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Les U19 étrillent l'APOEL (6-0)

Publié le mercredi 5 novembre 2014 à 16:49
Déjà largement vainqueurs à l'aller, les jeunes parisiens ont encore fait mal à l'APOEL avec une victoire 6-0, nette et sans bavure.
Déjà largement vainqueurs à l'aller, les jeunes parisiens ont encore fait mal à l'APOEL avec une victoire 6-0, nette et sans bavure.

La composition :

Laurent Bonadéi avait finalement opté pour un 4-2-3-1 avec Augustin seul en pointe. A noter quatre joueurs nés en 1997 (U18) titulaires au coup d'envoi : Ballo-Touré, Eboa-Eboa, Labissière et Augustin. Mieux, deux joueurs de 1998 sont entrés, Edouard et Doucouré.

Le match :

Le PSG ne perd pas de temps et commence pied au plancher la rencontre. Au bout de 5 minutes, en deux centres repris de près, les Parisiens auraient même pu ouvrir le score mais le cadre s'était dérobé. Pas grave car l'ouverture du score a finalement eu lieu quelques instants plus tard. Au départ de l'action, Eboa-Eboa lance Augustin en profondeur en lobant un défenseur. Excentré côté gauche, l'attaquant parisien centre fort devant la ligne et le goal n'arrive pas à maîtriser le ballon. Après un cafouillage, il arrive finalement jusqu'à Meïté au 2ème poteau qui conclut de près (1-0, 7ème). Alors que le PSG domine mais se procure moins d'occasions, l'APOEL s'offre une belle occasion sur un coup-franc lointain repris dans la surface et finalement dévié de peu en corner (16'). Cela réveille légèrement les Parisiens qui se remettent à attaquer et Labissière, Pereira puis Meïté sont proches de doubler la mise sur des centres, dans le jeu ou sur des coup-francs. 
La fin de la mi-temps est un calvaire pour les visiteurs et le PSG met une pression de plus en plus forte, à l'image d'un festival de dribbles de Pereira conclu par une bonne frappe ou d'une action collective magnifique aboutissant à un centre de Demoncy. Malheureusement, il manque un petit quelque chose au PSG, souvent de la présence dans la surface, parfois un poil de précision. C'est finalement sur coup de pied arrêté que le PSG double logiquement la mise, juste avant la mi-temps. Krasniqi s'élance de plus de 20m et trouve la lucarne (2-0, 42ème).

Le début de deuxième mi-temps est apocalyptique pour les Chypriotes puisque Roli Pereira de Sa provoque d'entrée un penalty après une grosse faute sur lui. Augustin transforme la sentence (3-0, 48ème) tandis que Roli Pereira doit sortir se faire soigner, finalement sans conséquence. Quelques minutes plus tard, Augustin s'offre même un doublé. La défense dégage mal et l'attaquant est lancé en profondeur. Il dribble le gardien et marque (4-0, 52ème). Quelques instants plus tard, un milieu adverse est expulsé pour un mauvais geste, histoire de briller jusqu'au bout. 
Cette expulsion va un peu tuer le match, les Parisiens baissant de ton tandis que les Chypriotes se révoltent vaguement. Les Parisiens ont le ballon mais l'utilisent parfois de façon maladroite et se montrent moins dangereux en général. A 15 minutes de la fin, Nkunku, entré depuis peu, s'offre toutefois un but magnifique. Il récupère à l'entrée de la surface, se met sur son pied droit et enroule une frappe. Poteau rentrant et but (5-0, 77ème). Paris pousse encore un peu pour finir et Meïté s'offre un doublé de près dans la surface (6-0, 89ème). Dans les arrêts de jeu, il aurait pu mettre un triplé mais il a préféré jouer en retrait pour un coéquipier maladroit.

Le PSG s'impose finalement 6-0 de façon très logique vu la domination constante. Grâce à cette victoire, le PSG remonte à la 2ème place de sa poule avant la réception de l'Ajax.

Le jeu :

Les jeunes parisiens n'ont pas sous-estimé leurs adversaires malgré la réputation et le score du match aller et ont offert une très belle prestation cette après-midi. Collectivement, c'est même probablement la plus aboutie du début de saison alors que la plupart du match s'est jouée sur un demi-terrain, l'APOEL attendant derrière. Le PSG a très bien exploité les côtés pour se mettre en bonne position et la ligne offensive a fait très mal entre décrochages pour aider le milieu et départs en profondeur pour offrir des solutions. 

Défensivement, le PSG a tenu la route sans problème malgré quelques soucis de déconcentration sur la fin. Le pressing haut de la première période a été magnifique et a complètement asphyxié l'adversaire, l'obligeant à rester dans son camp et à défendre dans sa surface.

Les joueurs :

Rémy Descamps n’a pas eu grand-chose à faire mais il a réussi une bonne sortie dans les pieds en 2ème période. En défense, excellent match de Krasniqi, auteur d’un but magnifique sur coup-franc et très disponible sur son aile. Ballo-Touré a été un peu plus discret de l’autre côté mais il a fait un bon match malgré tout. Batubinsika a ramassé les miettes avec succès dans l’axe tandis que Gonçalves a montré sa relance. Dommage qu’il sorte un peu de son match en 2ème mi-temps avec un carton jaune évitable.

Au milieu, grosse performance du duo Demoncy/Eboa-Eboa. Le premier a brillé dans la récupération haute et l’orientation tandis que le deuxième était une seconde lame de qualité, permettant au PSG de rester dans le camp adverse. Un cran devant eux, Roli Pereira de Sa a été royal en 10, à la fois relais dans la construction, perforateur balle au pied et poison entre la défense et le milieu adverse. Sur les côtés, Meïté a fait parler sa puissance mais a parfois manqué de justesse, dans ses centres notamment, alors qu’il a été réaliste devant les buts avec un doublé. Sur l’autre aile, Labissière a été un peu moins en vue mais il a été un relais précieux pour les autres joueurs.

En pointe, Augustin a constitué un gros problème pour la défense adverse, fuyant en retrait ou sur les ailes lors des attaques placées et attaquant la profondeur sur les attaques rapides. On ne pourrait que lui reprocher son manque de présence devant le but mais c’est assez logique vu tous ses déplacements ailleurs.

Parmi les entrants, Nkunku a mis un petit quart d’heure à rentrer dans le match mais son but l’a mis dans le bon sens et il a très bien fini. Edouard a été plus discret et a parfois semblé un peu dépassé par le rythme, ce qui est normal vu qu’il débute à ce niveau. Doucouré a vécu une entrée tranquille.


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