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50 pensées rapides sur Barça/PSG (1-2)

Publié le jeudi 2 octobre 2025 à 16:00 par Philippe Goguet
Au lendemain de la victoire du PSG sur la pelouse du Barça (1-2), voici 50 pensées rapides sur le match, tant d'un point de vue collectif qu'individuel, mais aussi l'atmosphère autour du match joué à Montjuïc ce mercredi soir.
Au lendemain de la victoire du PSG sur la pelouse du Barça (1-2), voici 50 pensées rapides sur le match, tant d'un point de vue collectif qu'individuel, mais aussi l'atmosphère autour du match joué à Montjuïc ce mercredi soir.
  1. Ce n'était qu'un match de poules, dans une formule à rallonge, mais quelle saveur tout de même.
     
  2. Il existe un monde où Frenkie de Jong est expulsé à la 32e minute, pas seulement averti, et le Barça se prend le même 4-1 que la fois précédente. Mais ils osent encore et toujours se plaindre de l'arbitrage...
     
  3. Les matches d'avril 2024 et octobre 2025 se sont d'ailleurs ressemblés avec le Barça qui attaque fort et fait la différence rapidement, le PSG qui revient peu à peu dans le match, égalise avant la pause puis déroule toute la seconde période.
     
  4. Le but de la victoire du PSG n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui du 4-1 lors du précédent déplacement avec un long rush de Hakimi sur le côté droit alors que l'adversaire n'a plus la force de le suivre.
     
  5. Luis Enrique a donc osé aligner au coup d'envoi Ibrahim Mbaye, 17 ans et 15 minutes de "garbage time" contre l'Atalanta pour seule expérience européenne. Et le pire, c'est que ça a marché.

     
  6. Il y a chez Luis Enrique un rapport au Barça qui relève parfois de la sphère familiale : il est le grand frère qui ne veut pas laisser gagner le petit.
     
  7. Le PSG n'a marqué que deux buts parce qu'il a fait beaucoup de mauvais choix à l'approche des 30 derniers mètres. Et c'est probablement à ce niveau-là que l'absence des trois titulaires habituels de l'attaque s'est faite sentir.
     
  8. Oui, Didier Deschamps a possiblement évité au Barça une déroute magistrale.
     
  9. Avec une meilleur synchronisation entre passeurs et receveurs, le PSG aurait pu faire un carnage dans l'attaque de la profondeur, mais il faut croire que le piège du hors-jeu de Flick n'est pas si simple à faire disjoncter même si Paris a su le dérégler à quelques reprises.
  10. Il faut reconnaître au Barça que son but est superbement construit, notamment la passe en une touche de Rashford. L'Anglais aime décidément beaucoup jouer contre le PSG.
     
  11. A-t-on déjà vu un tel écart de niveau entre la première et la seconde période de Vitinha ? Le Portugais est passé de plus mauvais à meilleur Parisien en un quart d'heure de repos. 
     
  12. Comment ne pas aimer le gain de temps de Lucas Hernandez dans les arrêts de jeu, avec la tête dans le sol et le petit regard à la Sergio Busquets 2010 ? 
     
  13. Avec deux vraies bonnes performances consécutives, le gaucher parisien serait-il enfin en train de se relancer ? Ce serait une excellente nouvelle pour le PSG.
     
  14. Quelle frustration au coup de sifflet final pour les téléspectateurs. Plutôt que de partager la joie de cette victoire arrachée dans les dernières secondes, Canal+ a diffusé une bande-annonce d'une longueur incommensurable pour sa série télé Validé. Donc si je veux voir la joie de mon équipe plutôt qu'une publicité, il faut que j'achète une IPTV, ce que je refuse par principe, et que j'aille voir ça sur une chaîne étrangère qui serait forcément disponible. Et après, ils viendront se plaindre du piratage. 
     
  15. L'humiliation a eu lieu sur la pelouse avec cette victoire malgré l'absence de 50% des titulaires parmi les joueurs de champ, mais aussi en tribune où on n'a entendu que les Parisiens.
  16. Chaque entrée de Quentin Ndjantou donne envie de voir la suivante, et surtout la première titularisation.
     
  17. Ses entraîneurs l'ont pratiquement toujours placé à droite, lui préfère jouer à gauche, et ce match a plutôt illustré que Mbaye est dans le vrai concernant son meilleur côté.
     
  18. Il existe chez Willian Pacho un calme et une discrétion naturelle qui l'éloigneront toujours des projecteurs, mais quel coup le PSG a fait en ce mois d'août 2024 lorsqu'il a bouclé sa venue en moins de 3 jours.
     
  19. Le duel entre Nuno Mendes et Lamine Yamal est déjà la quintessence de l'opposition attaquant contre défenseur, le duel à l'état pur. Le jeune ailier va encore progresser, mais le latéral parisien peut encore passer un cap dans sa technique défensive. Vivement le prochain épisode.
  20. Le PSG n'a malgré tout gagné qu'un match, et si l'environnement local bascule régulièrement dans la folie la débilité la plus totale à la moindre victoire un peu probante, la froideur et le recul de l'excellent Hansi Flick dès le coup de sifflet final font quand même penser que le prochain affrontement sera encore plus compliqué.
     
  21. Frenkie de Jong a refusé le PSG il y a maintenant près de six ans mais il faut que quelqu'un lui dise qu'il a le droit de jouer contre Paris. Pas besoin de te cacher à chaque match petit, on t'a pardonné. 
     
  22. Voir à quel point tout l'écosystème du Barça, à l'exception des décérébrés qui ne jurent que par l'arbitrage, s'avoue vaincu face à la victoire parisienne est un plaisir de fin gourmet. 
     
  23. Ilya Zabarnyi est déjà un joueur intéressant pour le PSG, et pas seulement parce qu'il réussit quelques sauvetages incroyables, mais il changera de dimension avec une meilleure gestion du positionnement de son corps, offrant trop souvent à l'attaquant des solutions qu'il ne peut pas défendre. Rashford l'a bien montré.
     
  24. Nuno Mendes est déjà le latéral qui défend le mieux Lamine Yamal dans le monde, et il peut probablement faire encore mieux.
  25. Si Luis Enrique l'a réfutée avec de vrais arguments, la domination physique du PSG était tout de même bien visible en seconde période, ce qui est très problématique pour le Barça qui a eu plus de temps pour se préparer et a un effectif plus fourni en quantité.
     
  26. Vous êtes sûrs qu'on ne peut pas rallonger l'année 2025 un petit peu ?
     
  27. Conséquence du très inégal tirage au sort de la Champions League, malgré cette victoire du PSG à Barcelone, il est malgré tout assez probable que le Barça finisse devant Paris à la fin de la première phase.
     
  28. La façon dont Gonçalo Ramos joue avec le hors-jeu sur son but est superbe : volontairement derrière la défense au départ pour faire reculer la ligne de défense et se retrouver en avance puis une course parfaite pour être derrière le ballon au moment du centre. Hakimi a été superbe techniquement, Ramos parfait dans son approche avant de finir avec justesse.

     
  29. L'absence du gardien de but titulaire du Barça Joan Garcia s'est peut-être un peu vue quand même sur les deux buts encaissés.
     
  30. Il est frustrant de constater que Bradley Barcola ne parvient toujours pas vraiment à passer ce petit cap pour devenir un joueur qui compte en Champions League. La bascule est proche, l'ailier a des références, mais pas encore de régularité. 
     
  31. Il faut reconnaître à Gonçalo Ramos et Lee Kang-in leur capacité à avaler leur fierté au profit du collectif : ils ont été envoyés sur le banc au profit de très jeunes joueurs, mais ont pourtant été excellents à leur entrée en jeu et n'ont nullement exprimé la moindre rancoeur. 
     
  32. Certains y verront le hasard, d'autres possiblement l'application du plan de jeu, mais les deux buts parisiens ont été inscrits par l'avant-centre sur une passe décisive du latéral, chacun des deux s'exprimant d'ailleurs dans son style caractéristique.
     
  33. Ilya Zabarnyi a réussi un fantastique sauvetage au bout d'un quart d'heure de jeu et il semble également très bien placé pour en réussir un second sur la frappe de Dani Olmo que Hakimi détourne devant lui. Le temps dira s'il s'agissait d'un simple hasard.

     
  34. Parmi les rares mauvaises nouvelles du soir, les deux latéraux parisiens ont tout de même écopé de cartons jaunes, ce qui va forcément compter dans la durée avec un calendrier très dur.
     
  35. Que quelqu'un prévienne Jules Koundé qu'il n'est pas obligé de se faire remarquer de la sorte à chaque fois qu'il croise un ailier du PSG. Tes tenues sont largement assez visibles Jules, ne t'inquiète pas, tout le monde te voit.
     
  36. L'enchaînement fantastique de Lee Kang-in ayant abouti à sa frappe sur le poteau méritait un meilleur sort. Parfois si frustrant par son incapacité à produire à partir de ses prises de balle prometteuses, le Sud-Coréen avait tout bon sur cette action, avec notamment une petite touche de balle d'ajustement avant de frapper dans un excellent timing.
     
  37. Si ce n'est pas vraiment par ses arrêts qu'il a pu apporter à son équipe vu que l'adversaire ne l'y a pas obligé, l'apport de Chevalier dans le jeu est en revanche réel et la confiance de ses partenaires est visible, ce qui est une excellente chose pour tous.
     
  38. Si le président a forcément passé un mauvais moment en tribune, imaginez ce qu'a dû encaisser le buffet qui a croisé Joan Laporta après la défaite...
     
  39. Ce qui fait de Nuno Mendes un latéral d'un autre monde s'est bien vu ce mercredi soir. Non seulement il défend en un-contre-un comme pratiquement aucun autre joueur n'est capable de le faire, mais il est également pratiquement impossible à égaler lorsqu'il faut attaquer balle au pied.
     
  40. La nuit a été calme à Gif-sur-Yvette paraît-il.
  41. Pas certain que faire tirer à Nuno Mendes les corners côté opposé était l'idée du siècle. Un seul a été bien tiré et le Portugais s'est épuisé dans les courses. Lee a d'ailleurs fait tout aussi bien à son entrée.
     
  42. Après avoir été pendant les douze premières années de l'ère QSI le club qui plie de façon irrémédiable face aux grands d'Europe, quel plaisir de se retrouver dans le camp d'en face.
     
  43. L'équipe la plus jeune sur le terrain, celle qui a donc la marge de progression théorique la plus grande, est bien celle qui a gagné.
     
  44. Chaque semaine qui passe, Gonçalo Ramos se rapproche un peu plus d'Ole Gunnar Solskjær, mythique supersub d'Alex Ferguson à MU. Le Portugais n'en finit plus de décevoir comme titulaire et de briller comme joker, à tel point que même des raisons sportives qui pourraient s'entendre semblent hors de propos pour expliquer cet écart de performance.
  45. A peu près certain que Ramos ne marque pas sur la même action s'il est aligné d'entrée, avec un contrôle de trop et une frappe pied droit alambiquée comme il le fait trop régulièrement.
     
  46. Luis Enrique ne voulait pas entendre parler des absents, nous supporters avions tout de même du mal à l'accepter. Pardonne-nous guide suprême.
     
  47. La performance de nombreux joueurs parisiens de second rang face à ce qui était pratiquement l'équipe-type du Barça fait logiquement relativiser la faiblesse supposée des remplaçants parisiens. Elle confirme aussi indirectement à quel point le niveau requis est élevé pour intégrer cette équipe.
     
  48. En voyant Senny Mayulu jouer des deux pieds avec une fluidité exceptionnelle, n'oubliez pas que le football français ne forme que des bourrins, contrairement au football espagnol qui, lui, ne forme que des joueurs fins techniquement ! 
     
  49. La prochaine étape pour ce PSG sera de gagner à Barcelone, mais au Camp Nou cette fois-ci, et devant 105 000 spectateurs.
     
  50. Merci à cette équipe du PSG d'exister, et pourvu que cela dure le plus longtemps possible.

 


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