Belle dernière à Coubertin pour Paris qui a dominé St Raphaël (27-22). Un nul suffira jeudi prochain contre Tremblay pour remporter le championnat de France.
Départ gagnant
Bien accrochés la semaine dernière contre Cesson-Rennes, les Parisiens attaquent le match tambour battant pour éviter d’être écrasés par l’immense pression qui pèse sur ce match. Mais les problèmes de blessure commencent quand sur une faute de Dipanda non sanctionnée, la cheville de Samy Honrubia tourne alors que le match avait pourtant idéalement commencé (3-1 – 3ème). Match terminé pour l’unique ailier gauche de l’effectif parisien. Une réorganisation tactique est nécessaire pour pallier à cette situation, Gunnarsson est positionné à l’aile et il ne va pas tarder à se signaler dans cette situation, bien lancé par Abalo (5-2 – 6ème). La défense raphaëloise est dure sur l’homme avec déjà un blessé à son actif mais paradoxalement c’est Gojun, le défenseur parisien, qui va écoper de la première exclusion temporaire du match. Les Varois pensent pouvoir se rapprocher de Paris mais l’équipe de Philippe Gardent est sur son nuage avec de superbes séquences offensives. Le pauvre Djukanovic, gardien de St Raphaël, n'y voit que du feu lui qui n’aura pas réussi le moindre arrêt sur les 10 premiers tirs parisiens (10-5 – 16ème).
Non contents de dominer la partie, les Parisiens insistent et gardent le même tempo de deux buts marqués pour chaque but encaissé (14-7 – 25ème). La démonstration semble bien partie pour se confirmer quand Krantz, de retour depuis 3 matches après sa suspension de 6 mois pour dopage, est expulsé. Pourtant la mécanique parisienne se grippe et la défense jusque-là irréprochable encaisse même un but en supériorité numérique. Petit passage de fébrilité sans conséquence, avant l’entrée aux vestiaires puisque Paris reste toujours loin en tête.
Score à la mi-temps : 17-11
Paris gère son avance
Pas le temps de souffler, le match reprend sur un coup de théâtre. Dès la première minute de la mi-temps, Adrien Dipanda, l’un des hommes de base de St Raphaël, agresse violemment Xavier Barachet au niveau du visage. Déjà acteur direct de la blessure d’Honrubia, l’arrière droit est sanctionné logiquement d’un carton rouge synonyme d’exclusion définitive. Et ce n’est vraiment pas immérité, Barachet reste longtemps au sol et se relève difficilement pour retourner sur le banc de touche. Certainement victime d’un KO, le verdict du docteur sur le bord de la touche est sans appel, pas question pour lui de revenir sur le terrain. C’est donc privé de ses deux internationaux français que le PSG va disputer l’intégralité de la seconde mi-temps. Mais la défection de Dipanda semble beaucoup plus préjudiciable au SRVHB.
Paris reprend vite son matelas de 7 buts d’avance avant de le porter à 8 (23-15 – 40ème). Sans un Alexandre Demaille qui fait des miracles dans ses buts l'addition aurait pu être plus lourd. En s'adossant à la réussite de son gardien, le niveau d’intensité augmente d’un cran côté raphaëlois avec notamment Krantz qui défend avec énormément d’agressivité sur Mikkel Hansen en particulier. De ce fait, Paris perd le fil et n’arrive plus à marquer pendant 10 longues minutes voyant son adversaire revenir à 4 longueurs (23-19 – 49ème). La frayeur est heureusement de courte durée. Avec 6 buts d’avance à 6 minutes de la fin du match, Paris se dirige tranquillement vers un bilan parfait à domicile quand Abily tombe lourdement au sol après un contact au niveau des lombaires avec Hansen. Sa sortie sur civière jette un froid sur un match qui peine à se relancer. Le diagnostic est tombé aujourd'hui : "Fracture des apophyses transverses lombaires droites L2 – L3 – L4, sous réserve d’examens complémentaires. Son état actuel nécessite donc un repos sportif minimum de 6 semaines et une immobilisation avec appareillage."
Paris va finalement aller cueillir ce qu'il était venu chercher avec le sentiment du devoir accompli. Comme un symbole, alors qu’il est en lutte pour une place de meilleur buteur de D1, Hansen va laisser en gentleman à « Dougi » Bojinovic l’honneur de clore la marque pour ce qui sera son dernier match à Coubertin sous les couleurs parisiennes.
Score final : 27-22
PSG : Omeyer (15 arrêts), Hansen (7), Gunnarsson (5), Kopljar (3), Vori (3), Barachet (2), Abalo (2), Narcisse (2), N'Diaye (1), Honrubia (1), Bojinovic (1)
St Raphaël : Demaille (10 arrêts), Krantz (4), Caucheteux (4), Dipanda (2), Tomas (4), Atlason (2), Lynggaard (2), Jurka (2), Abily (1), Boschi (1)
4 partants honorés
Qui dit dernier match à Coubertin, dit aussi hommage aux joueurs qui ne feront plus partie de l’effectif l’an prochain. Cette année ne déroge pas à la règle et quatre Parisiens ont reçu une ovation bien mérité de la part d’un public qui n’aura connu que la victoire cette année en championnat à domicile grâce à eux. Avec Narcisse en maître de cérémonie, Zach N’Diaye, Jakov Gojun, Mladen « Dougi » Bojinovic et « Super » Marko Kopljar auront droit à leur discours empreint d’émotion. Chacun porte un t-shirt offert par le 8ème homme, groupe de supporter du PSG. L'année prochaine, Gojun jouera à Berlin, 6ème de Bundesliga et Kopljar à Barcelone champion d'Espagne et favori de la Ligue des Champions. Nous ne connaissons pas encore la destination de Bojinovic et N'Diaye.
La statistique
Mikkel Hansen accroît son avance sur Raphaël Caucheteux au classement des buteurs avec 191 buts contre 187. Il porte par ailleurs sa série de penalty réussis d’affilée à 15.
Nouveau maillot
Comme les footeux avant eux, les joueurs du PSG ont étrenné leur maillot 2015-2016 ce jeudi.
Réactions et résumé du match
Prochain match
Le PSG jouera le match du titre la semaine prochaine jeudi 4 juin contre Tremblay. Le match se jouera à Beauvais et un nul suffit aux parisiens pour gagner le deuxième titre de Champion de France de l’histoire du club et réaliser le doublé Coupe de France/Championnat.
