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Le PSG encore en rodage gagne contre Nîmes

Publié le samedi 12 septembre 2015 à 10:19 par Yorgos Bonos
Dans un match où il n’aura jamais été tranquille, Paris a remporté jeudi son premier match de Championnat face à une équipe de Nîmes accrocheuse (36-32).

Stand photo avec le Trophée des Champions

Comme attendu, le premier trophée de la saison 2015-2016 a été mis à l’honneur ce jeudi soir. En effet, les supporters parisiens avaient la possibilité de se prendre en photo avec le Trophée des Champions dans le hall du Stade Pierre de Coubertin. Il faut dire que c'est l'effrevescence et l’excitation est palpable dans les couloirs du stade parisien après 3 mois d’abstention forcée. Quand vient l’entrée des équipes, la part belle est faite aux nouveaux venus, Luka Karabatic, Sergei Onufryienko, Henrik Mollgaard et même Nikola Karabatic qui, hors protocole puisqu’il est blessé, est venu saluer les supporters avant de s’installer en tribune. Bien sûr, les deux frères Karabatic ont emporté les suffrages à l’applaudimètre et les fans semblent impatients de les voir jouer sous le maillot rouge et bleu.

Paris démarre en trombe

L’impatience est palpable aussi du côté des joueurs qui démarrent pied au plancher. Noka Serdarusic, le coach parisien, nous fait deux surprises dans son 7 de départ. L’une était plutôt prévisible avec Benoit Kounkoud, 18 ans, titulaire à la place de Luc Abalo qui peut enfin refouler un terrain de hand après avoir été victime d’un KO en match amical il y a deux semaines. Le second est un peu plus surprenant. Ce n’est pas Luka Karabatic qui démarre au poste de pivot mais Mollgaard la nouvelle recrue du PSG. Et l’option est payante. Celui qui donne l’impression d’être l’homme de main de Mikkel Hansen, les deux hommes sont très proches, va permettre au PSG de prendre tout de suite l’avantage à la marque. Lors de 10 minutes de très haute intensité, le PSG inscrit la bagatelle de 8 buts pour réaliser un premier écart dans le match (8-3 – 10ème).

Sur le banc de touche parisien, on peut observer le ballet de Serdarusic qui replace ses joueurs sur le terrain ou discute en apparté avec les joueurs qui sortent pour faire un débrief rapide de leur prestation et leur expliquer les prochains systèmes . Le jeu est donc encore en train de se mettre en place. Côté Nimois, pour stopper l’hémorragie, on resserre la défense souvent au-delà de la légalité. Mais alors que les Parisiens sont sanctionnés avec une grande sévérité, les Nîmois bénéficient d’un certain laisser-faire de la part du duo arbitral Bader/Weber qui leur permet de refaire surface dans le match (16-14 – 26ème). Le match qui avait commencé avec des envolés devient plus heurté et Paris termine la mi-temps en tête.

Score à la mi-temps : 21-17

10 minutes d’exclusion

Paris redémarre mieux sa mi-temps mais on constate très rapidement que Nîmes a trouvé des failles dans la défense du PSG, principalement au cœur de la défense. Florent Ferreiro, le pivot de Nîmes, va avoir une quantité considérable de situations. Que ce soit par un tir ou une sanction contre les défenseurs rouges et bleus, il permet à son équipe de grignoter son retard. De +8 (26-18 – 36ème) le capital du PSG va progressivement s’éroder pour arriver à +2 (26-24 – 42ème). Sept minutes sans marquer le moindre but alors que le gardien remplaçant des Gardois, Desbonnet, a fait son entrée et fait vite oublié Idrrissi dépassé sur ce match. La « Green Team », surnom des Nîmois, aura aussi profité des exclusions successives des joueurs du PSG qui auront passé l’équivalent d’un tiers de leur mi-temps en infériorité numérique. Comme au Trophée des Champions, on sent que Paris n’est pas à l’abri de se faire rejoindre alors que les deux ex-coéquipiers du AG Copenhague, Hansen et Gudjonsson, se font un concours de pénalty. Ce n’est pas dans cet aspect du jeu qu’une équipe va craquer, les deux tireurs réussissant tous leurs tirs avec respectivement 9 et 7 buts. Ce sera donc la différence de niveau entre les deux équipes et leurs bancs qui fera la différence en fin de match, Nîmes lâche peu à peu du terrain avec un Titi Omeyer très performant et un Narcisse des grands soirs. Les deux anciens du PSG sont encore bien là dans les moments clés des matches. A 33-30 à la 52ème, l’USAM n’arrive plus à marquer un but pendant 6 minute, le PSG s’est envolé et ne sera plus rejoint.

Score final : 36-32

PSG : Omeyer (17 arrêts), Hansen (14), Narcisse (8), Karabatic (4), Mollgaard (3), Onufryienko (3), Vori (1), Kounkoud (1), Abalo (1), Honrubia (1)

Nîmes : Idrissi (8 arrêts), Desbonnet (8 arrêts), Haon (1 buts), Gudjonsson (12), Ferreiro (5), Hallgrimsson (3), Gallego (3), Rebichon (3), Podsialdo (3), George (2)

Résumé du match et réactions


 


 

Prochain match

Petit déplacement pour le PSG hand qui ira se mesurer à Ivry, le club formateur de Luc Abalo, le mercredi 16 septembre.


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