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Le match, son discours à la pause, Neymar, le retour, etc, la conf' de Guardiola après PSG/City (1-2)

Publié le jeudi 29 avril 2021 à 9:19 par Fouzia
Après la victoire 2-1 de son équipe à Paris, c'est un Pep Guardiola satisfait de son équipe mais bien conscient du travail qu'il reste à accomplir qui s'est présenté face à la presse. Le coach espagnol a commenté la partie, ses ajustements à la pause via les mots, les performances de quelques joueurs ou encore le retour qui attend les Citizens.
Après la victoire 2-1 de son équipe à Paris, c'est un Pep Guardiola satisfait de son équipe mais bien conscient du travail qu'il reste à accomplir qui s'est présenté face à la presse. Le coach espagnol a commenté la partie, ses ajustements à la pause via les mots, les performances de quelques joueurs ou encore le retour qui attend les Citizens.

Dans les 5/10 premières minutes de la deuxième mi-temps, il y avait des appels, votre équipe était bien plus agressive sans le ballon, essayait de casser des lignes. Vous avez dû dire quelque chose à la mi-temps pour mettre de l’intensité puisqu'ils ont plus couru en profondeur que pendant les 45 premières ?

« Dans les 45 premières minutes nous avons joué pour ne pas perdre la balle mais sans aucune intention d'être agressifs, de casser des lignes avec des passes, de jouer plus rapidement sur les côtés, ou en profondeur. On n'y arrivait pas. Et en deuxième mi-temps c'était beaucoup mieux, à tous les niveaux. C'est pour ça que nous avons obtenu ce résultat, nous avons joué un meilleur football. C’est la conséquence d'avoir été plus agressifs sans la balle, et plus particulièrement avec la balle en étant plus patients, Riyad était plus dangereux à son poste, Phil était plus impliqué dans le jeu, on était beaucoup mieux. »

A quel point êtes-vous satisfait d’être toujours dans la course après ce que vous avez vécu dans les premières 20/25 minutes, quand vous ne jouiez pas bien et que vous défendiez avec beaucoup de résilience avant de trouver les ressources pour revenir dans le match ensuite ?

« Quand on joue le match aller d’une demi-finale, on se parle à soi-même. Mais les joueurs pensent au match suivant, à ne pas perdre. On ne gagne pas la qualification au match aller mais on peut la perdre, et les joueurs le comprennent. Parfois, ce n'était pas agréable parce qu’ils (les Parisiens) jouaient bien, je le comprends. Mais à la pause, on a parlé de notre identité, on s’est dit des petits trucs stupides, pas importants, parce que ça dépendait surtout du caractère des joueurs et de leur capacité à être plus agressifs avec la balle, à jouer de l'avant comme contre les Spurs en finale de Carabao Cup. Et quand on joue de l’avant, ce qui arrive est une conséquence. Attaque, défense, c’est la même chose : si tu défends mieux, tu attaques mieux. Et si tu attaques mieux, tu es plus agressif sans le ballon. Tu ne peux pas dissocier l’un de l'autre.

C'est pour cela que nous avons réussi mais c’est juste 90 premières minutes, la tâche est encore difficile, surtout avec Neymar en face. Même dans les 10 dernières minutes, à 10 contre 11, il prenait la balle, il éliminait 1, 2 ou 3 joueurs, il provoquait des fautes, il créait des actions avec Mbappé ou ses autres coéquipiers. Cela montre la personnalité de ce club qui gagne le championnat français chaque année. L'année dernière, ils sont arrivés en finale de la Champions League donc ils savent ce qu’ils doivent faire pour gérer ce genre de matches. J’espère juste qu’on pourra être nous-mêmes au match retour. »

Vous parliez d’être vous-mêmes au match retour, est-ce votre personnalité qui vous emmènera en finale ?

« Absolument, mais ce sont mes mots. Ça a l'air facile à dire comme ça mais ce n'est pas facile. Je comprends les joueurs, j'ai été moi-même joueur quand j'étais plus jeune et je sais que ce n'est pas facile. Nous avons affronté une équipe qui a mis 4 buts au Camp Nou contre Barcelone et 3 buts au Bayern Munich, qui est le champion en titre. C'est une équipe qui a la capacité de faire ce qu'elle veut puisqu'elle a les qualités pour le faire. 

C'est pour ça que quand on a commencé le match, (mes joueurs) ont été un peu prudents, mais dans le bon sens. A la pause, je leur ai dit : “Je vous comprends les gars, parce que vous sentez le poids des responsabilités et vous voulez arriver en finale, c’est normal. C’est juste que pour gérer ça, ces responsabilités, vous devez être vous-mêmes. Ne soyez pas timides. Si on perd, on perd. Si on n’arrive pas en finale, on essaiera de nouveau la saison prochaine. pas de problème. Mais essayons de jouer notre jeu, comme nous en avons parlé, sans le ballon. Montrez notre identité d’équipe, avec et sans le ballon; Retournez sur le terrain avec cette volonté-là”. 

Et ils ont été fantastiques, et je les admire pour ça : de ne pas avoir été bons et d’être capables ensuite de changer les choses pour rectifier le tir. Ça en dit long sur ces joueurs, ça signifie beaucoup pour moi. Normalement quand on n’est pas bon, ça peut durer 90 minutes, et on perd 2 ou 3-0, et c’est fini. Et là, c’était totalement le contraire. Je leur ai demandé de jouer la seconde mi-temps comme les 5/10 dernières minutes de la première et ils l’ont fait. Et ensuite, nous avons été chanceux, ou peu importe, et nous avons marqué deux buts. »

Vous avez parlé du PSG qui a marqué beaucoup de buts, 3 contre le Bayern et 4 contre le Barça mais à domicile, ils n’ont pas été très bons. Ils ont été tenus en échec par le Barça et ont perdu contre le Bayern, et maintenant contre Manchester City. Est-ce que c’est quelque chose qui vous a donné confiance avant de venir au Parc des Princes, de savoir qu’ils n'étaient pas très bons à domicile ?

« Je sais surtout que tout peut arriver au match retour. Nous avons marqué deux buts, ils peuvent en marquer deux aussi, je le sais. Aujourd’hui, nous avons la pression parce que nous avons obtenu un bon résultat et que nous voulons atteindre la finale. Je ne parle pas des conséquences du résultat, je parle de ce que nous devons faire pour être nous-mêmes et les battre de nouveau. C’est notre objectif pour les prochains jours. Mais avant, il faut préparer Crystal Palace parce que c’est un rêve devenu réalité de gagner trois titres de Premier League en quatre ans. Et après on aura une autre finale comme celle d’aujourd’hui. Je vais analyser l’équipe, le PSG peut changer des choses et jouer dans un autre système que celui de ce soir, être dans une autre forme… Beaucoup de choses peuvent arriver avec leurs talents offensifs. D’ailleurs, on pouvait sentir chaque fois qu’ils (les attaquants du PSG) approchaient de notre surface combien ils étaient tous dangereux. Tout est ouvert, c’est un bon résultat avec deux buts à l'extérieur  mais tout est absolument ouvert et j’ai le sentiment que mes joueurs le savent, donc c’est pas nécessaire de le leur dire. »

Je sais que vous êtes concentrés parce qu’il reste la seconde partie de la confrontation à jouer mais en gagnant le match aller de la première demi-finale dans l'histoire du club en Ligue des Champions, quel est le poids de cette victoire dans le bilan de vos cinq années au club, d’avoir fait la moitié du chemin pour arriver en finale ?

« Je ne valide pas ce récit de la demi-finale qui détermine le sens de tout ce qu’on a fait ces cinq dernières années ensemble où nous avons gagné beaucoup de titres, peu importe ce que vous pensez. Mais gagner maintenant ou atteindre la finale n’est pas ce qui donne du sens à ce qu’on a fait jusqu’ici, pas du tout même. Ce que nous avons fait est incroyable, nous voulions rivaliser, nous l’avons bien fait. A ce stade de la compétition, nous ne pouvions pas faire 90 minutes parfaites, et bien sûr ce serait un rêve d’atteindre la finale pour la première fois de notre histoire au club. Et nous allons tout faire pour y arriver en sachant que la différence se fera sur notre capacité à reproduire ce que nous avons fait aujourd’hui pendant 55-60 minutes, à ne surtout pas penser au résultat de 2-1 en étant trop prudents, en se protégeant, en défendant au lieu de chercher à gagner le match. Nous devrons jouer avec la volonté de gagner le match et si on le mérite, on aura alors la chance de se qualifier. »

On n’a pas beaucoup vu Riyad Mahrez mais il a marqué un but crucial pour votre équipe. Qu'avez vous pensez de sa performance et pensez-vous que maintenant il est à son meilleur niveau dans l’équipe ces dernières semaines/mois ?

« Depuis le mois dernier, il joue très bien. Aujourd’hui, il était si agressif, dès la première action du match avec une passe pour Kevin mais Marquinhos a réalisé un geste défensif incroyable. Il a très bien joué, avec personnalité. C’est quelqu’un qui ne ressent pas la pression, même dans les grands matches. Il la gère très bien. »


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