La retentissante et écrasante victoire 5-0 du PSG face à l'Inter Milan en finale de Champions League a ébloui la presse française et internationale. Retour sur les Unes des quotidiens sportifs après la victoire historique des hommes de Luis Enrique.
29 ans après, le PSG s'est offert samedi soir à Munich la deuxième Coupe d'Europe de son histoire, sa toute première Champions League. Si La Provence n'a pu s'empêcher de troller le PSG (« À jamais les deuxièmes » a titré le quotidien provençal dimanche 1er juin), Le Parisien s'est fendu d'un magnifique titre « À jamais les meilleurs » ce dimanche 1er juin.

Jamais une équipe n'avait en effet autant survolé une finale de Champions League et battu son adversaire par 5 buts d'écart. Le Real Madrid avait battu l'Eintracht Francfort 7-3 en 1960 et l'AC Milan a remporté deux fois une finale de C1 sur le score de 4-0, mais infliger une manita à son adversaire, c'est tout simplement du jamais vu.
« Ici c'est Paradis » a de son côté titré L'Equipe ce dimanche 1er juin en référence évidemment au célèbre slogan du club : « Ici c'est Paris ».

Du côté de la presse étrangère, la victoire 5-0 du PSG samedi soir faisait évidemment la Une de nombreux quotidiens sportifs dimanche. Commençons ce tour des gazettes par l'Italie, qui faisait forcément grise mine.
La presse italienne abattue, mais ludice
« Pas comme ça », titrait ainsi La Gazzetta dello Sport dimanche, photo des Intéristes tête basse à l'appui. « DésINTERgré » titrait de son côté Tuttosport, non sans un jeu de mot, avec une photo de Lautaro Martinez en train de s'hydrater, comme pour dire que l'Inter s'était noyée samedi soir face aux vagues parisiennes.
Le Corriere dello Sport a lui préféré opter pour la colère de Simone Inzaghi en illustration et ce titre : « Disparu ». Le quotidien romain ajoute que le PSG a été « irrésistible » et a donné une « leçon » à l'Inter Milan.

En Espagne, un homme faisait les gros titres de la presse sportive dimanche et il s'agissait évidemment de Luis Enrique, qui a réalisé le deuxième triplé de sa carrière, dix ans après celui remporté avec le FC Barcelone.
Luis Enrique célébré en Espagne
Le quotidien madrilène AS convient que le triomphe du PSG porte « la main de Luis Enrique », tandis que Marca fait référence à la fille Xana de l'entraîneur espagnol, décédée en 2019 d'une maladie. « Cela a été célébré au ciel », titre le quotidien madrilène, avec une photo du tifo des supporters du PSG avec Luis Enrique et sa fille.
Du côté de la presse catalane, Mundo Deportivo et Sport ont eux félicité « Lucho », ne manquant pas de souligner que cette première victoire du PSG en Champions League intervient lors de la première saison post-Mbappé.

L'Angleterre sous le charme de Désiré Doué
« Qui a besoin de Mbappé quand on a Doué ? », titre de son côté la BBC sur son site internet, reprenant la déclaration de son consultant Chris Sutton après la perfomance XXL du numéro 14 du PSG face à l'Inter Milan.
« Lorsque Désiré Doué a quitté le terrain lentement et désespérément après seulement 64 minutes à Arsenal en octobre, l'adolescent, présenté comme le prochain enfant chéri du football français, semblait seul et dépassé, écrit la BBC sur son site internet. Huit mois plus tard, après une performance éclatante lors de la victoire écrasante contre l'Inter Milan en finale de Ligue des champions, le brillant jeune attaquant du Paris Saint-Germain a captivé l'imagination de l'Europe. Pour quelqu'un dont le nom signifie « doué du désir » en anglais, le joueur de 19 ans a été à la hauteur de cette réputation depuis qu'il a mis fin à ce faux départ de manière spectaculaire. »
Désiré Doué faisait d'ailleurs la Une de plusieurs tabloïds anglais dimanche, eux qui n'ont pas oublié ses performances contre les clubs de Premier League cette saison en Champions League. Mais dans une longue colonne pour le Daily Telegraph, Jason Burt a lui surtout voulu valoriser le travail de Luis Enrique.
« Le PSG est l'antidote à un coaching prudent et excessif qui a rendu la Premier League plus ennuyeuse, écrit le célèbre journaliste anglais. Trop d'entraîneurs en Angleterre veulent jouer comme Pep Guardiola, alors que lui-même n'a pas atteint les standards fixés par Luis Enrique. »
Les étrangers du PSG célébrés dans leur pays
Au Portugal, la victoire du PSG ne faisait pas les gros titres de Record et O Jogo dimanche, mais A Bola a barré sa Une d'un joli « Sublime » en français dans le texte, avec une photo de Nuno Mendes (ex Sporting CP) soulevant la Coupe aux grandes oreilles (João Neves, Vitinha et Gonçalo Ramos ont été ajoutés au montage).

Au Brésil, la presse généraliste avait également réservé un encart à la victoire du PSG avec évidemment une photo de Marquinhos soulevant le trophée. Désiré Doué a lui aussi eu le droit à un joli encart en haut de la Une du Correio Braziliense.

L'Equateur a également célébré son héros Willian Pacho, devenu samedi soir le premier footballeur équatorien à gagner la C1 (Antonio Valencia avait seulement été finaliste avec Manchester United).

La victoire du PSG faisait également les gros titres dans d'autres pays, comme en Argentine, où le célèbre quotidien sportif Olé a rendu hommage à Luis Enrique. « Paris a offert à l'Inter de Lautaro une danse inoubliable et a remporté sa première Ligue des champions sous la direction du grand entraîneur espagnol. Un véritable roi d'Europe », écrivait le quotidien argentin, conquis lui aussi par la prestation parisienne à Munich.
