Le PSG s’est imposé au forceps face à la Juventus ce mercredi (2-1). Le club de la capitale s’en est remis au talent de Kylian Mbappé, particulièrement en vue lors de la rencontre. Plusieurs joueurs ont marqué des points, d’autres en ont aussi lâché derrière eux lors de cette rencontre importante.
Les gagnants :
Kylian Mbappé
Si le PSG s’est imposé en terres piémontaises, il peut remercier Kylian Mbappé. Buteur et passeur décisif, l’attaquant parisien a de nouveau montré à quel point il aimait les grands rendez-vous européens. D’abord en mettant les siens sur de bons rails avec un but qu’il crée de toute pièce. Ensuite en servant Nuno Mendes quelques secondes après l’entrée en jeu de ce dernier pour permettre à Paris de s’imposer.
Offensivement, le PSG a peiné à se créer des situations et les fulgurances ne semblaient pouvoir venir que des pieds de l’ancien pensionnaire de l’AS Monaco, particulièrement en forme. En l’absence de Neymar et avec un Lionel Messi très peu en vue, le Français a pris ses responsabilités.
Marquinhos
Le capitaine du PSG s’est retrouvé des allures de leader sur la pelouse de la Juventus. Titulaire aux côtés de Sergio Ramos, le Brésilien a livré une belle prestation qui s’inscrit sûrement comme la plus aboutie de sa saison pour le moment. Le défenseur parisien a signé quelques gestes défensifs de haute volée comme sa superbe intervention sur le jeune Miretti, esseulé dans la surface. Si le PSG a tenu bon en défense hier et n’a encaissé qu’un but de la Vieille Dame, Marquinhos n’y est pas pour rien.
Nuno Mendes
Remplaçant au coup d’envoi et encore trop court pour jouer toute une partie, le Portugais a signé une entrée fracassante. Après 50 secondes passées sur la pelouse, le latéral de 20 ans a permis à un PSG stérile offensivement de prendre l’avantage. Le contraste de dynamisme, de vitesse et de percussion est énorme avec Juan Bernat. Défensivement, la fin de partie a été un peu plus difficile pour lui mais l’ancien pensionnaire du Sporting est bien parti pour vite regagner sa place et renvoyer son concurrent direct sur le banc.
Neymar
S’il n’était pas sur la pelouse ni sur le banc hier, le leader technique brésilien a grandement manqué au PSG. Sans lui, les Parisiens ont grandement peiné à faire le jeu et à se créer des situations. Remplacé par un Carlos Soler bien plus en difficulté pour être trouvé entre les lignes, Neymar a bien montré qu’il était primordial au PSG sur ce début de saison, dans ce schéma de jeu encore plus. La structure parisienne s’est décousue sans son numéro 10. Aucun joueur n’a pu remplir la fonction de la star auriverde quand il s’agit d’aller toucher le ballon dans des zones plus basses pour le faire remonter. Lionel Messi a aussi grandement souffert de l’absence de son acolyte.
Les perdants :
Juan Bernat
La soirée a été bien compliquée pour l’Espagnol, une nouvelle fois titularisé. Régulièrement mis en difficulté par Juan Cuadrado au fil de la rencontre, le latéral parisien est aussi fautif sur le but de la Juventus, pris dans son dos. L’entrée réussie de Nuno Mendes vient ternir son bilan du match et tout semble indiquer qu’il va vite retrouver une place sur le banc tant les différences s’expriment avec son plus jeune concurrent.
Vitinha
Opposé à une ligne de cinq très dense dans l’entrejeu, l’ensemble du milieu parisien a été sérieusement mis en difficulté. Vitinha n’a pas échappé à cela et le Portugais a du mal à avoir le même impact positif sur le jeu de son équipe qu’on lui trouvait en début de saison. Depuis le changement de système, le joueur formé au FC Porto semble davantage chercher son rôle dans ce milieu en losange. Au contraire d’un Fabian Ruiz qui s’épanouit dans ce nouveau schéma, le jeune joueur de 22 ans s’inscrit plutôt dans le camp des perdants depuis l’intronisation des nouvelles idées de Christophe Galtier.
Carlos Soler
Les solutions existaient pour remplacer Neymar. Finalement, c’est Carlos Soler qui a été choisi pour substituer le Brésilien, suspendu pour l’occasion. Sur une bonne dynamique alors qu’il a trouvé le chemin des filets à deux reprises la semaine passée, l’Espagnol est vite redescendu de son petit nuage et la marge de travail semble encore considérable pour lui. Dans le cœur du jeu, l’ancien de Valence n’a tout simplement jamais vraiment existé. Un calvaire à oublier rapidement.