrique jouait avec rythme et idées, comme si cela ne les affectait pas, et celle de Cholo jouait fatiguée et essoufflée, comme si elle venait d'être téléportée d'Ibiza pour ce match. Ça faisait mal aux yeux », écrit également le journal madrilène.

Dans son édition du jour, le quotidien sportif catalan Mundo Deportivo s'est lui souvenu de l'incrédulité de Luis Enrique après la défaite face à l'Atlético en novembre dernier. « Je suis dans le football depuis 30 ans et je ne peux pas l'expliquer. C'est juste de la malchance. Nous étions infiniment supérieurs à nos adversaires », confiait à l'époque l'Asturien.

Pour Mundo Deportivo, l'ancien entraîneur du Barça avait alors « bien observé ce qui se passait à Paris. On comprend son incrédulité, car ce qui s'est produit au Rose Bowl ce dimanche 15 juin était, d'une certaine manière, la seconde moitié de ce qu'il avait vécu dans la capitale française le 6 novembre 2024. À l'époque, le PSG avait tiré 22 fois sur le but de Jan Oblak, qui avait réalisé une de ces soirées miraculeuses pour maintenir son équipe dans le match, avec huit arrêts clés. C'était presque magique que l'Atlético remporte ce match, avec quatre tirs et 28,7 % de possession de balle. Mais ce qui s'est passé en Californie était complètement différent ; c'était l'imposition d'une logique footballistique déjà observée à Paris. À l'époque, l'incohérent avait prévalu sur le prévisible, mais sept mois plus tard, cela n'a pas fonctionné. »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

dimanche 15 juin

samedi 14 juin

vendredi 13 juin

jeudi 12 juin

mercredi 11 juin

mardi 10 juin

lundi 09 juin

dimanche 08 juin

samedi 07 juin

 

Soutenez nous 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee