Retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens sur la pelouse de Nantes (2-0).
Douchez : Prestation irréprochable de l’habituel n°2 parisien, auteur de deux interventions décisives en 1ère mi-temps durant le temps fort nantais. Serein et autoritaire par ailleurs, il a confirmé la bonne impression qu’il laisse depuis le début de l’année 2015.
Van der Wiel : Match appliqué du latéral néerlandais, en nets progrès par rapport à ses standards des mois de mars et d’avril. Toujours un peu de retenue dans ses choix offensifs alors que le système nantais, qui laissait libres les couloirs, aurait pu l’inciter à davantage d’audace.
Thiago Silva : Tranchant, calme et toujours bien placé : le capitaine parisien a fait parler sa lecture du jeu en collectionnant les interceptions (6 au total). Impeccable.
Marquinhos : A l’instar de son modèle et compagnon de charnière du soir, il a livré une prestation exemplaire. Son assurance et son efficacité dans les duels, si peu communes chez les défenseurs de sa classe d’âge, n’étonnent même plus.
Maxwell : Lui aussi laissé libre par l’organisation nantaise, il a su en profiter en faisant admirer sa disponibilité et sa précision dans les relais courts pour faire avancer le jeu parisien. Parfois en souffrance défensivement dans une zone surchargée par les nantais (Audel, Bedoya, Cissokho)
Thiago Motta : La plaque tournante du jeu parisien confirme son retour en grande forme. S’il a bénéficié de moins de liberté que face à Lille ou Metz, il s’est montré une nouvelle fois inspiré dans la distribution du jeu du PSG, alternant avec justesse les passes qui donnent de l’air et celles qui cassent les lignes, comme sur le but de Matuidi. Averti en seconde mi-temps, son absence à Montpellier sera préjudiciable.
Verratti : Encore une absence qui risque de se faire sentir à la Mosson. L’Italien de poche s’est montré comme à son habitude indispensable à la bonne marche du jeu parisien, en témoigne un étourdissant 96% de passes réussies (3 passes ratées seulement, dont 2 ouvertures longues difficiles). Averti en 1ère mi-temps à sa 1ère faute comme c’est de plus en plus souvent le cas, Laurent Blanc a préféré le remplacer par un Cabaye bien moins à l’aise pour poser le pied sur le ballon.
Matuidi : Un match plein d’activité pour l’international français, dont les appels à vide sont toujours aussi salutaires pour que le jeu parisien ne tourne pas en rond. Son but est ainsi exemplaire de ses progrès depuis 3 saisons et de la relation technique particulière qu’il a su nouer avec Ibrahimovic. Quelques maladresses techniques sous pression adverse toutefois, notamment en 1ère mi-temps. Remplacé sur blessure par Rabiot, dont l’apport aura été assez insignifiant.
Pastore : Dans une configuration différente des deux matchs précédents, il a vu son influence sur la création du jeu diminuer avec le retour d’Ibrahimovic. Appliqué dans le jeu court, il a cette fois manqué de précision dans ses longs ballons sans receveur devant lui pour leur donner un sens par des appels. Une 2ème mi-temps un ton en dessous, principalement dans l’activité défensive (pressing, repli), justifiant son remplacement par Lavezzi.
Ibrahimovic : Immédiatement décisif pour son retour de suspension, le Suédois s’est montré plus sobre qu’à l’accoutumée dans ses décrochages, mais toujours aussi influent (3 chances créées, record du match). Excellent dans les airs face à une charnière habituellement à l’aise dans ce domaine (7 duels aériens gagnés sur 8), il s’est également montré précieux sur coups de pied arrêtés défensifs en repoussant régulièrement le danger au 1er poteau. Un retour attendu qui ne manquera toutefois pas de soulever certaines questions sur ses éventuelles conséquences néfastes, tant sur le comportement défensif de l’équipe à la perte du ballon que sur le rendement individuel des autres joueurs offensifs.
Cavani : Nouveau match paradoxal de l’Uruguayen. D’abord buteur précoce et inspiré, il a ensuite failli lors de deux face-à-face qui auraient pu mettre son équipe à l’abri. Toujours une grosse activité défensive, ainsi qu’un certain déchet dans les remises et le jeu court, tout aussi habituel.