Laurent Blanc est revenu en conférence de presse d’après-match sur la large victoire du PSG face à l’OL.
Le match :
« Si on tient compte du score, on peut penser que cela a été une promenade mais il faut vraiment disséquer ce match-là entre la 1ère et la 2ème mi-temps, et même disséquer la 1ère mi-temps avec 25 premières minutes qui m’ont beaucoup plu dans la mesure où on a eu la maîtrise du jeu, on a posé des problèmes à l’OL, on a joué juste techniquement et été patient dans la préparation. On s’est créés des occasions et on en a concrétisés deux. Les 20 minutes suivantes, on a peut-être pensé qu’on avait fait le plus difficile, on avait le match en main et on s’est mis à jouer d’une manière plus individuelle. On en a rajouté, on a manqué de simplicité, de rigueur et de concentration. Et comme souvent dans un sport collectif, quand on privilégie l’individuel, on le paye et on l’a payé parce que notre gardien a fait une erreur. Ils sont revenus dans le match et cela a été la teneur de mon discours à la mi-temps : jouer comme les 25 premières ou les 20 dernières ? La réponse a été assez efficace et assez nette, on a joué comme lors des 20 premières. Quand on joue d’une manière collective, nos individualités sont plus fortes mais en plus, en terme d’efficacité, il n’y a pas photo. Je suis assez content de la réponse que m’ont donné les joueurs en seconde mi-temps. »
Le gouffre entre le PSG et l’OL :
« On fait notre championnat et n’oublions pas que les équipes sont derrière nous car elles n’ont pas fait le nécessaire contre les autres équipes. On n’y peut rien. Paris est au-dessus, d’accord, mais on ne les rencontre qu’une fois dans la phase aller. Si elles étaient dominatrices face aux autres, elles seraient à trois points. Je n’ai pas à commenter les performances des autres équipes. »
Un début de saison parfait :
« En terme de points, oui. Je ne me rappelle pas de mieux […] Avec Bordeaux, on avait fait 42 points. […] Il y a une 2ème partie de saison et il faudra toujours prendre des points, imposer notre jeu à l’adversaire. C’est vraiment la chose qui m’intéresse le plus, vouloir imposer notre jeu à l’adversaire. Face à une équipe de Lyon qui joue un peu comme Paris, c’est l’équipe qui a eu le ballon qui a fait la différence. »
Di Maria, trois passes décisives :
« C’est un garçon qui a la capacité de faire des passes décisives. Il a la vision du jeu, il va vite, il est techniquement capable de le réaliser mais il est aussi capable de marquer des buts. Comme il tire tous les coups de pieds arrêtés, c’est aussi un peu logique qu’il fasse quelques passes décisives. Vu le potentiel offensif aérien que nous possédons, il va encore avoir des passes décisives en tirant les coup-francs comme aujourd’hui et les corners mieux qu’aujourd’hui. Les corners, cela a été moyen. »
Les remplaçants qui sont performants :
« Quand tu fais rentrer un attaquant qui marque un but, c’est bien pour lui, pour sa confiance personnelle d’autant plus que Lucas n’en marque pas beaucoup beaucoup. Il en marque quelques uns en ce moment et je suis vraiment content pour lui. Et Marquinhos, il est super, tu peux le faire rentrer défenseur central, arrière droit, etc. Il te dirait même oui pour rentrer avant-centre et serait même capable de marquer un but. »
Le tirage au sort :
« Pfff… On verra bien demain. On n’avait qu’à terminer premier. Si on l’avait fait, on n’en serait pas là à réfléchir. Quel que soit l’adversaire, on le prendra. Je pense aussi que les premiers ne veulent pas tirer le PSG. Il va falloir l’accepter et surtout être convaincu qu’on aura nos chances. »
L’absence visible de fatigue des joueurs du PSG juste avant la trêve :
« C’est un élément positif, un des nombreux de cette soirée. On est à un match de la trêve, on a fait un bon bout de chemin en championnat, on a joué la Champions League, il va y avoir la Coupe de la Ligue et cela fait beaucoup de matches. Dans le domaine physique, et on l’a vérifié dans les tests faits cette semaine, on est dans une excellente santé physique et c’est une très bonne chose. Cela ne nous donne aucune garantie mais on sait très bien que dans la 2ème phase de la L1 et dans le money time, il va falloir être bon, techniquement et surtout physiquement. Et ne pas avoir de blessés. C’est une bonne chose que les joueurs soient en bonne santé et n’aient pas pioché malgré un calendrier très dur. J’en veux pour preuve que des joueurs sont très bien physiquement en ce moment. Pour arriver au top [au printemps], c’est toute la saison qu’il faut bien travailler. On ne peut pas se dire qu’on veut être au top en mai ou avril, c’est une gestion de toute la saison qui te permettra, sans aucune garantie, d’être bon au bon moment. »